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LASTDAYS

20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.

BALI X : midlife

David Lynch, The art of life

David Lynch, The art of life

Bonjour à Tous !

 

Étrange quelquefois ces coïncidences.

J'ai retrouvé quelques magazines et quotidiens que je n'avais pas lu ou pas ini de lire. Pour le Monde (de l'an dernier), je suis tombé sur un interview de Kyle McLachlan qui bien sûr, s'interdisait de parler de la série Twin Peaks Le retour. Je ne l'ai pas encore vu, j'attends de revoir tous les épisodes de la saison 1 et 2 avant d'enchaîner sur ce qui sera peut-être un testament ou la libre créativité d'un artiste qui n'a plus rien à prouver.

 

J'ai retrouver Kyle McLachan dans Courrier international (date de 2017), dans un dessin où il était affublé d'un smartphone au lieu de son dictaphone.

Lorsque j'ai discuté avec Phillipe le français, il me disait qu'un de ses films cultes était Lost Higway et me parlait de cette fameuse scène avec le don d'ubiquité d'un des personnages. Cela avait étonné le français que je me souvienne de cette scène, même sans l'avoir vu comme lui une cinquantaine de fois (je ne possède pas de téléviseur !).  Il avait vu lui aussi le documentaire sur David Lynch, The art of life, qui montrait un David, façon grand-père (il a 72 ans, sa femme en a 30 de mois), pas papa gâteau mais papa peintre (sa fille a 6 ans). Le documentaire essentiel pour tout fan était frustrant car il s'arrêtait au moment où Lynch commençait Eraserhead.

 

David Lynch a arrêté de le cinéma, il était arrivé au bout d'un cycle, il s'est remis à ses premières amours à savoir la peinture. C'est un peu comme pour les voyages où l'on a fait le tour et, un jour, on se dit qu'il faut s'arrêter. Dans le cas de David Lynch c'est surtout un problème de financement, lui qui refuse de faire des concessions (l'artiste) avec des films au budget de 15 millions de dollars qu'il n'arrive plus à financer. Coïncidence aussi dans la programmation des sorties en France avec le film UNDER THE SILVER LAKE qui fait référenceau Mulholand drive du maître. Cela sera le premier film sur ma liste en rentrant en France (le 52e de l'année).

 

Aujourd'hui, au jour auquel j'écris ces mots (le 10 août), le temps est nuageux, très nuageux. Il a plu ce matin, beaucoup plus au petit matin. Cet après-midi, cela devrait recommencer. On a mangé une dernière fois au restaurant indien avant que je prenne ma place pour voir un film commercial (En eaux troubles dont le titre original est THE MEG pour Megalodon,  requin de la préhistoire gigantesque).

 

Toujours des nouvelles françaises sur le tremblement de terre passé à Lombock. Pour un certain nombre de mois, cette île va être désertée surtout lorsque l'on apprend que la population locale a profité du désarroi des touristes pour leur facturer à des "prix faramineux" pour les achemine à l'aéroport. J'ai lu que c'est à l'échelle 8 de Richter que peuvent avoir lieu les tsunamis. On en est loin. La différence entre un tsunami et un attentat, c'est qu'après ce dernier, on ne risque presque plus rien, le but étant atteint. Il aura fallu 13 ans à Bali pour se remettre des attentats et retrouver les touristes. S'il se passe un tel acte, cela sera un samedi, soir de préférence avec un lieu avec un maximum de touristes.

 

Un de mes amis, un jour m'avait dit qu'il me voyait bien finir ma retraite sur une île. Je lui avais répondu que  j'aime trop notre pays, notre culture et nos infrastructures de santé pour quitter définitivement la France. Je ne dis pas l'hiver. Je n'arrive toujours pas à me faire au froid.

Je pensais naïvement  que s'installer en tant que retraité à Bali pouvait être simple. J'ai écrit naïvement. On pourrait penser que pour un pays pauvre par rapport à nous (notre PIB par habitant est 10 fois plus élevé, un indonésien vit avec 3 600 $ par an), il n'y ait pas de contraintes. Erreur.

Voici quelques chiffres que m'a communiqués Fred, pour s'installer en Indonésie en tant que retraité. Ces contraintes ne sont pas exhaustives, il en existe d'autres !

Il faut une retraite de 1 500$ mensuel, avoir un compte en banque de 18 000$, acheter une maison pour 35 000$ (ou une location à 500$ par mois) dans un périmètre défini comme touristique, employer une personne indonésienne et payer 1 200€ le renouvellement du visa retraite chaque année. Il y aurait beaucoup moins de personnes étrangères retraitées en France si l'on appliquait ces mesures.

 

Je poursuis sur mes lectures laissées en friche. Sur un journal anglais, je lis un article que je pourrais résumer sur la crise de la quarantaine. L'auteur écrivait qu'avec l'augmentation de l'espérance de vie, celle-ci se décalerait.

Il arrive un moment dans notre vie où l'on perçoit que nous n'avançons pas bien qu'ayant réussi notre vie professionnelle et familiale. Au moins en surface. La légèreté s'est peut-être envolée. Face à cela, toujours dans les lectures (je passe sur les techniques psychanalytiques ou la méditation transcendantale chère à David Lynch), datant de septembre 2016, je tombe sur deux conseils de lecture : 49 ans et demi (peut-on encore être heureux, malheureux ou amoureux) et 14 000 raisons d'être heureux (le bonheur est partout).

 

Je n'ai pas lu le livre mais je suis sûr que la destination de Bali, malgré ce dixième voyage et ce que j'écris doit figurer dans cette liste, dans la première partie de liste. Etre heureux est d'abord un état d'esprit, même si j'ai encore vu les drapeaux rouges sur la plage ce matin !

 

 

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