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20 ans déjà ! Bali, Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan

BALI 8 : Lusa

C’est parti, on est partis. On a quitté le Komala pour l’hôtel Lusa.

C’est un autre standing : la chambre est propre, la salle de bain avec du matériel neuf, le matelas de meilleur qualité, des serviettes, du papier toilette. Le luxe !

En plus du grand lit, il nous apporte un matelas pour mon aîné. Le petit déjeuner est plus copieux avec plus de choix : café ou thé classique mais petite salade de fruits avec trois fruits, pancake à la banane ou toast ou nasi goreng. Dès le matin, cela cale.

Mais, comme d’habitude, on doit attendre 13h30 pour aménager. J’arrive tout de même vers 10 heures avec les valises en faisant trois allers-retours. La chambre n’est toujours pas prête. On en profitera pour manger vers midi. Au retour, et comme par hasard, vers 13 heures, la chambre est prête ! Comme par hasard. A côté de nous, la chambre est inoccupé et le restaurant 6 nuits sur 7. Lorsque je ferai un tour autour de la piscine, je ne verrai que peu de touristes. L’hôtel est rempli au un tiers environ. Moins de monde par rapport à l’an dernier.

Il faut que je demande comment fonctionne le coffre-fort car j’ai oublié depuis l’an dernier et surtout, il n’y a pas de mode d’emploi. Je vais me faire expliquer par la dame qui a toujours le sourire à l’accueil. C’est simple : il faut appuyer sur le bouton reset, faire le code à trois ou quatre chiffres puis taper sur la touche dièse et c’est fait. Je donne le code à ma compagne au cas où il m’arrive quelque chose, on ne sait jamais. Au Komala, on ne risquait rien sauf qu’il fallait anticiper le fait que le bureau était fermé de 20 heures jusqu’au lendemain matin.

Avant de quitter le Komala, j’ai donné un tube de crème de marron à l’un des employés qui était avec sa femme et ses deux filles. Sa femme vient travailler le week-end pour laver le linge ou faire le ménage dans les maisons proches. Cela leur permet de se voir. Les employés habitent vers Ubud ou dans des villages environnants, ils partent le matin et reviennent le soir.

Les enfants sont moins malades. Certes, ils n’ont rien mangé mais ils vont mieux. On est allés manger vers le Warung Tujuh (celui qui avait des plats à 1$ l’an dernier et qui a quadruplé ses prix). On a délaissé le warung de gauche (celui aà côté d’une petite agence de voyage qui vend des livres) car les plats étaient trop épicés, pour le warung de droite. Une bonne adresse. Ensuite, petit tour vers le supermarché avant de retourner sur nos pas.

Nous sommes donc sur le chemin retour lorsque deux enfants (6 et 8 ans au visuel) s’approchent de nous et l’un d’eux tient la poussette où est notre tout petit. Ils nous accompagnent quelques mètres. Le grand s’en va lorsque son frère s’approche encore plus de la poussette et … commence à prendre la sucette de mon fils.  Je le repousse et comprends mieux en voyant quelques mètres plus loin la mère avec un enfant dans ses bras. Les t-shirts usés des enfants m’avaient mis sur la voie ainsi que leurs manières de faire. Aucun indonésien ne vous touche ici.

Il fait chaud. Après la sieste, on part direction les tortues mais pas d’œufs éclos donc il n’y aura pas de course. On reste tout de même sur la plage du début de la Pantaï Kuta, au poste 1 de sauvetage et on a droit – enfin – aux drapeaux jaunes.

Le soir, les enfants ont vraiment perdu leur appétit, ils ne vont même pas mangés le bakpao offert par Nawill (pain de mie fourré au chocolat ou à la confiture). Avec Nawill, il y a Faibie, une serveuse de restaurant. Elle vient d’une île d’assez loin (mais je n’ai pas compris le nom) et ce soir, c’est son jour de congé. Elle parle un anglais réduit mais compréhensible. Elle a le sourire. Au début, je croyais que Nawill avait pris une aide, amis c’est par amitié qu’elle venait voir Nawill. Ce que je ne savais pas, c’est que je la reverrai le lendemain sur la plage.

Le soir, j’aperçois comme une soucoupe ronde sur le plafond. Je me demande si c’est une alarme de détection de fumée mais je penche vite vers le spot wifi. Je peux avoir Internet sans avoir à me déplacer. Le luxe. Dans mon horizon, je vois la pancarte du PoP sur le bâtiment d’en face.

L’an dernier, on avait visité cet hôtel, neuf au design moderne. Sur les pancartes, ils disent que l’on peut être trois étoiles et que le prix débute pour moins de 20 euros. Le souci, c’est que dans cet hôtel, on ne peut amener, ni sa nourriture, ni son eau. On est donc captif de leurs ventes par distributeur. J’oubliais de mentionner la piscine et le petit déjeuner payant.

Il est temps de m’endormir, dans un état nauséeux. La nuit dernière, tellement que j’avais chaud, j’ai dormi une partie de la nuit sur le carrelage ! Mon tout petit est près de à moi, cela le rassure. Le changement d’hôtel ne l’a pas perturbé pour s’endormir. Dans la nuit, il lui arrive de parler, souvent pour dire « non, non ». Est-ce les vagues, son frère, sa période du non. Je ne sais mais ce que je sais, c’est que collé à moi, il se calme et repart je l’espère dans ses rêves qui se perdront dans la nuit. Comme moi.

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T
Ah ! Ah ! mais non l'hygiene et l'eau courante ne sont pas un luxe ! et le luxe n'est pas une insulte à la pauvreté !
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K
Ce qui est bien, dans mon cas, c'est que je sais m'adapter. Pour le luxe, c'est vrai, comme tu le dis que l'on s'y fait !