20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Je rentre juste avant minuit, après le cinéma. Vous pouvez penser que ma soirée était finie, que nenni ! Tout d’abord le tout petit a renversé sa gourde, on tourne le matelas mais sans lui. Vous pouvez penser que ma soirée était terminé, mais non, dans la nuit, à force de boire, il va faire pipi mais sans passer par la case toilette. Il ne nous l’a jamais fait auparavant, mais il faut dire qu’il boit beaucoup pendant la nuit.
Et ne voilà pas que j’entends parler en français pendant que j’écris mes aventures. Le gars à côté, n’a pas reçu sa planche à l’aéroport, elle a été égarée à Singapour, il l’attend. Je le sais car comme il est tard dans la nuit, que c’est calme et qu’il parle fort, j’entends tout. A la voix, et je suis assez fort pour cela, il ne me semble pas … futé.
Je ne vais pas me tromper car si je me couche vers 1h30, ne voilà-t-il que vers 6h du matin, pour une fois qu’il n’y a pas les coqs qui braillent, on entend brailler une chanson. Je suis dans un état second, je sors et en face, je vois le couple de russes, je regarde l’homme qui me fait un signe avec les mains me signifiant « qu’arrive-t-il ? ». C’est bien entendu le français soit qui rêve, soit qui s’entraîne pour The voice (mais en anglais), soit qu’il a trop bu. Cela va durer quelques instants.
Lorsque je vais me lever vers 9h30, j’ai besoin d’une boisson énergisante et d’un café pour émerger.
La bonne nouvelle technologique, c’est que What’s app fonctionne avec l’un de mes trois téléphones. Je suis parti avec 4 téléphones : deux pour s’appeler sur Bali, un pour faire le transfert de mes contacts sur le nouveau téléphone. J’ai changé simplement de téléphone pour mieux écrire mes messages avec le doigt. Je ne suis pas encore connecté avec le Web. Pour Uber, c’est fait, je suis connecté et localisé. Une course en mode Economy coûte deux fois moins cher qu’avec les taxis qui mettent le compteur qui coûte deux fois moins cher que les autres. Je découvre donc cette application où l’on peut voir le temps d’attente et la durée vers la destination.
Avec le nouveau téléphone, je peux accéder au net mais cela est beaucoup moins pratique qu’avec un ordinateur. D’ailleurs, je n’arrive toujours pas à me connecter à un réseau, notamment celui de l’hôtel ! Je pense décaler la publication de mes articles avec une programmation en accéléré ! La technologie a du bon mais lorsque vous avez un problème, c’est la galère ! Ceux qui ont une box qui dysfonctionne me comprendront.
J'ai la carte puce indonésienne que je vais mettre dans le téléphone prévu à cet effet. J'ai 4 téléphones : deux pour se contacter en interne et le troisième français. Le dernier, je l'ai amené pour transférer mes contacts, enfin si je prends le temps !
Cette année, j'ai pris l'opérateur TELEKOMSELL car cette carte ne me sert que pour joindre ou recevoir des appels de ma compagne et de Fred ! Le prix est 25 000 roupies (moins de trois euros) avec 5 000 de crédit. Je rappelle que l'astuce - donné par Fred - pour payer moins cher les communications internationales sont de faire le 01017033 ou 01018033 (si ma mémoire est bonne) et ensuite de faire le numéro français sans le zéro.
Ma compagne qui a laissé sa puce français dans son autre téléphone voit qu'elle a un dépassement de 45 euros avec les connexions Internet. Et pourtant, je lui avais dis le conseil d'un vendeur : en arrivant dans un pays, sans le forfait adéquat, enlever votre carte puce.
Dans notre chambre, j’essaye d’améliorer l’ordinaire ; c’est-à-dire de mettre un sarong sur le haut de nos rideaux sur lesquels il y a une ouverture d’une trentaine de centimètres qui laisse passer la lumière au petit matin. J’avais pris l’année dernière un ruban gris bien collant mais avec les pots de nutella, aux rayons X, cela pouvait prêter à confusion. Direction mon supermarché indonésien pour acheter une bande collante premium, cela est parfait, enfin pour l’instant.
On a récupéré notre linge chez notre dame indonésienne qui ne parle que quelques mots d’anglais, mais vraiment quelques mots. Ce n’est pas la moins chère mais on s’y est habitué et puis on fait travailler les locaux avec du linge toujours bien repassé et avec une odeur de propre voire aseptisée. On a vite eu du linge à faire laver car celui que j’avais laissé avait une odeur de renfermé. Pour cette année, j’ai prévu un sac, un vrai au lieu d’un grand sac plastique.
Toujours en parlant de locaux, j’ai parlé à Wayan de son oncle qui fait taxi pour organiser quelques sorties. Je n’oublierai pas de lui dire que l’an dernier, il nous a lâché pour nous emmener à l’aéroport. Typique indonésien ou balinais comme me le suggérerait Fred ! J’offre à Wayane un tshirt acheté à Paris (mais sûrement made in China), il a le sourire, sent l’odeur du neuf et me dit qu’il est chaud.
Il fait plus chaud aujourd’hui, l’occasion de boire une nouvelle fois du Temulawak. Lorsque j’en ai demandé, la personne à côté du Komala (ils ont une petite boutique, celle où l’an dernier on a laissé l’antibiotique de mes enfants, car il fallait qu’il soit conservé au froid) ne me comprenait pas (tai mou la ouak) avant qu’elle ne me dise Teu mou la ouak. Voilà qui change tout.
Petit détail pratique qui a son importance : lorsque vous prenez un Tom Yam Soup (soupe à la crevette, plat thaïlandais) attendez-vous à ce que cela soit épicé, vraiment épicé. C’est le deuxième en deux saisons que je mange car ma compagne n’a pas pu résister aux piments.
A ce restaurant, juste avant de tourner à gauche vers le gang Senen, il n’y pas de toilettes mais la télévision qui passait une série indienne sur le Mahatbaratah qui a captivé mes enfants, privés d’images depuis quelques jours. Ils savent qu’ils ne verront pas CARS 3 au cinéma mais ils ne savent pas encore qu’il existe en dvd. Je repousse la date de l’annonce car les deux premiers dvd achetés ici ont été plus que regardés même usés. Le premier a été cassé et on n’a plus retrouvé le second. Cela m’a fait des vacances car il fallait soit que je leur traduise l’anglais pour le premier épisode, soit que je leur lise les sous-titres en français pour le second.
Le décalage horaire s’estompe, on est à la plage vers 15h30 avec l’aîné tandis que le petit dort encore. Le premier sera plus fatigué en fin de soirée que le deuxième !
On n’a pas croisé l’énergumène dans sa chambre en journée mais j’arrive à l’attraper lorsqu’il revient tard dans le soir. Je lui dis que j’ai entendu du bruit hier matin et il me répond en français que ce n’était pas lui. Il m’a l’air atteint. A ce que j’entends au téléphone, demain il va faire du surf, on ne le verra pas mais on l’entendra le matin préparer sa planche !
Je ne finirai pas par lui mais par Nawill. Ce soir, il était avec deux de ses amis dont un grand bien costaud mais pas musclé. Il me posait les questions classiques « où vis-Tu », « combien de temps entre ta ville et Paris », d’autres un peu moins classiques « voit-on l’eau lorsque l’on passe le tunnel sous la Manche ». Le lendemain, je vais croiser au moins deux personnes qui me salue et qui sont des amis de Nawill mais comme je ne suis pas physionomiste, j’en conclus que ce sont eux. Ce soir, Nawill a mis un de mes anciens tshirt qui présente quelques trous du fait des braises. Je lui offre le nouveau tshirt à sa taille et il est temps de rentrer dormir pour une nuit plus longue.
Cette fois, on a réduit la l’eau dans la gourde du petit pour éviter tout accident pendant la nuit !