20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Par Kitano
Le réveil a sonné pour la seconde fois de ce voyage. Ultime fois devrais-je écrire. Mon premier réflexe lorsque ej em lève est de boire une boisson énergisante. Quand je pense que Fred en a bu une , un jour, et qu'il n'a pas dormi pendant 24 heures ! Il m'est arrivé d'en boire trois sans aucune incidence sur mon sommeil. Je peux commencer à émettre des doutes sur les vertus de ces bouteilles de 150 cl. Comme je ne peux ramener ces petites bouteilles qui seraient trop lourdes dans ma valise, je prends des sachets qui m'aident au moins psychologiquement en France d'affronter les longues journées d'hiver.
Aujourd'hui, nous allons au temple de Tirta Empul. C'est une source d'eau sacrée pour les balinais, il y a trois bassins dont le premier comporte 13 fontaines dont les deux derniers sont réservés à ceux qui ont perdus un membre de leur famille. Ce temple purifie les péchés et il est classique de voir des personnes ramener de l'eau dans des petits jerricane.
Le temps que la cuisine ouvre, que l'on ait nos boissons chaudes et que je me brosse les dents, je vois arriver notre chauffeur d'une ponctualité déconcertante et d'un sourire toujours présent (oui, un zeugma). Il me dit que le voyage durera une heure trente. En fait, cela dépassera les deux heures car nous avons emprunté la même route que pour aller à Ubud.
L'architecture défile et on passe de Denpasar (ville pas très belle) à la campagne mais avec toujours autant de circulation. Par ci, par là, on peut regarder des statutes géantes sur les dieux hindouistes.
Vers 11h30, la première pause s’impose. Ce sont des terrasses de riz où sévissent quelques vendeuses qui connaissent quelques mots de français. Pendant tout ce jour, je ne sais pas pourquoi, ils veulent nous vendre des bananes ! Il n’y a même pas de singes ! On assiste dans sous un chapiteau à la sculpture sur bois par deux hommes. C’est toujours intéressant de voir au début un bloc de bois arrivé à se transformer en divinité ailée. Les fournisseurs de ces produits se trouvent ici pour ceux qui veulent des affaires dans l’import/export. Directement du producteur à votre magasin de vente. La tendance pourtant de ceux qui vendent ce genre de produits est à les abandonner car la grande majorité des consommateurs se tourne vers des produits chinois, moins bien faits mais plus légers et surtout bien moins chers.
Le panorama est beau et offre des rizières en plateau mais sans égalait celui de Tegalalang. Je demande à Made de nous trouver un warung local, il nous dit que nous sommes proches du temple. Ce qui est vrai car à peine une minute plus tard nous voici devant l’entrée du temple avec ses commerces et ses warungs.
Mon regard va directement sur celui qui a des noix de coco. En plus, pour les enfant, ils ont des glaces. Une glace tortue ninja avec le dessin de la tête de l’une des tortues mais je ne connais pas le personnage) et surtout une glace au soja. C’est la première fois que je vois cela et pour la première fois de mes voyages, je vais manger une glace dont finalement je décèlerait la noix de coco. Nous sommes les seuls dans ce warung tenu par deux femmes. Pour la première et seule fois du voyage, je commande un gado-gado mélange de légumes avec une sauce aux cacahuètes. Cela se mange mais on ne se lève pas la nuit pour en manger.
Pour pouvoir entrer dans le temple, il faut avoir un sarong, ce que nous avions prévu, sinon, ils vous en prête moyennant une donation. Les femmes en période de menstruation ne peuvent entrer, les cheveux doivent être attachés et l’on ne peut se changer dans les fontaines de purification. Il y a donc trois bassins, le premier est le principale avec 13 fontaines, le second en contient deux, le dernier une demi-douzaine dont la première fontaine se nomme Tirta Empul.
Les fontaines ont une hauteur d’un mètre dix, il y a des poissons dans le premier et dernier bassin. Des personnes jettent des peièces dans les bassins. C’est dans la fontaine du premier bassin qu’il y a une file d’attente. Les indonésiens ou autres nationalités (j’ai vu des indiens) ont différentes techniques pour se purifier : soit ils mettent la tête sous la fontaine, soit ils prennent l’eau dans leurs mains, soit ils s’avancent pour que l’au touchent leurs épaules, soit c’est un mélange de ces techniques. Ils font des offrandes au-dessus de la fontaine (petit panier fait de branches avec encens et bonbons) et prie avant de se mettre soit la tête, le visage ou les épaules. Chacun a sa technique.
Dans un autre bassin mais sans eau sacrée, il y a de gros poissons vraiment gros, il y en a au moins une vingtaine qui attendent eux aussi une offrande des visiteurs !
Dans cet après-midi ensoleillé, il nous reste le temps d'aller à Kunung Kawi qui est un temple avec 10 sanctuaires creusés dans la roche. A défaut d'une belle architecture, ce qui marque l'est le gigantisme de ces scuptures dont certaines font 7 mètres de haut.
Ce fut un beau moment de calme en pensant qu'il n'y a pas si longtemps de cela, des hommes habitaient ces troglodytes. Ce qui me marquera, c'est les marchands du temples avec leurs prix qui fondent dès que vous partez. Les prix des souvenirs sont moins élevés qu'à Kuta (mais il n'y a pas de mal). Je repars avec une demi-douzaine de magnet. Ce qui est drôle c'est qu'après les avoir payés, je vais entendre un prix encore plus bas ! Auparavant, cela m'aurait énervé, aujourd'hui, j'en rigole. Il est temps de rentrer car avec les emboutillages, on arrive toujours tard vu la circulation.
J'ai dû être aujourd'hui purifié de mes péchés et pour en être certain, j'ai amené mes fils avec moi ! Je peux donc maintenant succomber encore à la tentation. Mais la tentation d'un île n'est pas un péchè et surtout pas à Bali.
A bientôt car sans Toi, c'est pas pareil ! - Hébergé par Overblog