20 ans déjà ! Bali, chaîne de Jérôme Garcin, Cinéma et séries d'antan pour 2025.
11 Août 2018
Bonjour à Tous !
Hier soir, opération d'urgence, à risque.
Avant cela, nous sommes aller à la plage, tout de même, pour ne pas pouvoir voir Marcello dont c'était le jour off. On le reverra dans 4 jours.
Nous avons rencontrer 3 français.
Le fameux Mysti qui était juste en face de notre hôtel en train de boire un jus de fruits et qui nous a raconté les histoires, ces histoires. Il nous dit qu'à Sumatra, les gens sont mieux car ici, derrière les sourires de façade, c'est l'argent qui est le plus important.
Une année, Saïd loue une planche de surf au manager du Komala Indah2 mais Beach Inn ; celui qui ne voulait pas que j'utilise son wifi l'an dernier ; comme il ne veut pas surfer, il la prête à un de ses copains. Le fameux propriétaire va le lui reprocher !
Un de ses amis, va dans un restaurants et sûrement lit mal le menu concernant des crevettes ... sa note va être salée. Une autre de ses connaissances commet l'erreur de ne pas être clair sur le prix pour une location de motos. Erreur, lorsqu’il faudra régler la semaine.
Un autre, mais en Thaïlande, se fait contrôler en transit avec 5 cartouches de cigarettes car il ne fume pas les cigarettes de ce pays, résultat 1 000 euros d'amende. Il leur dit "prenez les cigarettes mais l'amende". Il lui sera répondu "on confisque les cigarettes et tu payes l'amende !". Il n'est plus jamais revenu dans ce pays. Lorsque tout va bien, on a droit aux sourires mais s'il y a un souci, c'est une autre histoire.
Je n'ai pas la même approche que lui car je limite les opérations à risques. Voyager avec des enfants m'a ouvert encore plus de sourires. De mes rencontres passées, j'ai plus ressenti une amitié que des relations simplement monétaires. La preuve avec Asli et Nawill (des frères) qui nous ont donné pendant tous nos séjours du maïs, je pense aussi à mon marchand de noix de coco dot j'ai oublié un jour de payer. Nous quittons Mysti pour aller manger chez notre masakan préféré (le masakan des musulmanes).
Plus calme est ce maître nageur sauveteur croisait au Komala lorsque nous sommes aller voir Wayan. Cela fait des décennies qu'il connaît le Komala et me dit que la destruction était prévue pour août. Il me dit qu'il est là pour un temps indéfini. Il a une cinquantaine d'années et la personne qui est à côté de lui souffre du dos. Il me dit les mouvements ce qu'il faut faire pour être efficace en vue d'une bonne hygiène de vie. Tout ce qu'il me dit, Fred me l'avait conseillé, il y a un an.
Lui comme la femme qui se prénomme Claire, me confirme que les surfeurs sont allés à Canggu et qu'à Kuta, les rues remplies de monde appartiennent au passé. Claire a trouvé de la place facilement au Komala mais le MNS dit qu'il y a peu de temps, c'était complet.
Je croise un des membres de la famille (ils ont trois frères et une sœur) qui a le sourire en me voyant et qui me serre la main. Il me vante les prestations des 6 bungalows autour de la piscine. Actuellement, l'air conditionné n'est pas d'une grande utilité sauf pour avoir mal à la gorge.
D'ailleurs au sujet de la famille, la sœur vient d'ouvrir un café avec des jus de fruits et du vrai café avec une machine. Le souci, c'est qu'il n'y a aucun prix affiché. Je pense que pour cette famille le business est là pour les occuper plus que pour rapporter encore plus d'argent.
En rentrant à la maison, le petit se plaint de son orteil. On regarde, on pense d'abord qu'il s'est égratigné mais en regardant avec la loupe et son éclairage, il apparaît comme un long point noir. Il peut plier sans souci son gros orteil mais il a mal lorsque l'on passe le doigt dessus. Le verdict tombe, c'est une écharde !
Bien entendu, il refuse de se laisser toucher. On le laisse en attendant son sommeil. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'animal est endormi. On va pouvoir procéder à l'opération.
Épingle, briquet, cutter, loupe avec un éclairage inclus.
Je chauffe la pointe de l'épingle et nous allons pouvoir en toute tranquillité essayer d'enlever cette écharde qui paraît longue avec la loupe. Mon tout petit ne sent rien et ne bouge pas.
Pour ma part, j'aurais utilisé la méthode de mon père qui est celle du cutter : rapide et efficace. Mais, même si l'écharde paraît longue avec la loupe, elle est en faite très courte. Ce qui aurait été impossible en état éveillé, nous est facile dans la nuit. Au fur et à mesure, la peau s'enlève et on peut après quelques minutes qui ont paru longues, enlever enfin ce corps étranger, désinfecter et laisser l'enfant à ses rêves.
Maintenant, la loupe est presque un objet essentiel pour le voyage à mesure que ma vue baisse mais aussi pour lire des indications sur des produits qui sont écrits en taille 8. Heureusement que je l'avais pour l'opération, cela a permis une minutie pour les gestes à accomplir avec les moyens du bord.
Je peux aller au cinéma tranquillement et m'apercevoir lors du retour qu'il a dû pleuvoir, beaucoup pleuvoir. Peu de monde sur la Pantai Kuta mais toujours autant de sollicitations pour me ramener en moto et pour me proposer des substances illicites. Pour une fois, en quittant Beach Walk (centre commercial de Kuta et même de Bali), les boutiques ne sont pas fermées. il est vrai qu'il n'est pas encore minuit.
Demain, il va falloir que j'appelle Made, l'oncle de Wayan, l'employé du Komala, pour négocier un tour vers Ulu Watu et l'un de ses points de vue pour un coucher du soleil. Je repousse un peu la date car je sais que cela sera la fin du voyage et même la fin de Bali.