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20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan

BALI 9 : Sampai Jumplaggi Besok

Il y a plusieurs sortes de décalage horaire, celui de cette année est un décalage de trois heures dans nos activités quotidiennes. Réveil vers 10h30, repas vers 14 heures pour se stabiliser vers 19h30 au repas du soir et un sommeil vers une heure du matin (oui, c’est le moment d’écrire lorsque l’environnement est calme ».

Il m’est arrivé d’avoir le ‘vrai’ décalage horaire : lever vers 14 heures parce que à 6 heures du matin, je ne dormais pas. Comme en Thaïlande, le soleil se couche à partir de 18 heures, cela ne me laissait que peu de temps de soleil.

Les enfants ne souffrent pas du jetlag, peut-être sur l’appétit lors des repas mais ils aiment toujours autant les glaces et les biscuits. Cela tombe bien, on a fait les courses ces deux derniers jours dans deux des trois supermarchés de Kuta.

Le troisième, c’est le BINTANG sur la Legian mais c’est loin à pied. Le premier est un centre commercial, le MATA HARI où l’on trouve des fruits et peu de légumes mais où la vache qui rit est présente ainsi que le nutella. Les prix sont moins chers que dans les supérettes mais Le second, c’est l’ancien Supernova, mon supermarché lorsque je voyageais seul. Il a fermé, il y a deux ans et a été remplacé par un grand supermarché à trois étages avec des produits moins mode et des prix bas surtout pour ceux qui ont la carte et qui achète en plus grande quantité., où l’on trouve principalement des produits indonésiens.

Mais, mon magasin préféré, se trouve dans la rue de Patimura, c’est une petit supermarché, sans étage, qui vend principalement des produits indonésiens. La différence de prix peut aller jusqu’à 10% en plus que le précédent.

On est arrivés un dimanche et le lundi, il a fallu faire le change. La tendance se confirme : le change où plutôt le meilleur taux de change se trouve dans plusieurs endroits. Auparavant, il  n’y en avait qu’un seul. La règle de sécurité, c’est de ne pas faire le change la nuit.

Dans mes voyages précédents, je partais avec la trousse de toilette. J’ai depuis changé d’option : celle de ne partir avec rien, si ce n’est d’avoir des échantillons pour tenir un jour. On trouve de tout ou presque dans les magasins, même des masques pour le visage, d’origine coréenne, je crois. La nouveauté de l’an dernier, ce fut les patchs contre la douleur, il en existe de deux nationalités : indonésienne et japonaise. J’ai testé et on sent l’effet.

J’ai revu Wayane, le gentil employé du Komala – celui qui m’avait emmené à la police et au consulat lorsque j’avais perdu mon passeport – lors du petit déjeuner que l’on doit demander au bureau. Avec l’absence de la cuisine, on voit beaucoup moins les employés qui sont en plus beaucoup moins. Je lui ai dit que si son oncle poursuivez son activité de taxi, on aurait besoin de lui. C’est cet oncle qui devait nous mener à l’aéroport et qui n’est pas venu sans m’en avertir. Typique indonésien. J’en ai profité pour donner des paires de chaussures pour enfants à Wayane. Ce n’est pas le don en lui-même qui doit être pris en compte mais le fait du transport et du volume dans la valise ! Je suis content si cela peut aider.

Aujourd’hui, j’ai appris que l’on disait teu mou la ouak et non pas té mou la ouak (la boisson indonésienne à  la racine de curcuma), que notre cantine dans la rue Patimura (où l’on devait descendre quelques marches et qui est recouvert de remblais)  a changé d’endroit, que Yulia était dans la rue, à ce que m’a dit mon fils aîné.

Pour finir la soirée, nous remontons la Pantaï Kuta après avoir diner au restaurant Senen (gang Senen). C’est l’une des adresses à avoir pour les petits budgets pour dormir. Je la connais depuis 1993, date à laquelle, j’ai choisi le Komala et où un frère et une sœur avaient choisi Senen (car à l’époque, la chambre devait coûter 35 000 roupies pour un single et 40 000 pour une double chez Senen).

Maintenant, certains bungalows ont la clim et tous ont les toilettes, ce qui n’était pas le cas, il y a quelques années. Le restaurant est à conseiller même si les spaghettis à la bolognaise sont éloignés du goût français. Ce sont les enfants qui ont choisi, pour ma part, je ne mange qu’indonésien.

Nous quittons le restaurant, après avoir vu un marchand de hand spinner dans un coin de rue. Il y en a un qui est comme le bouclier de Captain America et un autre aux couleurs de Iron Man. Le prix dissuade l’achat : 30 euros. Ce qui était drôle, c’est que mon aîné, à la question « lequel te plaît », m’a répondu « je ne sais pas, il y en a trop ».

Nous remontons la Pantaï Kuta et arrivés au niveau de l’hôtel Ibis Style, dont les travaux n’ont pas avancé du tout depuis l’an dernier, je remarque le scooter aménagé rouge de Nawill. Je me dis que peut-être, il a laissé son affaire à un autre. Je m’empresse de lui demander où est Nawill et il me répond qu’il est allé acheter des cigarettes.

Nous faisons demi-tour et là, je vois la silhouette de celui que je connais, qui a dû prendre un peu de poids mais qui a toujours son air gentil et qui nous offre maïs pour fêter nos retrouvailles.

Les questions classiques arrivent : vous êtes arrivés quand ? Combien de temps vous restez ? Combien a duré le vol ? Pour ma part, je lui demande des nouvelles de ses enfants et de son frère Moktar qui est toujours à Lombok dans la location de bateaux. C’est Moktar que j’ai connu il y a fort longtemps avant qu’il ne laisse son business à son frère.

Les enfants aiment jouer autour de Nawill et sur le trottoir on est à côté de la voie de circulation et il est temps de rentrer. Je lui dis en le quittant Sampaï Jumpalagi besok.

A demain.

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T
un enfant de 10 ans corrige une erreur au musée.... pauvre gosse
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T
demain une citation de "l'excellent Figaro € " enfin on verra .....
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T
Le Monde ! lu dans ce journal mais sur le net Jeanne Moreau « aura montré à toute une génération de femmes le chemin de l’émancipation et de l’affranchissement »
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T
#correction ! L’erreur ne lui a pas échappé. Alors qu’il visite le Musée d’histoire naturelle de Londres avec ses parents, le 21 juillet, Charlie est interpellé par une inexactitude dans la galerie des dinosaures. Un animal préhistorique est présenté sur un écriteau comme un Oviraptor. Or, le garçon de 10 ans identifie sur le dessin un Protoceratops. «J’ai vu que la forme du dinosaure ne correspondait pas. On a appelé un membre du personnel», explique Charlie à la BBC.
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