Nous sommes sur la Pantaï Kuta, direction Seminiak. C'est ce que nous voyons si nous sortons à droite de la rue qui mène à la plage. Photo 3, les beaux bars de la plage, photo 4 la plage et photos 5 et 6 l'autre côté de la plage.
L'équipe du Masque et la Plume, très divisée, passe au crible le dernier film de Steven Spielberg.<br />
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Dimanche dernier, autour de Jérôme Garcin, les critiques Xavier Lerherpeur (7ème Obsession), Eric Neuhoff (Figaro), Jean-Marc Lalanne (Inrockuptibles) et Pierre Murat (Télérama) se sont penchés sur "Le BGG - Le bon gros Géant" de Spielberg.<br />
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Le résumé du film par Jérôme Garcin : « On est assez loin d’E.T»<br />
Ce film a été présenté en sélection officielle au festival de Cannes – hors-compétition heureusement – adapté du roman de Roald Dahl paru en 82. Sophie, une fillette qui vit dans un orphelinat, se fait enlever par un bon gros géant Il l’emmène au pays des rêves où vivent de mauvais gros géants qui boivent le sang et mangent la chair fraîche des humains, alors que BGG préfère les "schnocombres" et la "frambouille". Plus tard, Sophie et le BBG vont alerter la reine d’Angleterre de la menace que vont peser les méchants géants qui dévorent les enfants la nuit. On est assez loin d’E.T. On aurait préféré que Tim Burton s’y colle, lui qui avait très bien adapté de Roald Dahl « Charlie et la Chocolaterie.<br />
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Pierre Murat : « Ô c’est simple, c’est très très mauvais.»<br />
Ô c’est simple, c’est très très mauvais. C’est d’un ennui mortel, c’est d’une laideur que je ne pensais pas que Spielberg arriverait à aboutir à ce point. Pour être tout à fait honnête, quand la reine d’Angleterre arrive avec ses petits chiens, il y a un petit quart d’heure assez cocasse. Un peu d’humour, le bon gros géant séduit tout le monde, il manque évidemment de tout casser à Buckingham. Mais pour arriver à la reine d’Angleterre il faut subir 1h15 de mièvrerie, de lourdeur… certains réalisateurs quand ils sont très fatigués ou fatigués, ils délèguent. Je pense qu’il n’était pas derrière la caméra, il a délégué, c’est pas possible.<br />
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Jean-Marc Lalanne : « C’est un autoportrait de son geste créateur que je trouve passionnant. »<br />
Je trouve le film plutôt intéressant, et assez supérieur à "Charlie et la Chocolaterie" » que j’avais trouvé affreux. Sur le procès de la laideur, je ne suis pas d’accord. Je trouve qu’il y a des moments de mise en scène éblouissants. Notamment tt le moment où le géant doit disparaitre dans le décor urbain, et où par un jeu de cape il se déguise en lampadaire, en arbre… c’est remarquablement découpé, remarquablement filmé et on voit que Spielberg est un très très grand metteur en scène, et je pense vraiment que c’est lui qui préside à ce découpage. Ce qu’il fait de la 3D, tous les jeux de proportions, ça donne des effets en 3D. C’est très beau. Et la 3D est plutôt mieux utilisée que d’habitude. C’est un film très personnel, qui s’empare de l’univers de Roald Dahl pour en faire autre chose. Ce chasseur de rêves d’enfant, c’est vraiment un autoportrait. C’est quelqu’un qui depuis le début de sa carrière court à attraper les rêves des enfants et à les mettre dans des petites boîtes de conserve. Avec toute la limite de ce geste-là. C’est quelqu’un qui congèle les rêves des autres. C’est un autoportrait de son geste créateur que je trouve passionnant.