BALI X : la longue marche

Bonjour à Tous !

Aujourd'hui, c'est notre voyage pédestre annuel, habituel vers le Bintang, supermarché à Semyniak en passant par la plage et les rues si connues que sont la double 6. Retour par la jalan Semyniak qui donne sur la Legian.

Chaque année, il faut plutôt partir en début de matinée, enfin cetet année cela sera vers 10 heures, car ce n'est pas tant que la route soit longue mais que la marche est lente avec les enfants. Je me souviens, je crois que c'était la première fois, où le retour s'était avéré particulièrement difficile avec des températures qui dépassait allégrement les 30° vers 13 heures.

Le changement de cette année sera la facilité et le rythme de la marche. Les enfants ont grandi et avec la poussette, on a un couinement de moins ! J'avais prévu de revenir en taxi mais avec le Google Maps, ils annonçaient 32 minutes de marche.

Nous allons donc marcher le long de la Pantai Kuta mais au lieu de prendre le virage, nous allons aller tout droit, dans des allées, de grandes allées où il n'y a pas de voitures. Nous allons longer les beaux hôtels avec piscines. Tout de suite, l'ambiance change, on la perçoit plus feutrée, plus âgée aussi, avec plus d'agents de sécurité.

Nous avons donc atteint le supermarché Bintang pour les dernières courses avec des produits que l'on ne trouve que dans cet endroit. Ils font maintenant du Nutella dans un petit format, on trouve des légumes, des fruits, des boissons énergisantes (j'ai pris plus d'une centaine de sachets valables jusqu'en 2020), des jouets, des souvenirs. Il y a même un étage de papeterie, droguerie.

Le deuxième changement pour moi, vient du fait que deux grands chantiers d'hôtels n'ont pas avancé, ils sont toujours en l'état de structure. C'est comme le futur Ibis Style qui aurait dû sinon être terminé, du moins être avancé. Mais, rien. C'était l'endroit de Nawill.

On ne le reverra malheureusement pas. Je me suis dirigé vers son emplacement (c'est-à-dire devant les palissades de l'ex-futur hôtel ibis), vers un scooter qui vendait du maïs. J'ai demandé au gars s'il connaissait Nawill. Il m'a répondu que c'était son frère, que Nawill était resté à Lombok et qu'il reviendrait la semaine suivante.

La semaine suivante, il y aura le tremblement de terre. Je demanderai encore de ses nouvelles pour apprendre qu'il est sain et sauf mais je savais que l'on ne le reverrait pas. J'ai pensé à son frère Asli qui avait des bateaux, activité florissante qui va être impactée de manière brutale par le désastre du tremblement de terre et de la publicité négative sur l'île de Lombok. Les dernières nouvelles sont de plus de 300 morts, 1 200 touristes évacués des îles Gilli,  plus de 4 000 ont quitté Lombok, 70 000 indonésiens sont sans logement, sans nourriture, sans eau et sans aide.

Pour égayer un peu ces tristes nouvelles, des nouvelles de notre , de nos marchands de bakpao. Il m'aura fallu du temps pour savoir que le, les vendeurs de Bakpao font un tour jusqu'à qu'ils n'aient plus de pain de mie blanc fourré à la confiture à vendre. Il y a deux vendeurs de bakpao. Le premier est celui qui nous connaît depuis l'an dernier et qui nous les proposait au prix touristique (comme son collègue), jusqu'au moment où dans la rue de Mataram nous découvrons un autre vendeur de pakpao qui les propose aux indonésiens au vrai prix qui est moitié moins que dans notre périmètre touristique. Nous allons les rater quelquefois, jusqu'à que je comprenne qu'ils passent à un certain moment (19h40/ 20h00).

On peut facilement savoir qu'ils sont dans la rue avec le fameux "pouet pouet" fait avec uen poire. Il ne faut pas confondre le double "pouet pouet" avec le simple pouet pouet du matin qui annonce le vendeur de beignets. L'autre différence, c'est que le vendeur de beignets est en scooter tandis que nos deux vendeurs de bakpao sont en vélo.

Donc maintenant, lorsque l'on est dans notre bungalow et que l'on entent le pouet pouet, mes deux enfants partent en éclaireur pour arrêter la marche du vendeur. Je suis derrière pour lui dire ce que ous voulons. A chaque fois qu'il nous voit maintenant, il sourti car plusieurs fois nous avons dû courir après son chariot !

Pour conclure, l'écharde de mon jeune fils va bien; notre opération s'est bien déroulée. Souvent au retour, il s'endort dans sa poussette. Ce soir, c'est au tour de l'aîné de se plaindre de ses genoux, ce qui prouve qu'il a beaucoup marché. Ce qui fut vraiment le cas aujourd'hui.

Ce fut encore le cas des drapeaux rouges, d'un temps nuageux le matin qui ne poussent pas à vouloir revenir ici pour des vacances.