20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan
Un nouveau jour avec encore et encore la recherche et la découverte de cette partie de Kuta que je connais tellement bien que je pourrais écrire un guide illustré sur « le petit guide du Kuta à pied ».
Vous voulez vous faire couper les cheveux, c’est tout au bout de la rue qui donne sur la droite à la sortie de notre hôtel, après avoir traversé la Legian. Ce qui est, en apparence étrange, c’est qu’il y a deux ans j’avais payé 15 000, 35 000 l’an dernier sans demandé le prix et que cette année, il y a eu une baisse (ce qui serait une première sur cette île) des tarifs car on m’annonce 25 000. Je penche plutôt pour la version du prix que j’aurais dû demandé en 2015 avant de me faire couper les cheveux !
SI l’on poursuit la rue vers la gauche, on tombe à quelques pas de là, sur le marchand de colliers, bracelets, coquillages et autres idées pour faire des cadeaux. Inconvénient majeur, leur stock ne se renouvelle pas. En poursuivant, toujours à quelques pas de là, on trouve le marchand de fruits qui, cette année, vend de l’essence à la pompe. A chaque fois, c’est la même situation, les prix sont sensiblement ceux du Mata Hari (centre commercial aux prix plutôt élevé) mais le monsieur est toujours gentil en faisant toujours goûter des fruits aux enfants et en leur en donnant lors du départ. Côté fruits, on trouve trois variétés de pommes différentes, du joli raisin noir, des melons jaunes, le dragon fruit (traduit par le fruit du dragon car l’intérieur est violet avec des graines noires pour une variété). Il y a aussi le fruit du serpent surnommé comme cela parce que son écorce ressemble à une peau de serpent bien que le fruit à l’intérieur soit blanc. C’est un croisement entre la pomme et la poire (pour le goût). Il y a différentes variétés de mangue mais cela n’est pas évident pour la manger au bon moment. Trop tôt, elle manque de goût, trop tard, elle pourrit. Ce que mes enfants préfèrent c’est le klingking : un fruit rond, indonésien dont le goût l’apparente à du lychee.
Je suis allé faire le change dans une autre agence que celle habituelle car j’ai remarqué que le taux était plus intéressant. Pour ceux qui aurait manqué BALI 7, j’allais habituellement faire le change dans le bureau au début de la Legian jusqu’au jour où, le lendemain de mon arrivée, j’ai mal remis mon passeport dans ma banane et je l’ai perdu. Heureusement qu’il y avait Poutou un indonésien qui l’a ramené au Consulat. Il va falloir que je lui écrive un mail pour que je le rencontre une nouvelle fois. J’ai souvent pensé à lui écrire mais la vie moderne et ma tendance à la procrastination à fait le reste. Mais je ne désespère pas. J’ai décidé de ne plus aller dans des agences où l’on me demande mon passeport, même si le taux est plus intéressant. Juste en traversant la Legian, vous avez une pancarte sur la droite que vous ne pouvez manquer si vous levez la tête. Un bon taux. Peut-être pas le meilleur de la rue mais c’est la plus courte à pied (l’autre se situant au niveau du Bintang).
J’entre avec mon aîné dans cette agence qui possède un compteur de billets (c’est toujours impressionnant de voir défiler les billets avec le nombre en couleur rouge qui défile). Le monsieur lui donne un bonbon qu’il s’empresse de prendre après lui avoir dit merci pour le montrer à son frère de l’autre côté de la porte. Je vois alors le monsieur cherchait dans son tiroir je ne sais quoi lorsqu’il sort de sa main, une demi-douzaine de bonbons au ravissement de mon fils ! Je le remercie et lui dit que je reviendrai.
Si l’on prend direction Patimura, le petit marché avec les jus de fruits, on tombe sur une rue commerçante mais pas comme vous pouvez l’imaginer en France. Se succèdent masakan, boutiques de téléphone, laundry, réparateur de moto, coiffeur, grossiste. Cette rue n’a pas encore perdu son âme. C’est là que j’achète depuis quelques années ma carte SIM. A ce sujet, si vous voulez payer quatre fois moins cher vos communications téléphoniques, il faut compenser le 0101733 suivi du numéro de téléphone sans le zéro (ou alors le 0101833) et ne pas hésiter à recommencer si le service est « busy » comme vous l’annonce l’opératrice. Je vais dans cette boutique, je leur donne le téléphone, le billet qui correspond à l’achat d’unités et ils font le reste avec le sourire. J’ai confiance. Le seul souci, c’est que je m’aperçois que je n’arrive pas à envoyer des sms en France. Pas grave, je peux appeler. Sauf qu’au début, cela ne fonctionnait pas car je faisais le préfixe 010170033 pour joindre la France !
J’allais oublier de mentionner, juste avant les jus de fruits au petit marché de Patimura, il y a une boutique qui vend des jouets. On y fait une halte pour trouver un seau et ses divers ustensiles que casseront assez vite les enfants ou en perdront quelques-uns. Cet achat restera sur l’île car comme l’an dernier, nous donnera ce qu’il restera à Wayane, employé de l’hôtel.
Enfin, on fait une halte, presque juste après les jus de fruits, à la laverie tenue par une dame qui ne connaît que quelques mots d’anglais mais vraiment peu. On l’a découvert par hasard l’an dernier et on lui reste fidèle car c’est mieux de faire travailler les personnes locales à leur compte. Pour un euro, vous pouvez faire laver 20 « pièces » de vêtements. Lavées et repassées avec une odeur de frais. La tendance lourde est l’accélération de ce service. La dame met au moins un jour, l’an dernier j’avais vu dans d’autres laveries 4 heures. Cette année, c’est deux heures. Le prix, bien entendu n’est pas le même mais cela peut rendre service lors d'un départ.
Ce soir, on est allés manger un bakso (bol avec des petites boulettes de viande de …. Enfin ce sont des petites boulettes de viande) chez le monsieur de l’an dernier. Vraiment local et sympathique même si notre conversation est limitée car il ne parle pas anglais. Ce qui est dommage, c’est qu’il y a toujours un détail qui gâche le décor. Ici, ce sont les odeurs de la cuisine (qui est pourtant en extérieur) qui reviennent dans la pièce et nous font tousser. Le grand est content car il y a une télévision et a pu regarder un peu Mission Impossible. Moi, je suis content car j’ai boire un Temulawak (dites Témoulawak), cette boisson à la racine de ….. (enfin je pense que ce sont des racines). Après quelques réticences, mes enfants aiment. Ce n’est pas facile de trouver cette boisson indonésienne. J’en trouve dans un autre petit restaurant local (la dame fait aussi du bakso) plus près de notre hôtel mais il ferme tôt à la tombée de la nuit qui avoisine les 18h40. Dans ces deux cantines, on commence à être connu depuis l’an dernier. Ce dernier petit restaurant local se trouve presque juste en face du Warung Tujuh, celui qui faisait des plats à un dollar l’an dernier et qui a quadruplé ses prix. Ce qui est révélateur, c’est que nous sommes toujours les seuls touristes.
Notre voisin, Raymond, l’australien retraité qui surfe après nous avoir des coquillages pour les enfants, vient pour nous donner des gâteaux. Il est vraiment gentil. Il y a aussi des copains (ou plus je ne sais) qui partagent à deux un bungalow. Ils sont australiens, retraités et surfeurs. Ils sont sans leurs femmes ou compagnes. La vraie vie !
Une journée différente mais qui ressemblent aux autres c’est aussi cela le voyage ici.