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LASTDAYS

voyages

Eglise à Kuta

21 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Eglise à Kuta
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Plaque de l'école rue Patimura

20 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Plaque de l'école rue Patimura
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L'école en rénovation (Bali, rue Patimura)

19 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

L'école en rénovation (Bali, rue Patimura)
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BALI 9 : NO REGRET

17 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

La fin approche Non pas la mienne mais celle du Komala Je viens de faire un deposit (une avance) pour les cinq dernières nuits Il va être temps de changer de qualité d’hôtel et surtout de sommeil.

Parlons marchandage. On part pour se renseigner sur le prix des batiks, de meilleure qualité que les sarongs. On va sur le marché après le virage après la longue ligne droite de la Pantaï Kuta (Fred connaît). On commence fort car le prix est annoncé à 120 000 roupies. En demandant si on en prend plusieurs, il chute de 20 000. Puis, dans une boutique, à prix fixes, on arrive à 80 000 roupies. En allant vers le fond du marché, on arrive à 65 000 roupies. La décision est prise, on va voir la dame que l’on connaît et qui nous connaît, dans la jalan Benesari. Elle nous dit 80 000, on lui annonce le prix du marché et lorsque nous partons, on entend 60 000. Quelques jours plus tard, on ira dans la rue Ajurna, où se trouvent les grossistes et la femme nous annoncera … 100 000 roupies !

 

C’est pour le comme le « credit pulsa » (recharge téléphonique qui se fait par simple sms). D’habitude je vais chez le marchand que je connais et qui nous connaît mais il était fermé aujourd’hui. Je me rabats vers la boutique d’en face. Normalement, lorsque vous achetez un crédit de 50 000 ou 100 000 roupies, on vous prend 2 000 roupies en plus pour le service. Le gars me fait la manipulation, je donne un billet de 50 000 et il m’annonce 5 000 en plus. Je le regarde et lui non, 2 000.

 

C’est aussi comme notre cantine de bakso. Il est bien servi, jusqu’à 8 boulettes, boulettes de poulet … normalement. Je n’ai pas osé leur demandé s’ils étaient sûr que ce soit du poulet et non du chien, vu la disparition de 177 000 chiens comme me l’a dit Fred. Après vérification, le chiffre est de 70 000 (https://www.consoglobe.com/bali-chiens-tues-servis-touristes-cg). Ces chiens sont kidnappés le jour et tués la nuit, mais pour certains, c’est une autre mort qui les attend par cyanure, qui se retrouve dans la composition des boulettes et qui peut être dangereuse pour l’humain. Donc pour en revenir à notre charmant couple (lui fait doux et sa femme enceinte est toujours souriante et douce), comme nous y allons souvent, j’ai pu remarquer ce que prenait et payait les clients indonésiens. Eh bien, bien que l’on soit des clients fidèles, voire des habitués, le prix est plus élevé que pour les locaux.

 

Ce matin, tentative d’Uber. Tentative infructueuse pour moi ! On voulait aller dans la rue Ajurna. J’ai téléchargé l’application, je suis géolocalisé, j’ai du wifi à l’hôtel et je rentre les coordonnées. Cela fonctionne puisque je vois les voitures sur le plan, le prix, la durée et le nom du premier chauffeur avec la durée d’attnte … qui affiche 10 minutes. Puis, une ou deux minutes plus tard, le chauffeur change ainsi que la durée d’attente. Puis, une ou deux minutes plus tard, le chauffeur change ainsi que la durée d’attente mais jamais à la baisse. Pour finir, on revient au premier chauffeur avec une durée de 12 minutes. Entre temps, il s’est écoulé une vingtaine de minutes. J’annule la commande. Je sais que je n’irai pas à l’aéroport avec Uber. Il existe une autre application qui se nomme GRAB et qui est le concurrent en Asie d’Uber. Je verrai l’année prochaine.

 

J’ai peu parlé des restaurants durant ce voyage, voici une courte liste de nos expériences. Pour les adresses, désolé mais c’est à l’ancienne que je situe ces établissements. Tout d’abord, la valeur sûre qui est le Kunti 2, restaurant japonais. Je me rappelle encore quelques repas avec Fred, nous mangions toujours assis, sur une des tables basses. Cela n’a pas changé, comme les prix depuis dix ans. Il y a une concurrence sur la Legian, une sorte de cafétéria pour touristes chinois arrivant par car. Il y a du choix mais pas l’ambiance d’un restaurant calme japonais où ceux qui peuvent perturber ce moment sont mes enfants ! Durant toutes les fois où l’on a mangé, il n’y a pas eu un seul touriste dans la deuxième et troisième table basse.

 

Je conseillerai le Warung 44, restaurant indien avec de bon curry, de la viande tendre de poulet. C’est sûr que ce n’est pas du chien car pour les hindouistes, le chien est sacré. C’est une petite cantine de 4 tables qui a un inconvénient majeur, celui de la chaleur, même avec le ventilateur. Malgré la qualité du goût, je décide de ne plus y aller.

 

Sur la jalan Benesari, il y a un restaurant, d’une qualité de mobilier supérieure au précédent (il n’y a pas trop de mal), qui se nomme ORI. On n’y a pas mangé car les prix et la carte était « western ». Croyez le o pas (mais je sais que vous me croirez), durant tout notre séjour, soit un mois, en passant au moins deux fois par jour devant, il n’y a eu que deux fois des clients. On ne devrait pas le revoir l’an prochain si l’on revient.

Sur la Jalan Mataram (après les jus de fruits), les deux premiers warungs proposent des plats indonésiens classiques à des prix très doux (comme ils disent dans les guides). C’est dans ces endroits que j’ai su que la boisson Temulawak coûtait 3 000 et non 4 000 comme dans la boutique de notre hôtel ou 4 500 chez le gentil couple qui vend des bakso.

 

Dans les warungs, ce dont il faut se méfier, outre les boulettes de chiens, c’est le piment. Si vous leur demandait si c’est pimenté, ils vont vous répondre que non et ils ont raison du point de vue de leurs papilles … pas des nôtres. J’ai vu au bakso du gentil couple, un touriste tatoué avec le crâne rasé qui a mis une cuillère de piment (celle qu’ils concoctent) dans son bol. Je l’ai vu ensuite changé de couleur et transpiré ! C’est ce qui est gênant, pour mes enfants et même pour ma compagne qui n’a pu manger des accompagnements tellement c’était fort. Pour l’instant, j’ai toujours pu manger, même pimenté et sans conséquences fâcheuses pour mon transit intestinal.

 

Dernière nuit au Komala avec les coqs que l’on entend vers 2 heures, 3 h et 4 heures du matin. Je ne les regretterai jamais.

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Plantes de Bali

17 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Plantes de Bali
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Fleurs de frangipanier

17 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

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un coucher du soleil à Kuta

16 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

un coucher du soleil à Kuta
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BALI 9 : THE KILLING MOON

16 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Ma nuit s’est bien passée mais le réveil va réveiller mes douleurs. En fait, je pense avoir un nerf sciatique coincé. Les massages même du dos ne résolvent pas ma situation.

Et je dois arrêter d’écrire ce soir car je souffre  trop assis et que je suis fatigué !

...

Je reprends donc le fil de la journée d’hier !

Cela commence au petit déjeuner, mon téléphone m’affiche une page en indonésien mentionnant un touriste. Malheureusement cette page va disparaître ! le relais est pris par Wayan qui me dit qu’un touriste a été retrouvé noyé.

On prend le petit déjeuner et je vois arriver un homme dont le visage me rappelle lointainement une personne. Mais oui, c’est Pascal, un français rencontré en 2011. Voici en résumé son histoire pour ceux qui ne m’aurait pas lu il y a 6 ans.

Pascal a eu deux vies, une avant 36 ans, l’autre après. Il en a une cinquantaine aujourd’hui. Ce changement a eu lieu grâce ou à cause d’un grave accident de voiture. Depuis, il touche une rente qui lui permet de voyager. Il a arrêté sa vie dissolue, vendu ses biens et voyage, sa base étant la Thaïlande.

Dernièrement, il a vadrouillé en Amérique du sud et Amérique centrale. Il n’a pas pu entièrement en profiter car on lui disait et il avait entendu que souvent des touristes pouvaient disparaître en se promenant seul.

Il sera étonné de ma mémoire lorsque je lui parle de son livre. Il avait comme projet un livre qui mêle les 5 sens. Il en a envoyé quelques chapitres a 12 éditeurs et a eu deux réponses dont celle de l’association de Pierre Bergé. Il me dit avoir commis l’erreur d’avoir envoyé la totalité du livre sous forme cd. Son livre fait 1 500 pages avec deux parties « faits passés et fais passer » : la première partie de sa vie et la seconde en quête de spiritualité. Il me dit que s’il avait publié son livre, les bénéfices auraient été versés pour son association pour la scolarisation d’enfants en Asie.

Je lui parle de mon mal de dos et il me dit que Wayan va l’emmener voir un masseur local. Je demande l’adresse à Wayan mais celui partira car il a un problème avec sa moto. Demain, me dis-je.

Nous, on va faire une longue balade vers l’aéroport, celle que l’on avait pas faite l’an dernier car c’était trop loin avec les enfants. On part sous un temps couvert et au retour, il va faire chaud, tout le monde va prendre des couleurs. Durant ce chemin, c’est la succession d’hôtels avec piscine et gazon entretenu avec plus de monde sur les matelas dans l’hôtel que sur la plage où personne ne se baigne.

Les vendeurs de souvenirs, sarongs et autres babioles sont à l’entrée de certains hôtels. Je vois une pancarte pour des massages qui avoisinent le demi-million de roupies (soit dix fois plus cher qu'un massage). Nous voyons aussi de plus près les avions qui atterrissent et le départ de ceux qui décollent avec toujours ce vrombissement.  Sur la digue, on voit des crabes et des pêcheurs à la ligne.

Je propose après cette longue marche une halte à notre hôtel mais ma compagne me dit qu’il est tard, presque 13h, on va donc manger au masakan muslim tenu par des femmes. Est-ce le fait d’avoir pris un encornet géant mais le prix est encore en augmentation.

Au retour ma compagne se sent mal, tellement mal qu’elle vomit. Au bungalow, je croise Wayan qui me dit avoir vu le « father » et que je peux venir avec lui pour un massage. J’accepte tout de suite.

Il habite dans Semyniak dans une petite rue perpendiculaire. Il a un  certain âge, on le croirait sorti d’un film chinois avec sa barbiche blanche, sur les mur trois photos dont une de lui avec deux autres personnes, ils ont le sourire. Je suis en fait avec un ostéopathe local. Ses massages vont être vigoureux. Passé un moment, alors que je suis sur le ventre il replie ma jambe gauche et c’est là que je lance un « aahh ». Par deux fois, il va me demander de toucher le sol avec mes mains en étant debout. Je vais réussir la seconde fois mais je perçois que ma douleur est descendue vers le mollet. Il me dit de venir le revoir dans trois jours au cas où.

Retour au bungalow, on se prépare pour la plage et pour la glace pour les enfants. Alors que nous sommes sur la terrasse du Minimart, on entend une voix forte et on remarque deux hommes qui en tiennent un troisième et le troisième je le reconnais c’est Nawill ! Visiblement les deux hommes qui ont un look rasta ne sont pas contents et ils se dirigent vers le poste de police.

Dans le même temps, je croise Mysti, le français, qui me dit que le vieux monsieur classe de l’an dernier du Komala est dans son hôtel.

Ce vieux monsieur, cela fait quelques années que le voie. Toujours bien habillé, il a de la prestance, une classe. Même âgé, un peu voûté, il garde un air style "british". Je me souviens qu'il partageais un bungalow avec unhomme plus jeune. Mysti me dit qu'il passe ses journées à lire, seul.

Dans notre conversation, je demande alors le nom de son hôtel et il me répond que c’est un appartement. Immédiatement, cela me remémore la réponse de Saïd à cette même question « là-bas, au fond ». J’avais envie de lui dire : " mais tu sais, mon voyage il est booké et même l’année prochaine, je pense être au Lusa ! Pas de crainte que tu es de la marmaille dans ton hôtel !".

Pas trop de baignade car pas de drapeaux pour cause de pleine lune. En rentrant, notre voisin cool que je surnomme THE DUDE et qui a la Balitude, me dit qu’il a vu l’article sur le touriste noyé. Le corps a été retrouvé à 50 km d’ici, il n’avait pas de cheveux et porté une montre. Il n’a pas pu reconnaître le visage de Pol car le corps avait gonflé.

Le père de Pol m’appelle et je prends les précautions pour lui dire qu’un corps a été retrouvé mais la montre ne correspond pas à ce que porté Pol. Je lui dis que je m’occuperai de payer les dettes de son fils avec l’argent par Chronopost avec Wayan.

Le départ du vol de son fils est pour demain mais sans passeport,  je ne vois pas comment il pourrait faire. Il me dit qu’il va appeler la Consul pour savoir que faire pour le corps au cas où. Il me dit que c’était le 4e voyage de son fils à Bali ; fils qui était bipolaire. Il me remercie comme à chaque fois de ce que je fais et je lui réponds que c’est normal.

Ce soir, c’est la pleine lune ou presque. La première que ne verra pas son fils.

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Effet tungstène

15 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Effet tungstène
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Notre vue de notre bungalow

14 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Notre vue de notre bungalow
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BALI 9 : BACK MASSAGE

13 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

C’est arrivé tôt dans le matin, je me suis baissé pour essuyer mon petit et là, j’ai ressenti une douleur que je connais, comme une pointe dans le bas du dos. Je visualise bien.

Patch, cachet et on renonce à notre longue balade vers Semyniak, à la recherche des grossistes de sarongs.

On va faire un repérage d’une salon de remise en forme, version acupuncture. On le trouve, je prends la carte au cas où. Il y a bien des salons – j’en connais au moins deux – qui propose des traitements de santé mais qui dans le même temps mettent sur leur vitrine qu’ils recherchent des thérapeutes.

Ma thérapeute sera Hanna, ce soir, je décide d’aller me faire faire un massage du dos depuis que, à la sortie de la plage, en étant avec Nawill, j’ai eu des picotements dans le pied gauche.

Elle fut étonné de ma demande, ce à quoi je lui dis que ce n’était pas une question d’argent mais de temps. Un massage du dos dure deux fois moins longtemps qu’un massage classique mais dans mon cas, c’était adapté.

Ce soir encore, mes fourmillements continutent malgré le deuxième cachet. Si j’avais du courage, j’irai regarder sur le net la gravité d’avoir des fourmis dans pieds sans être dans une position qui la génère. J’opterai pour un nerf coincé.

Ce soir, je vais me coucher tôt, beaucoup plus tôt que d’habitude.

Côté rencontre, nous avons revu un lifeguard qui aimait bien mon aîné lors de notre premier voyage à trois. Il nous a reconnu. J’ai un peu discuté avec lui.

Nous l’avons rencontré car nous avons remonté la plage vers Semyniak à la recherche des crabes. L’an dernier, dans un endroit où coulait de l’eau vers la mer, il y en avait des centaines, des petits. On n’a pas retrouvé cet endroit mais dans une partie de la plage, on a pu en voir des dizaines. J’en ai même pris un dans ma main pour le mettre dans celles de mes enfants, pas très rassuré au début.

L’ambiance change du côté de Semyniak, personne sur la plage et peu de personnes sur les transats. Je remarque qu’il y a eu des changements avec des bars qui donnent une vue sur la mer. Certains d’entre eux sont esthétiques : parasols en couleurs avec de gros coussins multicolores (avec des billes de polystyrène)     . Je n’aime pas cette ambiance d’autant plus qu’il y a de la musique.

Sur le chemin, deux jeunes filles nous disent bonjour en français. Ma compagne croit reconnaître un couple mixte dont l’homme aurait pris un coup de vieux. Je ne suis toujours pas physionomiste ! Par contre, je reconnais Saïd qui va non pas assister au coucher du soleil (il n’y a pas de soleil) mais finir sa journée dans cet endroit où l’on doit rencontrer beaucoup de français.  

Sur la plage, des jeunes jouent à se lancer une balle de rugby (plus petit qu’un ballon de rugby). Il y en avait un qui avait des cuisses disproportionnées d’avec son corps, c’est-à-dire vraiment développées et vraiment musclées, comme son corps. Bon, ce n’était pas non plus Thor ! Il ne semblait pas être tatoué !

J’allais oublier de vous dire que c’est la deuxième journée consécutive sans drapeaux donc avec un fort courant. Ciel encore couvert, on perd un degré par rapport au matin. Les vagues sont belles et fortes.

Ce soir, ce fut soirée crêpes ! Au début de la rue Mataram (celle à droite après les jus de fruits), il y a un stand de vendeur de crêpes. Ils sont deux à alterner les jours. Il y a des crêpes sucrées et des salées. Ces dernières sont grasses. En effet, à partir d’une boule de pâte, le monsieur comme un pizzaïolo fait virevolter la pâte et y insère les ingrédients. Je ne me souvenais plus que sapi signifiait vache. A Bali, ils sont hindouistes mais il mange de la vache.

L’hôtel Komala a reçu le Chronopost du père du Pol. Wayane a pu réceptionner l’enveloppe puisqu’il avait le passeport de Pol. Il lui a suffi ensuite de signer avec sa carte d’identité. Normalement, le père devrait m’appeler demain.

En revenant à l’hôtel, on a revu le vieux monsieur qui ne va pas du lit au lit mais de son bungalow au restaurant et du restaurant Komala à sa chambre au Komala. Les yeux souvent rivés sur son ordinateur. J’aimerai bien lui demander ce qu’il regarde. Une fin de vie à Bali est toujours une fin de vie … mais au soleil.

On a presque fini les courses pour la fin du voyage. Mon aîné compte les jours qui nous sépare du Lusa pour aller dans la piscine. Cela sera aussi le départ pour regarder des dvd. Cette année – contrairement à l’an dernier – il n’y a pas eu de demande après la douche. Ici et c’est dommage pour nous Cars 3 sort le 16 août soit trois jours après notre départ. Tiens, je commence à citer le départ.

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Une boutique locale pour locaux rue Mataram

13 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Une boutique locale pour locaux rue Mataram
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BALI : ATTENTE

10 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

On aurait dû partir à Ulu Watu et on n’est pas parti à Ulu Watu.

Ce matin, je téléphone à Made notre chauffeur pour lui rappeler que l’on faisait un tour avec lui cet après-midi. Visiblement, il avait oublié ou prévu une autre course. Pas grave, report de deux jours.

Je reporte donc aussi ma coupe de cheveux. Je me suis rarement fait couper les cheveux à la tondeuse. Mis à part l’armée, je n’ai pas de souvenirs. A parti de ce moment-là, qui est une longue période, je ne suis plus allé dans les années 90 chez le coiffeur. Uniquement en voyages. C’est écrire que j’ai voyagé. Une seule fois j’y suis allé, lorsque j’ai eu mon deuxième fils, car étant né en mars, il ne pouvait pas prendre l’avion. Enfin si, mais c’est déconseillé.

Cette année, j’ai décidé avec mon nouvel emploi de passer chez le coiffeur du coin en demandant la tondeuse (« machine »), taille 3 (oui, je ne vais pas prendre la taille 2, sûrement type militaire ». J’ai trouvé mon salon, j’y ai pris un rendez-vous oral.

En passant devant le restaurant Komala, j’ai remarqué un monsieur d’un certain âge qui est toujours à la même table, soit devant son ordinateur, soit devant son portable. Il est vouté. Je me suis enfin souvenu de lui : c’était le vieux monsieur de l’an dernier qui avait du mal à marcher, à se déplacer, il semblait avoir vieilli.

Ce soir, j’ai dû allumer la lumière extérieure de certains bungalows car il faisait vraiment sombre. Beaucoup de personnes ont quitté l’hôtel dont Greg qui m’a laissé une lettre avec ses coordonnées, toutes ses coordonnées (adresse, téléphone, téléphone de sa femme, mail de sa femme) m’invitant même à les donner aux parents de Pol.

Le père de Pol m’a appelé. Je lui ai dit que nous ne l’avions pas vu depuis deux jours, la dernière fois, il se baignait et qu’il devrait appeler le Consulat. Pas de nouvelle de ses envois d’argent de Chronopost. Je lui ai dit que Greg avait vu ses tablettes de médicaments pas entamés et il m’a dit qu’il les avait en double. Il ne semblait pas si inquiet que cela. Pour l’instant, ce n’est pas à moi de lui annoncer la nouvelle.

Le patron du Komala Indah 2 Beach Inn, je ne l’apprécie pas. Ce que je n’ai pas apprécié c’est son ton lorsque je voulais faire lnternet et qu’il m’a dit que son hôtel était différent du Komala Indah 2. Oui, c’est son ton. J’avais envie de lui dire « je vais pas te le voler ton Internet ! ». Il gère deux fois trois chambres qui étaient le repère des français, des jeunes français l’an dernier. Ce temps-là est révolu.

Le boss qui ne fait pas grand-chose le matin et encore moins l’après-midi car je le vois surfer discute avec une jeune femme blonde. Je comprends vite par l’accent de la fille et sa bonne diction qu’il parle de Pol. Le patron dit qu’il a surfé cet après-midi mais que sa planche a touché quelque chose et que cela n’était pas une bouteille car la mer est propre. Il pensait à un corps. Un corps on en a retrouvé un, celui d’un ukrainien qui a sûrement été frappé par sa planche (il avait encore la « laisse » aux jambes) et qui en est mort. Son corps a été repêché au loin quelques jours plus tard.

Le patron dit qu’une personne lorsqu’elle se noie reste sous l’eau jusqu’au moment où le corps remonte après que ce dernier soit rempli d’eau. La fille avait croisé Pol quelquefois et son commentaire fut le même que tout le monde : « comment a-t-on pu laisser une telle personne toute seule pour ce voyage ? ».

Pour l’instant, il n’y a pas de corps, une simple disparition mais dans des conditions dangereuses. Une femme européenne qui a une petite fille métisse avec un indonésien nous a raconté la scène suivante.

Un homme se baigne nu à ce qu’elle croit car en fait c’est son bermuda qui est descendu. Il nage, nage et soudain une, deux, trois, quatre vagues. Il est pris dans la première. Elle ne le reverra plus. Même si un lifeguard en scooter viendra. Trop tard. Une personne valide peut peut-être s’en sortir mais une personne qui a dû mal à penser et à coordonner ses mouvements, c’est plus problématique.

Ce qui est étrange, c’est que les deux fois où le scooter des mers est sorti, j’ai aidé à le remonter sur la plage … sans savoir que c’était pour Pol.

Plus réjouissant, la redécouverte de notre cantine dans la jalan Mataram (après les jus de fruits, la première à droite, le restaurant se situe dans le côté droit, faisant face à une autre cantine avec un mobilier plus élaboré). La carte est étoffée et je demande, une fois n’est pas coutume, du porc. Comme je ne sais pas comment cela est cuisiné, je choisis le plat le plus cher (20 000 roupies) mais la jeune femme revient en me disant que cela n’est pas possible, je prends l’autre façon de cuisiner. Et oh surprise, du Temulawak. Mes enfants sont contents et moi aussi. Eux plus que moi car ils vont pouvoir prendre encore des capsules qui est dans le réservoir du frigidaire. Oui, ils font la collection de capsules ! Pour 3 €, on a mangé et bu (Temulawak à 3 000 roupies au lieu des 4 000 de la boutique à-côté de notre hôtel).

Le soir, c’est bakso avec la collecte des capsules données par le mari de la dame au regard si gentil, avant que le tout petit ne veuille un maïs.

On va voir Nawill. Sa copine musulmane qui vend des cacahuètes et des boissons est là. Mes enfants, on droit à deux petits paquets. Nawill a pris à manger, il a du riz et du poulet dans des feuilles de banane. Il en a deux, il m’en propose une. Je refuse d’abord parce que je n’ai plus faim mais surtout je ne veux pas abuser de sa gentillesse. Ils ont un véritable sens du partage, ce n’est pas la première que cela m’arrive de vivre cette situation. Je me souviens, il y a fort longtemps, chez mon marchand de noix de coco, un gardien de parking, qui venait et qui un jour, alors qu’il fumait me proposa une cigarette. Lui qui ne devait pas gagner beaucoup était dans le partage, sans aucune arrière-pensée.

Aujourd’hui, les prévisions météorologiques ne sont pas trompées : ciel nuageux avec une bruine mais du côté de Denpasar. Coucher du soleil sans soleil à cause des nuages. Cela devait sûrement être nuageux du côté d’Ulu Watu. Il faudra encore que j’attende deux jours. Pour le meilleur.

Demain tentative d’Uber !

 

 

 

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BALI 9 : GREG

9 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Enfin, j’ai rencontré un couple de jeunes français qui aiment Kuta.

Des voyageurs, des vrais : leur périple à commencer en Inde, puis Vietnam. Ils ont parcouru Bali et ils apprécient Kuta. On les a rencontrés au restaurant muslim (lorsque l’on tourne à gauche au carrefour du Frog), juste après l’HotelBenesaya 2 (hôtel avec piscine pour 150 000 roupies mais cela fait ancien building). Si vous n’avez pas trop d’appréhension avec le piment, un large choix s’offre à vous pour un prix défiant presque toute concurrence.

Car ce qu’il y a d’étrange, c’est que le prix peut varier dans des fortes sommes sans que le changement dans l’assiette ne se voie. Une note a presque doublé alors que j’avais seulement pris un encornet géant au lieu d’un petit. Cela est arrivé à Fred, il  y a très longtemps avec moi : je l’ai emmené dans mon masakan muslim avec une bonne sauce de noix de coco avec du poulet. Lui, il a pris des crevettes, et le prix de son repas s’est vraiment envolé. Ce masakana ensuite fermé, puis réouvert puis fermé. L’inconvénient c’est que la nourriture étant pimenté avec en plus une chaleur dans ce restaurant ouvert

Une triste nouvelle aujourd’hui, Pol était parti faire du surf hier. Il paraîtrait qu’il soit revenu sans son surf mais en ambulance. On le croise vers 10 heures du matin et nous dit qu’il va aller voir la course des bébés tortues car on lui en avait parlé hier. On lui dit qu’en fait, la course débute à 16 heures. Vers 16 heures, il décidera d’aller se baigner pour en pas revenir.

Comme Kuta est petite, une dame anglaise qui travaille à Singapour et qui a une fille avec un indonésien, l’a vu non pas prendre une vague mais se faire prendre par une vague et ne pas revenir. Elle en a informé les lifeguards qui n’ont rien trouvé. Le scooter des mers est parti en reconnaissance mais rien. Ce qui est étrange, c’est que deux jours de suite, j’ai aidé à remonter le scooter des mers qui avait sûrement dû aller rechercher Pol, deux jours de suite. Enfin, ce soir, Pol n’était pas rentré.

J’ai oublié de vous dire qu’un jour, je n’étais pas content mais vraiment pas content, voire énervé. Dans la zone des nageurs, il y avait comme d’habitude des surfeurs et comme d’habitude, il n’y avait pas les lifeguards !

Une fille prend une leçon dans la zone des nageurs et je vois arriver son surf, son grand surf sur mon fils. Là, je crie « stop ». La fille ne sait quoi faire, je dois lui dire que c’est une zone de nageurs ; par contre son moniteur indonésien ne la ramàne pas et je le vois partir vers la zone des surfeurs.

Il nous arrive souvent de croiser ce vieux monsieur qui a du mal à marcher, tellement de mal qu’il a une canne. Il était déjà là l’an dernier mais son état s’est dégradé. Je reparlerai plus tard de ce monsieur.

Greg est venu me voir ce soir pour parler au sujet de pol. Greg est australien, la cinquantaine, il est venu sans sa femme et part bientôt pour une île avant de revenir le 26 août ici. Greg a été l’ange gardien de Pol : il lui  a fourni de l’eau, de la nourriture, était prêt à lui prêter de l’argent, à laisser un message sur e répondeur de ses parents (en vain), il savait que Pol prenait des cachets un pour la dépression, l’autre pour la schizophrénie (avec Internet on sait vite le but de ces molécules).

C’est Greg qui m’a donné les coordonnées de ses parents et qui ira deux jours plus tard à la police faire un signalement d’une personne disparue. De mon côté, je vais appeler demain le Consulat. Mais comme il n’a pas d’interconnexion entre les services, les lifeguards vont savoir qu’une personne a disparu en mer, la police va avoir un signalement mais sans connexion.

Greg me donnera ses coordonnées, toutes ses coordonnées même l’adresse mail de sa femme pour que je lui donne des nouvelles lorsqu’il partira. Il se propose même d’aider les parents de Pol au cas où.

Et toujours cette même question : « comment a-t-on pu le laisser partir ? » Autre question, mais la réponse est plus simple : « pourquoi un australien va-t-il aider un français qu’il ne connaît pas ? ». Ce n’est plus de la Balitude à ce niveau là.

 

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BALI 9 : SAVE BABY TURTLES

8 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

C’est la nuit. Les bébés tortues doivent être loin mais elles ne doivent pas dormir comme je vais le faire bientôt.

De passage à Kuta et si vous avez la fibre écologique et encore enfantine, il faut au moins voir le lâcher de bébés tortues.

Remontons dans le temps, lors de mon premier voyage en Indonésie. De passage à Bali, je vois dans un restaurant un plat à base de tortue. Je le confesse, j’y suis entré. Circonstances atténuantes, c’était au début des années 90.

Depuis le nombre de tortues s’est raréfié avec comme conséquence l’interdiction de ce plat – pas toujours respecté par les indonésiens dans certains endroits.

En 2008, une société s’est créée en vue de sauver les tortues en collectant les œufs pondus sur la plage de Kuta et des environs et en relâchant les bébés tortues. De mémoire 132 000 œufs récoltés pour un lâcher de 122 000 bébés tortues.

Sur le guide pour les enfants, il est écrit qu’une sur 100 arrivera à l’âge adulte, ce n’est pas ce que dit le monsieur dans son mégaphone, c’est une sur 1 000 !

Au début des années 2000, il faisait payer le fait de « parrainer » une tortue lors de son lâcher puis il y a eu un changement de cap en faisant cela gratuitement, simplement avec des dons. La question dans cette île où la corruption existe dans presque tous les coins de rue « l’argent sert-il vraiment à aider la cause animale ? ». Quoi qu’il en soit, cette association a au moins le mérite d’exister et de donner aux enfants des souvenirs en même temps que de sensibiliser sur la destruction de notre faune.

La course pour les bébés tortues commence à 16 heures par la distribution des tickets. Auparavant, il fallait attendre pour avoir sa tortue et sûrement que de nombreuses personnes attendaient pour rien. Vers 16h20, c’est la remise du bébé tortue dans un petit bac en plastique avec de l’eau. Il ne faut pas toucher la tortue sauf mettre sa main sur le haut pour l’empêcher de sortir, s'il lui en prenait l’envie.

Puis, on se met en ligne, une longue ligne, qu'il ne faut pas dépasser tant que les tortues n'ont pas encore atteint la mer. On entend le vieux monsieur dire avant "screw down, screw down" ce qui signifie "asseyez-vous".

Aujourd’hui, c’est un lâcher de 300 tortues. Cela tombe bien, on est un dimanche, il y a toujours plus de tortues ce jour-là.

Le vieux monsieur au mégaphone dit que l’on peut donner un nom à notre tortue. L’an dernier, les tortues de mes enfants n’étaient pas vaillantes mais cette année, elles ont dû entendre parler de CARS 3. On descend tous sur la plage sur une longue ligne en suivant les instructions : se baisser, attendre le signal pour mettre la tortue sur le sable, ne pas dépasser la ligne et ne pas bouger lorsque les vagues pourraient ramener des tortues. Mon aîné va voir sa tortue avançait, avançait jusqu’à toucher une vague et disparaître. Il en gardera des souvenirs et un autocollant. Des souvenirs car s'il me demande si sa tortue a été la première à atteindre le rivage, je lui dirais que oui. Cette fois, il a eu une tortue dynamique.

Les bébés tortues vont nager pendant 60 heures, ensuite elles devront trouver à manger et éviter les prédateurs. Je me plais à penser que mes enfants raconteront à leurs enfants que s’ils retournent à Bali, ils verront les petits de la tortue qu’ils ont mises à la mer !

Car les tortues ont comme un gps et dans un quart de siècle, elles reviendront pondre à l’endroit où elles sont nées.

Dans 25 ans, juste la période où l’année prochaine je fêterai ma première venue en Indonésie !

 

 

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BALI 9 : BALITUDE

6 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Lorsque j’ai écrit que cela avait été pour moi un choc de voir le mur de Berlin dans le parc du Komala avec sa cuisine transformée en chantier, j’ai eu ce commentaire fort à propos de ma soeur qui me disait : « il va falloir que tu changes d’endroit pour retrouver la Balitude ».

Tout de suite, j’ai accroché sur ce néologisme, contraction entre Bali et attitude. Avoir la Bali attitude ou même mieux la ressentir.

Pas facile à décrire car il n’y a pas de recette.

Mon voisin du bungalow de gauche a la Balitude. Un taiseux qui a toujours le sourire, qui lâche quelques mots, qui va courir le long de la plage. Je le surnomme The Dude.

Saïd a la Balitude ; toujours souriant, positif, dynamique, se contentant de peu.

Le geek de l’année dernière n’avait pas la Balitude. Il en avait tous les aspects mais il ne l’avait pas. Et pourtant qu’il était heureux au coucher du soleil avec sa copine indonésienne. Je suis sûr qu’il y croyait. Non, il n’y aura pas de neige à Noël pour lui et sa copine, dès qu’il sera parti, elle en aura trouvé un autre. Il faut bien vivre. Il avait seulement l’illusion de la Balitude.

La Balitude c’est de se promener le long de la plage vers le coucher du soleil (ou le lever du soleil) et de regarder ce qu’il se passe et la vie qui passe. Il y a des surfeurs, des nageurs, des petits, des grands, des grandes vagues, des indonésiens, des touristes, des matchs de football (en nette baisse), des groupes de javanais, des amoureux, des futurs amoureux, des tatoués, des tatouages hennés, des avions qui atterrissent, des avions qui décollent, des cerfs-volants, des drones,  des chiens (en nette baisse), des lâchers de bébés tortues, des sourires,  de la vie, de la vie qui apporte le sourire.

La Balitude c’est dans l’endroit le plus touristique qui soit, soit Kuta, de faire des rencontres avec des locaux avec qui vous allez créer une amitié sans contrepartie. Je pense à Moktar et à son frère Nawill. J’ai remarqué que lorsque je faisais des cadeaux, ils en étaient étonnés. Ils n’étaient pas habitués de ce geste. La Balitude c’est de rentrer aussi dans ce partage mais pas que du matériel. Nawill souffrait, je lui propose mes médicaments alors que je pouvais aussi souffrir des dents dans ce cas précis.

La Balitude, ce n’est pas d’avoir un sourire hébété et de dire merci lorsque l’on vous arnaque. On est dans un endroit vraiment touristique. Mais, avec l’expérience, la connaissance du terrain, on peut non pas en rire mais en sourire.  Tirer parti des expériences comme des leçons.

La Balitude, c’est de partir avec Fred en scooter faire le tour de l’île au hasard ou presque des jours, en sachant qu’il devait m’attendre car je n’étais vraiment pas rassuré sur cet engin et avec la circulation. La Balitude, c’est de vivre ses rêves, celui de Fred d’atteindre le niveau zéro du Kawa Ijen en passant par la forêt, sur un chemin qualifié « d’impraticable » par le guide (non, pas celui français).

La Balitude serait de penser aux personnes qui nous ont quitté mais sans tristesse avec un vent chaud qui nous réchaufferait de leur absence. On ne peut pas arrêter les vagues mais on peut apprendre - non pas pour moi -  à surfer et entretenir cette Balitude.

La Balitude se ressent, se vit à Bali.

Essayer tout à l’heure ou demain de sortir avec le sourire dans la rue. Regarder les gens que vous croisez. Je ne dis pas qu’ici tous ont le sourire mais ce soir, en sortant de la « porte » de la plage, un indonésien vient me parler, me parler de Pol. Il l’avait rencontré. Alors pourquoi est-il venu me parler, je ne sais. Peut-être savait-t-il que j’étais français. Dans ses propos, il y avait une compassion.

Bali change mais mon état d’esprit de ne m’être jamais, mais jamais lassé d’un seul coucher de soleil est toujours présent. Bali changera encore, pas dans le bon sens pour les voyageurs petits budgets mais il restera toujours des îlots de résistance et des connexions qui se feront encore par le regard, par quelques mots, par des phrases, par des retrouvailles, par les vagues.

La Balitude serait comme la phrase sur le blason indonésien : l’unité dans la diversité.

Car à la fin, comme il était écrit au fronton du Hard Rock Café Bali : « à la fin, l’amour que nous donnons sera égal à l’amour que nous recevrons ». C’était extrait d’une chanson des Beatles. Bali m’a beaucoup donné, c’est aussi l’un des raisons pour laquelle je reviendrai.

 

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BALI 9 : POL

4 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

L’an dernier, le personnage de l’été était le geek que l’on croisait à chaque coucher de soleil. Comme il avait le sourire, comme il avait l’air heureux avec son indonésienne, sûrement son plus bel été (au geek, pas à l’indonésienne !). Il était dans l’illusion de la balitude.

Cet été, on change de registre, on a un champion du monde et il est français, franco-suisse, il s’appelle Pol mais son histoire ne prête pas à sourire, pas du tout.

C’est donc cet énergumène que l’on a entendu chanter tard dans le soir. On l’a eu deux nuits comme voisin. Puis, il est parti et revenu mais dans un autre bungalow.

Entre temps, il a perdu son portable et sa carte bleue. L’argent de la vente de son surf a aussi disparu car mentalement cette personne n’est pas stable.

POL mesure environ 1.75 mètre, d’allure sportive, il a un bermuda qui laisse voir le bas de ses fesses et porte souvent une casquette. Ses tshirts trahissent de la musique punk mélodique (il m’a dit tendance Greenday – je ne connais pas ce mouvement musical).

A l’arrière de son crâne, on peut voir des cicatrices mais ce qui marque c’est son regard vide et fixe. J’ai aussi remarqué ses tremblements sur l’une de ses mains. Il est de Brest mais sa mère est suisse, ils ont habité à Bâle. Il m’a dit qu’il avait un de ses oncles qui était milliardaire et que lui l’était aussi. Il se dit professionnel du surf, connaît Biarritz, Hawaï.

Il dit que son père va lui envoyer sa carte bleue et le code par sms. Avec lui, on ne sait pas ce qui est vrai. Pour l’instant, il vit à crédit sur l’hôtel Komala qui lui a demandé son passeport, il a aussi une dette au restaurant du Komala. Heureusement pour lui, il a un ange gardien qui se prénomme Greg.

Greg est australien, il doit avoir la cinquantaine, bien bourru mais bienveillant. Il lui offre des repas, de l’eau, est prêt à lui avancer de l’argent, cherche de personnes indonésiennes pour jouer les nounous honnêtes d’un garçon qui doit avoir une trentaine d’années et qui semble déconnecté.

Comme je l’ai vu, il aborde des indonésiens pour parler avec eux. L’argent de sa planche, il l’a sûrement  distribué lors d’une soirée. Il est allé dans un salon de massage non pour se faire masser (il n’a pas d’argent) mais pour discuter avec les gentilles masseuses qu’il effraye.

Son discours peut tourner en boucle, comme un répétition. Lorsque je l’ai croisé lors d’un petit déjeuner, il m’a parlé en français de la prochaine coupe du monde de rugby en 2020 (je crois) et d’une prolongation accordée au pays de Galles. Ensuite, il s’est mis à parler en anglais. En tous cas, il connaît Will Smith et sa famille car j’ai un loosy tshirt sans manche que l’on m’a offert avec la photo de la famille Smith au-dessus de laquelle est écrit THE SMITHS (groupe mythique des années 80 avec le chanteur Morrissey). Bien entendu, ce tshirt, je ne le porte qu’à Bali et je le laisse même dans le sac à l’hôtel.

Ce matin, Pol voulait venir avec nous voir la course des bébés tortues mais il voulait y aller le matin alors que ce n’est qu’à partir de 16 heures. Il a préféré aller nager. Aux dernières nouvelles de Greg, il aurait été secouru mais depuis on ne l’a pas vu. Hier, il paraît qu’il est revenu à l’hôtel en ambulance car il surfait. Il dit aussi se faire sponsoriser par une marque de surf.

Ce soir, j’ai fait ma bonne action, j’ai appelé les numéros que Greg m’avait donné. Au bout de 4 tentatives, je suis tombé sur son père qui m’a dit qu’il avait envoyé deux Chronopost qui allaient arriver. Il était au courant de la perte du portable et de la carte bleue qu’il a préféré – vu la semaine prochaine – ne pas lui envoyer. Je lui ai parlé de l’état mental préoccupant de son fils et il m’a dit qu’il prenait (ou devait prendre) des cachets.

Je n’ai pas cru la version indonésienne que son état venait de l’alcool. Enfin, je souhaite pour lui qu’il ne boive pas pour ne pas interférer avec des médicaments qui devraient le stabiliser.

La question que l’on se pose tous ici, c’est « comment laisser partir une personne comme cela ». La corollaire va bientôt être « comment va-t-il pouvoir rentrer en France ? ». Dun côté, il doit savoir prendre l’avion et assurer les correspondances.

Il a de la chance d’être en Indonésie, dans un quartier restreint où les tentations sont présentes mais limitées. Il est tombé pour l’instant sur de bonnes personnes mais pour combien de temps.

J’ai vu un indonésien le raccompagner à sa chambre et lui donner des conseils. Mais, c’est comme une personne qui a une idée fixe et qui la suit. J’ai revu ensuite cet indonésien au volant d’une belle voiture avec femme et enfant.

Ah oui, Pol a aussi perdu sa clé. Sa nouvelle clé, il la met sous son paillasson. Hier, Greg m’a dit « exhausted ». Ses connaissances lui disent qu’il est bête, qu’il ne devrait pas tant en faire.

Pour ma part, demain je vais parler au staff du Komala pour qu’ils interceptent l’argent et qu’il fasse le change avec moi, qu’il paye ses dettes, qu’il booke son taxi pour l’aéroport et s’arranger pour lui donner une somme par jour. Si je ne le croise pas demain, j’envoie un mail à son père pour qu’il contacte l’ambassade à Jakarta qui contactera le consulat.

Son père semblait connaître la situation mais je ne crois pas qu’il perçoive l’aspect critique où se trouve son fils. On a aidé du mieux que l’on pouvait faire, ensuite on ne peut pas lutter contre l’inéluctable.

Mis à part cela, je pense que je n’ai pas emporté de deuxième short ou alors je l’ai perdu ou alors c’est notre laveuse qui l’a perdu. Une photo dans l’avion prouve que j’avais bien le short que je porte et donc que j’ai bien oublié celui acheté en France. Heureusement, j’ai un bermuda prévu dans ces cas-là en attendant que j’aille m’acheter dans les jours à venir.

En passant dans la rue de Patimura en allant boire un jus de sosroup (un gros fruit avec des piquants), on a vu notre linge séché dans la rue (avec voitures qui passent !). Mais lorsqu’on le déballe, il a toujours une odeur de propre.

Cet après-midi, deuxième tentative de voir un lâcher de bébés tortues. On devrait avoir plus de chances qu’hier car on est dimanche et que les bougres de la société de protection des tortues savent qu’il vaut mieux faire la course des bébés tortues le jour où il y a le plus de monde.

 

 

 

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BALI 9 : SUIVEZ LE GUIDE

3 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

A chaque voyage, j’achète un livre, un guide sur le pays visité. J’en ai une étagère sur les divers pays de l’Asie du Sud-Est. Il me manque le Vietnam et Macao. Depuis que je retourne sur Bali, j’ai arrêté la collection Lonely Planet. En fait, j’en ai deux un pour l’Indonésie et un autre sur Bali qui date tout de même de 2007. Lorsque l’on voyage dans un pays, soit vous restez peu de temps dans un lieu et vous n’avez pas besoin de guide, soit vous restez longtemps et vous n’avez pas besoin de guide. Je me range pour Kuta dans cette seconde catégorie, je connais assez d’adresses d’hôtels à petit budget pour m’en passer.

Cette année, j’ai acheté un petit guide tant dans le format que dans le nombre de pages (90  environ) qui s’appelle Le guide des enfants Bali. Il en existe pour d’autres destinations. C’est à partir de ce guide que je vais vous donner, ce que j’ai peu fait, des informations sur Bali.

Bali est l’une des 13 466 îles d’Indonésie, l’un des plus grands pays d’Asie. L’île est traversée par une chaîne de volcans dont le plus haut est le Gunung (plus de 3 000 mètres).

Le climat est agréable, il fait chaud toute l’année car l’Indonésie est située autour de l’équateur. Il y a deux saisons, la saison sèche (entre mai et novembre) et la saison humide où il fait plus chaud avec des averses en fin de journée.

Le sol au sud des volcans est tellement riche et l’irrigation tellement abondante que certaines zones peuvent donner jusqu’à 3 récoltes de riz par an.

Le nom du pays Indonésie vient du grec : l’île des indiens.

La capitale de l’Indonésie est la mégapole Jakarta (île de Java), la capitale administrative de Bali est Denpasar. La population s’élève à Bali à 4.3 millions d’habitants, le taux d’alphabétisation est de 93% et l’espérance de vie de 71 ans.

Bali a été une île isolée du monde pendant 7 siècles (après Jesus Christ), il y a eu une ouverture au monde extérieur jusqu’au 13e siècle. Au 16e siècle, un hollandais découvrir l’île, l’île deviendra indépendante en 1949. L’Etat sera vite corrompu surtout sous l’ère Suharto un militaire qui prend le pouvoir en 1965 et le quittera en 1998. De nombreux problèmes subsistent dans de nombreuses régions d’Indonésie et l’on se souvient de l’attentat qui fit 202 morts dans l’explosion d’un discothèque. Le tourisme avait chuté faisant péricliter de nombreux hôtels. Avec le développement de certains pays, il y a un regain de tourisme, même si la durée des séjours baisse et que les dépenses stagnent. La nouvelle clientèle est indienne et coréenne.

Si l’Indonésie est le premier pays musulman au monde, 9 personnes sur 10 sont indouiste. Cette religion est basée sur la réincarnation des êtres. Par contre, les balinais mangent du bœuf alors que pour la plupart des hindous la vache est sacrée. On peut aussi voir des panneaux avec un dessin de cochon Babi guling (bébé cochon) signifiant qu’ici on est balinais et pas musulmans. Tous les 35 jours, les Balinais célèbrent un bien précieux, comme les arbres, le fer, les ombres, ces fêtes se nomment Tumpek. Tous les 100 ans, l’Eka Dasa Rudra est la fête la plus importante pour les Balinais : durant 11 semaines, 11 démons doiven être transformés en esprits bienveillants pour préserver l’équilibre du monde. Le 17 août est un jour férié en Indonésie pour célébrer l’indépendance du pays, ne pas prévoir de bouger ce jour là !

Les Balinais utilisent des épices et du piment pour relever les plats. Le sambal est une sauce à base de piment d’une couleur plus claire que le ketchup. Il existe une sauce « ekstra sambal », je ne veux même pas la tester. Même lorsque vous dites « tidak sambal », c’est épicé !

Les enfants vont à l’école à partir de 6 ans. L’année scolaire commence fin juillet-début août et se termine fin juin. Il y a des vacances en milieu d’année (fin décembre à début janvier) et pour certaines fêtes religieuses. L’école est obligatoire de 6 à 15 ans, les enfants portent un uniforme différent selon les jours de la semaine. Seul le primaire est gratuit mais coûte cher aux familles (achat du matériel, uniformes, …). Les élèves vont à l’école du lundi au samedi, ils arrivent le matin vers 7 heures et y restent jusqu’en début d’après-midi (13h – 14 h). tous les ¾ d’heure environ ils changent de matière. Ils ont deux pauses pour se détendre et prendre leur repas qu’ils apportent souvent de la maison ou qu’ils achètent à des vendeurs ambulants devant l’école. A Bali, la fin de l’école serait plus proche de midi et selon Fred, à l’école primaire, ils apprendraient le strict nécessaire.

Plusieurs cérémonies marquent la première année d’un Balinais. Durant ses premières semaines, le bébé est considéré comme un être divin. Jusqu’à la cérémonie d’entrée dans la vie (105e jour), il n’a pas encore de nom il ne peut être posé  par terre car le sol est impur.

Le prénom des Balinais suit un ordre précis Wayan, Putu ou Gede (prnéom de garçon) pour le premier, Made ou Kadek pour le deuxième, Nyoman ou Komang pour le troisième, Ketut pour le quatrième. S’il y en a un cinquième, on revient au prénom de l’aîné. Le passage de l’enfance à l’âge adulte se fait au cours d’une cérémonie ; le prêtre lime les dents de devant de l’adolescent chassant ainsi ses vilains défauts animaux comme la jalousie et la colère. Les ogres, les démons, les chiens ont des dents pointues, voici la raison du limage !

Les chiens sont les mals-aimés. Ils sont parfois maigres et malades. Fred s’était fait voler son chien qui a dû être vendu pour être transformé en boulette. 177 000 chiens selon Fred (mais on peut le croire) ont été tués. Un article sur net existe (pas pu le lire encore : « touristes mangent des boulettes de chien à leur insu »). Il y a bien moins de chiens sur la plage à Kuta ; par contre je vois bien plus d’indonésiens avoir des chiens, il y a même un vétérinaire à Denpasar.

Pour finir du pratique. En tant que français, on n’a pas besoin de visa (c’est récent) si notre voyage dure 30 jours sinon c’est 30$ à l’arrivée. Le décalage horaire est de + 6 heures par rapport à la France (lorsqu’il est 18 heures ici, il est midi en France). La monnaie est la roupie indonésienne, en ce moment pour un euro, on a 15 570 roupies au change (en nette augmentation depuis notre arrivée – 14 600 à l’aéroport). Notre chambre au Komala (un grand lit + un matelas) coûte 150 000 roupies, au Lusa c’est 325 000 roupies (mais standing différent et véritable petit déjeuner avec une piscine). On peut manger un nasi goreng (plat national à base de riz) pour 20 000 roupies, une Bintang (bière locale) coûte 25 000 roupies (30 000 pour le 50 cl), un taxi à la journée 300 000 roupies. UBER est arrivé sur Bali, au moins sur Kuta. Il y a différentes coupures de billets : 100 000, 50 000,  20 000, 10 000, 5 000 et 2 000 ; il y a aussi des pièces 1 000, 500, 200, 100 et plus difficile à avoir 50 et 25.

Comme je l’ai déjà écrit, lorsque vous faisiez le change auparavant, il fallait demander de la petite coupure de 50 000 car il était (en 2004) difficile de « casser » un billet de 100 000 sauf dans le centre commercial Mata Hari ou pour payer une agence de transport. Tout cela a disparu et il vaut mieux, vu l’augmentation des prix demander de la grosse coupure. Les temps ont changé !

A demain pour la suite de nos aventures actuelles !

 

 

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BALI 9 : LE RETOUR DES CONNAISSANCES

1 Août 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Que de rencontres aujourd’hui !

J’ai revu l’australien qui loue le bungalow – à l’année - à l’opposé du notre. Il est encore avec son fils métis. On n’a jamais vu la mère. Il est toujours en moto avec deux casques. Je pense qu’en Australie, les enfants sont en vacances.

On a croisé notre voisin de droite, celui qui a remplacé le français retardé. Il n’est pas du genre causant, lui on ne l’entend pas mais ses ronflements oui. Peut-être que lui entend mes enfants réveillés vers 8h, fin total du décalage horaire.

Celui de droite à la Balitude (dont je parlerai demain) : toujours le sourire, je le vois courir sur la plage et même rire le matin lors d’épisodes de Shawn le mouton que regardent mes enfants

En parlant de français, je l’ai recroisé trois fois : une fois il rentrait sûrement d’une leçon de surf avec les russes (c’est là que j’ai pu voir que son crâne avait des signes de cicatrices), une autre il marchait dans la rue tel un robot et la troisième ce soir. Il me regarde avec un air fixe mais vide et me demande si je parle français, je lui réponds que oui et alors il me dit « vous auriez de l’argent à me prêter ? ». Je réponds bien entendu non. A peine a-t-il fait deux pas que mon fils aîné me dit « mais Papa tu as menti, tu as de l’argent ! ». Je lui réponds « non, je n’ai pas menti, je n’ai pas de l’argent à lui prêter ! ». Dans une conversation téléphonique, lorsqu’il était à côté d enotre bungalow, je l’avais entendu dire qu’il avait vendu son surf presque deux millions de roupies. Et puis, il y a d’autres façons de présenter une telle demande.

Par trois fois, mes compagnons de route ont vu le vieux monsieur qui parle français mais à chaque fois, je ne le vois pas lorsqu’il passe en vélo. Par contre, j’ai revu Yulia, la fine masseuse d’un âge avancé qui me dit que maintenant elle travaille aussi dans un autre salon près du Sky Garden.

Figure incontournable de sourire (lui aussi à la Balitude), on a recroisé Saïd alors que nous mangions dans un restaurant juste à la sortie de l’hôtel. On l’a croisé lorsqu’il allait à la plage et lorsqu’il revenait toujours avec son surf. C’est que nos plats ne sont pas arrivés sur la même table, en même temps. Un après l’autre, ce qui fait que nous avons mangé les uns après les autres ! Sur le grand écran de télévision, il y avait un film de la série Transformers qui passe en version originale sous-titrée indonésien.

Un sauveteur se souvenait de nous, il nous a même dit le numéro du poste où il officiait. Peut-être ira-t-on le voir. Aujourd’hui, j’ai parlé avec un lifeguard pour lui dire que le surfeurs ne respectaient pas la règle des deux drapeaux réservés aux nageurs et que je faisais la police mais ils étaient trop nombreux. Car s’il n’y a pas beaucoup de monde sur la plage, il y en a encore moins dans l’eau, quelquefois une demi-douzaine et les surfeurs avec ceux qui prennent des leçons s’accaparent vite le territoire. Il me dit que ce sont surtout les russes et les coréens qui ne respectent pas cela malgré leurs coups de sifflet. Il me dit que quelquefois, il doit même fermer cet espace pour la sécurité des nageurs ! il me fait un signe pour me remercier de ce que je fais.

Comment acheter un tshirt rapidement avec une baisse encore plus rapide du prix. En allant vers le supermarché de la Legian, j’entends un monsieur qui me propose des singlet à 20 000. Bien entendu, c’est pour les enfants. Je regarde son stand, rien qui ne me plaise sauf qu’il y a un tshirt I love Bali. Lorsqu’il m’annonce le prix à 150 000, je m’en vais sans rien dire, il me dit alors 100 000, je continue et finalement sans toujours rien dire, il me dit 50, je lui dis « ça me tente ». Il me met le tshirt dans la poussette avant que je n’ai pu le payer. Je verrai plus tard si cela était le prix. Il prend le billet et le tape deux fois sur la poussette, cela devait être sa première vente du matin.

Le couple de russe en face de notre bungalow est parti, cela fait deux nuits que le bungalow est vide.Les indonésiens le soir en face du beach in (expliquer que je me suis trompé)

Côté bonne nouvelle, j’ai réusi à annuler la commande avec l’astuce de Fed : se connecter sur mon compte de vendeur, pas par l’application téléphone mais par Google qui me donne accès à mon compte. Je n’y ai eu accès que lorsque j’ai validé les données de ma nouvelle carte bancaire. J’avais rentré les informations mais bien entendu, je n’avais pas validé ! La raison de l’annulation : impossible d’envoyer la commande. Depuis, j’ai mis mon compte sur inactif.

Cela m’était arrivé, il y a deux ans je crois, je ne me souvenais plus du code secret de ma carte bancaire. Aujourd’hui, c’est mon identifiant bancaire qui avait disparu de ma mémoire alors que je dois le taper, des dizaines de fois dans le mois ! Cela m’est revenu surtout grâce à la photo prise de mon carnet d’adresses (c’est beaucoup plus léger sur une carte).

De belles vagues encore mais il faut que je regarde la marée pour savoir quand les vagues sont au plus haut. Mes enfants progressent face aux vagues : l’aîné se laisse porter mais ne met pas encore la tête sous l’eau et le petit s’accroche toujours à moi, encore plus lorsqu’il reçoit de l’eau au visage. Son frère à son âge joué seulement sur la plage.

On n’oublie pas le soir, le bakso avec la chaîne et un pakbao au chocolat Passage par la case Nawill qui n’est pas bien, il s’est cassé une dent en mangeant du poulet. Il souffre, il a été voir le dentiste qui lui a donné des médicaments mais il me dit qu’il a une partie du visage ankylosé et une atroce douleur dans le crâne. Je lui dis que j’ai des cachets contre la douleur et que je lui les amènerai demain car je dois aller au cinéma et vu la S2ANCE du film, il sera parti.

Direction le Cineplex, salle 2, où je remarque que l’écran a des tâches. Cela m’est arrivé deux fois en FranciCIe et bien sûr j’ia fait remonter l’infomation. Ce n’est as l’écran mais la vitre de projection qui a ce défaut et qu’il faut tout simplement nettoyer. Je ferai remonter ici l’information.

DUNKIRK est un film de cinéaste avec un découpage et un montage haletant. Mis àpart, l’histoire du fils sur le bateau, Christopher Nolan signe un film de guerre façn réaliste comme le début du Spielberg, il faut sauver le soldat Ryan.

Ici, ce n’est pas Dunkerque mais bien BALI avec sa balitude dont je vous parle demain.

 

 

 

Que de rencontres aujourd’hui !

J’ai revu l’australien qui loue le bungalow – à l’année - à l’opposé du notre. Il est encore avec son fils métis. On n’a jamais vu la mère. Il est toujours en moto avec deux casques. Je pense qu’en Australie, les enfants sont en vacances.

On a croisé notre voisin de droite, celui qui a remplacé le français retardé. Il n’est pas du genre causant, lui on ne l’entend pas mais ses ronflements oui. Peut-être que lui entend mes enfants réveillés vers 8h, fin total du décalage horaire.

Celui de droite à la Balitude (dont je parlerai demain) : toujours le sourire, je le vois courir sur la plage et même rire le matin lors d’épisodes de Shawn le mouton que regardent mes enfants

En parlant de français, je l’ai recroisé trois fois : une fois il rentrait sûrement d’une leçon de surf avec les russes (c’est là que j’ai pu voir que son crâne avait des signes de cicatrices), une autre il marchait dans la rue tel un robot et la troisième ce soir. Il me regarde avec un air fixe mais vide et me demande si je parle français, je lui réponds que oui et alors il me dit « vous auriez de l’argent à me prêter ? ». Je réponds bien entendu non. A peine a-t-il fait deux pas que mon fils aîné me dit « mais Papa tu as menti, tu as de l’argent ! ». Je lui réponds « non, je n’ai pas menti, je n’ai pas de l’argent à lui prêter ! ». Dans une conversation téléphonique, lorsqu’il était à côté d enotre bungalow, je l’avais entendu dire qu’il avait vendu son surf presque deux millions de roupies. Et puis, il y a d’autres façons de présenter une telle demande.

Par trois fois, mes compagnons de route ont vu le vieux monsieur qui parle français mais à chaque fois, je ne le vois pas lorsqu’il passe en vélo. Par contre, j’ai revu Yulia, la fine masseuse d’un âge avancé qui me dit que maintenant elle travaille aussi dans un autre salon près du Sky Garden.

Figure incontournable de sourire (lui aussi à la Balitude), on a recroisé Saïd alors que nous mangions dans un restaurant juste à la sortie de l’hôtel. On l’a croisé lorsqu’il allait à la plage et lorsqu’il revenait toujours avec son surf. C’est que nos plats ne sont pas arrivés sur la même table, en même temps. Un après l’autre, ce qui fait que nous avons mangé les uns après les autres ! Sur le grand écran de télévision, il y avait un film de la série Transformers qui passe en version originale sous-titrée indonésien.

Un sauveteur se souvenait de nous, il nous a même dit le numéro du poste où il officiait. Peut-être ira-t-on le voir. Aujourd’hui, j’ai parlé avec un lifeguard pour lui dire que le surfeurs ne respectaient pas la règle des deux drapeaux réservés aux nageurs et que je faisais la police mais ils étaient trop nombreux. Car s’il n’y a pas beaucoup de monde sur la plage, il y en a encore moins dans l’eau, quelquefois une demi-douzaine et les surfeurs avec ceux qui prennent des leçons s’accaparent vite le territoire. Il me dit que ce sont surtout les russes et les coréens qui ne respectent pas cela malgré leurs coups de sifflet. Il me dit que quelquefois, il doit même fermer cet espace pour la sécurité des nageurs ! il me fait un signe pour me remercier de ce que je fais.

Comment acheter un tshirt rapidement avec une baisse encore plus rapide du prix. En allant vers le supermarché de la Legian, j’entends un monsieur qui me propose des singlet à 20 000. Bien entendu, c’est pour les enfants. Je regarde son stand, rien qui ne me plaise sauf qu’il y a un tshirt I love Bali. Lorsqu’il m’annonce le prix à 150 000, je m’en vais sans rien dire, il me dit alors 100 000, je continue et finalement sans toujours rien dire, il me dit 50, je lui dis « ça me tente ». Il me met le tshirt dans la poussette avant que je n’ai pu le payer. Je verrai plus tard si cela était le prix. Il prend le billet et le tape deux fois sur la poussette, cela devait être sa première vente du matin.

Le couple de russe en face de notre bungalow est parti, cela fait deux nuits que le bungalow est vide.Les indonésiens le soir en face du beach in (expliquer que je me suis trompé)

Côté bonne nouvelle, j’ai réusi à annuler la commande avec l’astuce de Fed : se connecter sur mon compte de vendeur, pas par l’application téléphone mais par Google qui me donne accès à mon compte. Je n’y ai eu accès que lorsque j’ai validé les données de ma nouvelle carte bancaire. J’avais rentré les informations mais bien entendu, je n’avais pas validé ! La raison de l’annulation : impossible d’envoyer la commande. Depuis, j’ai mis mon compte sur inactif.

Cela m’était arrivé, il y a deux ans je crois, je ne me souvenais plus du code secret de ma carte bancaire. Aujourd’hui, c’est mon identifiant bancaire qui avait disparu de ma mémoire alors que je dois le taper, des dizaines de fois dans le mois ! Cela m’est revenu surtout grâce à la photo prise de mon carnet d’adresses (c’est beaucoup plus léger sur une carte).

De belles vagues encore mais il faut que je regarde la marée pour savoir quand les vagues sont au plus haut. Mes enfants progressent face aux vagues : l’aîné se laisse porter mais ne met pas encore la tête sous l’eau et le petit s’accroche toujours à moi, encore plus lorsqu’il reçoit de l’eau au visage. Son frère à son âge joué seulement sur la plage.

On n’oublie pas le soir, le bakso avec la chaîne et un pakbao au chocolat Passage par la case Nawill qui n’est pas bien, il s’est cassé une dent en mangeant du poulet. Il souffre, il a été voir le dentiste qui lui a donné des médicaments mais il me dit qu’il a une partie du visage ankylosé et une atroce douleur dans le crâne. Je lui dis que j’ai des cachets contre la douleur et que je lui les amènerai demain car je dois aller au cinéma et vu la S2ANCE du film, il sera parti.

Direction le Cineplex, salle 2, où je remarque que l’écran a des tâches. Cela m’est arrivé deux fois en FranciCIe et bien sûr j’ia fait remonter l’infomation. Ce n’est as l’écran mais la vitre de projection qui a ce défaut et qu’il faut tout simplement nettoyer. Je ferai remonter ici l’information.

DUNKIRK est un film de cinéaste avec un découpage et un montage haletant. Mis àpart, l’histoire du fils sur le bateau, Christopher Nolan signe un film de guerre façn réaliste comme le début du Spielberg, il faut sauver le soldat Ryan.

Ici, ce n’est pas Dunkerque mais bien BALI avec sa balitude dont je vous parle demain.

 

 

 

 

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BALI 9 : TELEKOMSELL

31 Juillet 2017 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Je rentre juste avant minuit, après le cinéma. Vous pouvez penser que ma soirée était finie, que  nenni ! Tout d’abord le tout petit a renversé sa gourde, on tourne le matelas mais sans lui. Vous pouvez penser que ma soirée était terminé, mais non, dans la nuit, à force de boire, il va faire pipi mais sans passer par la case toilette. Il ne nous l’a jamais fait auparavant, mais il faut dire qu’il boit beaucoup pendant la nuit.

Et ne voilà pas que j’entends parler en français pendant que j’écris mes aventures. Le gars à côté, n’a pas reçu sa planche à l’aéroport, elle a été égarée à Singapour, il l’attend. Je le sais car comme il est tard dans la nuit, que c’est calme et qu’il parle fort, j’entends tout. A la voix, et je suis assez fort pour cela, il ne me semble pas … futé.

Je ne vais pas me tromper car si je me couche vers 1h30, ne voilà-t-il que vers 6h du matin, pour une fois qu’il n’y a pas les coqs qui braillent, on entend brailler une chanson. Je suis dans un état second, je sors et en face, je vois le couple de russes, je regarde l’homme qui me fait un signe avec les mains me signifiant « qu’arrive-t-il ? ». C’est bien entendu le français soit qui rêve, soit qui s’entraîne pour The voice (mais en anglais), soit qu’il a trop bu. Cela va durer quelques instants.

Lorsque je vais me lever vers 9h30, j’ai besoin d’une boisson énergisante et d’un café pour émerger.

La bonne nouvelle technologique, c’est que What’s app fonctionne avec l’un de mes trois téléphones. Je suis parti avec 4 téléphones : deux pour s’appeler sur Bali, un pour faire le transfert de mes contacts sur le nouveau téléphone. J’ai changé simplement de téléphone pour mieux écrire mes messages avec le doigt. Je ne suis pas encore connecté avec le Web. Pour Uber, c’est fait, je suis connecté et localisé. Une course en mode Economy coûte deux fois moins cher qu’avec les taxis qui mettent le compteur qui coûte deux fois moins cher que les autres. Je découvre donc cette application où l’on peut voir le temps d’attente et la durée vers la destination.

Avec le nouveau téléphone, je peux accéder au net mais cela est beaucoup moins pratique qu’avec un ordinateur. D’ailleurs, je n’arrive toujours pas à me connecter à un réseau, notamment celui de l’hôtel ! Je pense décaler la publication de mes articles avec une programmation en accéléré ! La technologie a du bon mais lorsque vous avez un problème, c’est la galère ! Ceux qui ont une box qui dysfonctionne me comprendront.

 

J'ai la carte puce indonésienne que je vais mettre dans le téléphone prévu à cet effet. J'ai 4 téléphones : deux pour se contacter en interne et le troisième français. Le dernier, je l'ai amené pour transférer mes contacts, enfin si je prends le temps !

Cette année, j'ai pris l'opérateur TELEKOMSELL car cette carte ne me sert que pour joindre ou recevoir des appels de ma compagne et de Fred ! Le prix est 25 000 roupies (moins de trois euros) avec 5 000 de crédit. Je rappelle que l'astuce - donné par Fred - pour payer moins cher les communications internationales sont de faire le 01017033 ou 01018033 (si ma mémoire est bonne) et ensuite de faire le numéro français sans le zéro.

Ma compagne qui a laissé sa puce français dans son autre téléphone voit qu'elle a un dépassement de 45 euros avec les connexions Internet. Et pourtant, je lui avais dis le conseil d'un vendeur : en arrivant dans un pays, sans le forfait adéquat, enlever votre carte puce.

Dans notre chambre, j’essaye d’améliorer l’ordinaire ; c’est-à-dire de mettre un sarong sur le haut de nos rideaux sur lesquels il y a une ouverture d’une trentaine de centimètres qui laisse passer la lumière au petit matin. J’avais pris l’année dernière un ruban gris bien collant mais avec les pots de nutella, aux rayons X, cela pouvait prêter à confusion. Direction mon supermarché indonésien pour acheter une bande collante premium, cela est parfait, enfin pour l’instant.

On a récupéré notre linge chez notre dame indonésienne qui ne parle que quelques mots d’anglais, mais vraiment quelques mots. Ce n’est pas la moins chère mais on s’y est habitué et puis on fait travailler les locaux avec du linge toujours bien repassé et avec une odeur de propre voire aseptisée. On a vite eu du linge à faire laver car celui que j’avais laissé avait une odeur de renfermé. Pour cette année, j’ai prévu un sac, un vrai au lieu d’un grand sac plastique.

Toujours en parlant de locaux, j’ai parlé à Wayan de son oncle qui fait taxi  pour organiser quelques sorties. Je n’oublierai pas de lui dire que l’an dernier, il nous a lâché pour nous emmener à l’aéroport. Typique indonésien ou balinais comme me le suggérerait Fred ! J’offre à Wayane un tshirt acheté à Paris (mais sûrement made in China), il a le sourire, sent l’odeur du neuf et me dit qu’il est chaud.

Il fait plus chaud aujourd’hui, l’occasion de boire une nouvelle fois du Temulawak. Lorsque j’en ai demandé, la personne à côté du Komala (ils ont une petite boutique, celle où l’an dernier on a laissé l’antibiotique de mes enfants, car il fallait qu’il soit conservé au froid) ne me comprenait pas (tai mou la ouak) avant qu’elle ne me dise Teu mou la ouak. Voilà qui change tout.

Petit détail pratique qui a son importance : lorsque vous prenez un Tom Yam Soup (soupe à la crevette, plat thaïlandais) attendez-vous à ce que cela soit épicé, vraiment épicé. C’est le deuxième en deux saisons que je mange car ma compagne n’a pas pu résister aux piments.

A ce restaurant, juste avant de tourner à gauche vers le gang Senen, il n’y pas de toilettes mais la télévision qui passait une série indienne sur le Mahatbaratah qui a captivé mes enfants, privés d’images depuis quelques jours. Ils savent qu’ils ne verront pas CARS 3 au cinéma mais ils ne savent pas encore qu’il existe en dvd. Je repousse la date de l’annonce car les deux premiers dvd achetés ici ont été plus que regardés même usés. Le premier a été cassé et on n’a plus retrouvé le second. Cela m’a fait des vacances car il fallait soit que je leur traduise l’anglais pour le premier épisode, soit que je leur lise les sous-titres en français pour le second.

 

Le décalage horaire s’estompe, on est à la plage vers 15h30 avec l’aîné tandis que le petit dort encore. Le premier sera plus fatigué en fin de soirée que le deuxième !

On n’a pas croisé l’énergumène dans sa chambre en journée mais j’arrive à l’attraper lorsqu’il revient tard dans le soir. Je lui dis que j’ai entendu du bruit hier matin et il me répond en français que ce n’était pas lui. Il m’a l’air atteint. A ce que j’entends au téléphone, demain il va faire du surf, on ne le verra pas mais on l’entendra le matin préparer sa planche !

 

Je ne finirai pas par lui mais par Nawill. Ce soir, il était avec deux de ses amis dont un grand bien costaud mais pas musclé. Il me posait les questions classiques « où vis-Tu », « combien de temps entre ta ville et Paris », d’autres un peu moins classiques « voit-on l’eau lorsque l’on passe le tunnel sous la Manche ». Le lendemain, je vais croiser au moins deux personnes qui me salue et qui sont des amis de Nawill mais comme je ne suis pas physionomiste, j’en conclus que ce sont eux. Ce soir, Nawill a mis un de mes anciens tshirt qui présente quelques trous du fait des braises. Je lui offre le nouveau tshirt à sa taille et il est temps de rentrer dormir pour une nuit plus longue.

Cette fois, on a réduit la l’eau dans la gourde du petit pour éviter tout accident pendant la nuit !

 

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