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voyages
Best Of Bali
Le sourire des balinais.
Avoir vu Ulu Watu
La rencontre avec Fred, vrai voyageur.
Le sourire de la famille qui tenait le Masakan Padang a Kuta
Les centaines de 'hello' lance par les enfants lors de mon passage (Lovina, Ubud)
Les couchers de soleil a Kuta
La plage le dimanche en fin d'apres-midi
Le Te-ri-ma ka-si (merci) epele par Padock mon marchand de noix de coco qui s'est change en be-sock jum-ba-la-gi (a demain)
Et encore les vagues ....
BALI IV : Last hours
Hier, derniere seance de vagues et pas des moindres. Il y avait des vagues, du genre mur d'une hauteur d'au moins 3 metres qui venaient s'ecraser encore et encore. J'ai du faire quelques 360 degres sans le vouloir, recu quelques claques par des vagues et beaucoup couru pour eviter d'etre dans les remous et prendre les vagues soit dans le rouleau (mais la, c'est calme) ou soit le mouvement (tambour de la machine a laver). Je suis alle assez loin, il n'y avait que les surfeurs plus eloignes mais en l'absence de forts courants cela etait facile de revenir. Sauf au but de deux heures ou en etant rapproche, j'ai percu un courant. Je me suis pris deux vagues - dont une m'a donne une douleur au mollet droit, style crampe - qui m'ont donne une sensation de jamais vu. Je ne sais plus ou j'etais mais j'ai su que c'etait les deux dernieres vagues du voyage. Point limite.
J'ai croise il y a quelques jours la 'petite sauvageonne', juste pour lui donner un sac que j'avais rempli du minimum (dentifrice, savon, eau, energy drinks, ...). Cela est bien tombe car avec le debut du carnaval en ce 1er septembre, elle n'est plus revenue. Je n'ai jamais entendu le son de sa voix.
J'ai reussi a perdre ma montre Pooks en faisant des photos sur la plage ! J'ai pu en trouver une comme je voulais (montre pour enfant) avec un autre personnage. Dans cette ville ou regne les magasins de copies, il ne me semblait pas possible de trouver une boutique de ontres classiques ! J'y suis arrive, par hasard. Il etait tenu par 2 filles voilees, pour l'une d'elles, on ne voyait que les yeux. Elle voulait me vendre tout de meme une montre 4 euros. Dans ce cas, meme pas que je discute.
Je vais finir cet article et je vais aller boire ma derniere noix de coco en attendant de prendre un taxi. Je raconterai mon voyage retour, le dernier billet de ce voyage, normalement demain en fin d'apres-midi.
Ce qui me manquera ce sont les vagues mais surtout, surtout, le sourire et la gentillesse des balinais
BALI IV : Last day
Les jours vont donc s'accelerer avec cet article. Pendant que je serai dans un avion, j'ecrirai le dernier billet pour le publier dimanche en
fin d'apres-midi pour cloturer ce voyage d'une duree de 7 semaines.
Apres le long week-end du 17 aout, les balinais ont repris le travail, les javanais fini leur vacances (jour ferie pour l'independance) et les touristes sont repartis travailler encore plus pour
gagner un petit peu plus. Cela a ete visible des le lundi sur la plage, moitie moins de monde, on est passe de la 'hig season' a la 'fin de saison'.
Si ma Princesse preferee (annarco.over-blog.com) dans un de ses articles parlait de sa phobie des araignees (alors en vacances en province), de mon cote cela serait plutot les moustiques qui me
gachent mes nuits. Je suis oblige de mettre le ventilateur a fond, de mettre de la creme et de faire bruler un 'mosquito coil' pour avoir la paix. Il n'y en a pas beaucoup mais un ou deux
suffisent pour ne pas s'endormir correctment.
Cet apres-midi, il y en a une qui s'est faite une frayeur. Les vagues plus fortes qu'a l'habitude et voici que les maitres nageurs sont
intervenus. Mais la fille etait sortie avant, avant de s'ecrouler dans leurs bras. Vraiment choquee. Pour ma part, dans mon etat, je suis bien reste entre les drapeaux. Je savais qu'en nageant,
la douleur serait plus forte le soir. Tant pis, je souffre (en silence).
Mon etat de sante est stable. Je sais qu'en restant allonge, la douleur passe. Je sais aussi que je devrais prendre au plus vite un rendez-vous chez le medecin pour une probable future operation.
Mais le morale est bon. Cela n'arrive meme pas a me gacher cette fin de vacances !
Lors d'une ceremonie religieuse sur la plage,un groupe de balinais s'est avance vers la mers et trois hommes ont jete les volailles qu'ils avaient dans les mains (d'autres personnes aussi ont
jete de la nourriture). Et puis, une femme, habillee dans une longue robe verte a commence a lever les mains aux ciel comme prise de trance ou alors de peine. Deux hommes sont venus la soutenir
et la ramener vers le bord. Pendant cela, il y avait un blanc qui photographie avec un teleobjectif. Je souhaite que le jour de l'enterrement de ses parents ou de sa femme, des balinais fassent
la meme chose. Mais ils ne le feraient pas, le respect ils connaissent.
La mode chez certains surfeurs est de porter bien bas leur long calecon : a la limite des poils du pubis devant et trois doigts en dessous de la raie des fesses. Ce ne sont pas les plus muscles
qui font cela mais cela fait bien rire les balinais !
J'ai croise sur la plage l'equipe internationale de beach volley d'Indonesie. Trop sympa ! Ils s'entrainaient en fin d'apres-midi et bientot ils partiront pour Acapulco (mexique) et Singapour. Je
voulais aujourd'hui faire une photo avec la Marmotte mais avec la preparation du carnaval demain, leur terrain a ete confisque ! Si l'entraineur etait bodybuilde, par contre une de ses joueuses
avait un peu de mal a l'exercice de sauts d'elastique !
BALI IV : Last days
Elle a plutot le profil d'une sportive d'athletisme : grande et fine. Tous les apres-midi avec son partenaire, elle met les gants de boxe et frappe sur ceux d'enface. Ce que j'aurais aime lui demander, c'est si elle n'avait pas d'apprehension sur son nez lors des combats et ensuite si elle avait vu le film de Clint Eastwood.
BATMAN
A l'heure ou le soleil va disparaitre, laissant des reflets changeant les nuages, j'ai souvent remarque autour de l'arbre de l'hotel ces oiseaux tournoyaient. Mais, en etant plus attentif, ils n'avaient les battements d'ailes classiques des oiseaux du matin. Je remarquais aussi leurs ailes fines et leurs petits corps. Pas de doute, c'etait des vampires ! J'en ai vu endormi dans des grottes en Thailande ou regne une forte odeur due a leurs urines. Pour l'instant, j'ai plus a me plaindre des moustiques que des chauves-souris. En plus je suis vacciner contre la rage mais je ne prends pas de medicaments contre la malaria !
FORREST GUMP
Sur le ferry, je l'avais remarque aux clignements de ses paupieres et plus encore lorsqu'il regarda son portable a 10 cm de ses yeux. Sur Gili Air, il y avait ce enfant qui ne marchait pas encore et dont la position des mains denotait un retard moteur. Quel avenir pour ces personnes inadaptees economiquement parlant et qui n'ont dans ce pays aucune couverture sociale ?
REDS
Comme en Brimanie (Myanmar), c'est en discutant avec un des jeunes employes de l'hotel que j'entendis qu'il n'avait jamais de jour de vacances. Cet indonesiens gagnait assez pour vivre avec sa copine (loyer de 300 000 rp - salaire environ 1.3 million) mais pas suffisamment pour concevoir un bebe et bien sur l'elever correctement (l'ecole n'est gratuite). Un accouchement dans un hopital ou clinique coute un mois de salaire et pas rembourse. Voici un pays dont certains vanteraient les merites face a notre 'socialisation' du risque.
INTERRUPTED GIRL
J'ai croise la petite sauvageonne du debut du voyage (juste avant de partir pour les iles Gili, tres tot dans le matin). Un peu facile, elle vit dans un perimetre de 200 metres, je pourrais presque ecrire ligne droite avec quelques points d'ancrage. Meme en marchant, j'ai pu observer des details qui m'en apprennent sur sa situation.
Elle ne travaille pas sur la plage (elle n'a pas de tshirt bleu), elle ne travaille pas sur le trottoir (j'ai croise son regard), elle ne vend rien malgre son panier (des sachets plastiques style recuperation), enfin elle semble seule. 'Borderline',
Je l'ai tout de meme vu sourire lorsqu'en etant a l'une des entrees de la plage, le ballon de volley atterit vers elle. Je me demande si elle sait parler !
SICKO
Pour terminer avec cette reference aux titres de films (ce dernier est le prochain Mickael Moore), une douleur est venue lentement mais surement s'inviter pendant cette derniere semaine. Elle s'est installe dans l'aine droit. En recherchant sur internet, mon auto-diagnostic s'est revele exact. Cela peut etre grave et je ne suis pas en France. Vous connaitrez demain la suite de mon etat de sante, mais pour moi, il se sera ecoule une semaine (pour etre synchro avec la rentree). Maintenant, il faut que je retrouve le numero de telephone en cas de rapatriement !
BALI IV : KUTATIST
Les amateurs de calme, de solitude pourront y trouver leur compte meme s'ilf aut dire que cela peut etre difficile, surtout dans Poppies (petites rues commercantes, il y a Poppies 1 et 2, paralleles).
Poppies est le matin meconnaissable tellement qu'il ne s'y passe rien ! Au losmen Arthawan, j'entendais plus le caquetement des poules et le cri du singe que le bruit des motos. On peut manger dans des masakan padeng (riz et puis choix selon votre appetit) aussi bien que dans des restaurants japonais et meme dans un restaurant de cuisine raffinee indonesienne. Les prix sont en consequence.
A force de les entendre, je ne les ecoute meme plus ces sollicitations comme "sunglasses, watches, massage, mushroom, transport" (lunettes de soleil, montres, massage, champignons, transport). Un peu comme lorsque l'on passe devant un declencheur de mouvements. On peut faire ses courses au Mata-hari (en 2005, il y eut un attentat dans ce centre commercial de 3 etages) ou au Supernova (moins cher mais avec moins de choix) et meme decouvrir l'hypermarche Carrefour ! Pour les petites boutiques, il faut toujours marchander, c'est le jeu !
Kuta libere de l'energie, des watts, du sport, des rencontres, du soleil et surtout des vagues. Il n'y a guere que Bangkok et le quartier de Kao San road qui me donne ce sentiment d'etre bien et d'avoir toujours quelque chose a decouvrir. Sauf qu'ici, il y a la mer. Pas etonnant qu'au classement mondial qui vient juste d'etre publie, BALI se retrouve en premiere position (devant Maui, Vancouver, Puket).
Bali est aussi repute pour etre un endroit ou l'on croise de jolies filles. je confirme. mais c'est normal : elles sont jeunes, bien faites, en tenue legere, sportive, avec la peau doree.
Pour les lectrices de ce blog, il y a aussi les surfeurs : je ne les aime pas ;-) Ilsa sont jeunes, bronzes, muscles, aussi grands que leurs planches, cheveux de paille, tatoues, le sourire aux levres avec le signe de reconnaissance avec leurs doigts replies. En plus,ils sont souvent avec la premiere categorie citee !
Les balinais sont des personnes gentilles, douces. Dommage que je ne sache parler leur langue et eux mieux l'anglais. C'est avec les nepalais des personnes les plus attachantes .
Et pour conclure, il y a les vagues. Si fortes, si puissantes que lorsqu'elles deviennent sages, cela en devient ennuyeux. Mais le mieux, c'est la plage au coucher du soleil, le dimanche. Tellement de monde, de bonne humeur, de sourires, de photos, de match de foot que c'est un spectacle du peuple. Mais encore mieux que cela, c'est la vie en quatre lettres.
BALI IV : Bombing time
Et puis, il y eut l'explosion dans cette boite situee en plein centre de Kuta. Il y en aura une seconde a cote, dans une voiture.
Cela a du etre terrile, les vitres ont vole en eclats aux alentours, sur que cela a du reveiller les voyageurs au losmen Arthawan et meme au Khomala.
Je ne veux meme pas imaginer les secours. On n'etait pas un 11 septembre mais le 12 octobre 2002.
Plus de 300 morts de 22 nationalites differentes. Le plus lourd fardeau fut porte par l'Australie (83 morts). Avec le decalage horaire, l'horreur de la nouvelle a peu etre relaye chez nous au journal de 20h. Que de coups de telephone, de messages internet ont du etre lances ; sauf pour 4 francais qui furent au mauvais endroit au mauvais moment.
Pour le toursime ce fut une catastrophe : la moitie de touristes en moins l'ete suivant. En 2004, a Djakarta et a Jogjakarta, nous n'etions vraiment pas nombreux. Il fallut attendre l'ete 2005 pour un retour a la normale. Sauf que le 1er octobre 2005, deux bombes explosent : une au centre commercial Mata Hari, l'autre a JIMBARAN (quartier huppe) pres de la plage. 20 morts dont 15 indonesiens. Et le tourisme chuta encore.
Les consequences sont visibles. Car meme si les investissements haut de gamme on t repris et si les spa s fleurissent, il y a aussi de nombreuses boutiques, complexes definitivement fermes et le nombre d'affiches 'Di kontractan' sont legions.
Un des membres presume de l'organisation fanatique musulmane fut arrete et ecopa de 30 mois de prison. Cela choqua et tendit encore plus les relations avec l'Australie ou des ressortissants eurent la peine de mort prononce pour traffic de drogues. Dans un magazine, j'ai pu lire qu'une autralienne d'une trentaine d 'annees fetait son anniverssaire - sans ses enfants - a Kerobokan, mais dans la prison. Elle clame elle aussi son innocence.
Les indonesiens et plus particulierment les balinais ont paye un lourd tribu pour ses attentats. On n'est d'ailleurs pas sur du chiffre exact (comme pour le 11 septembre). Il devait y avoir du tapin mais surtout des employes tues dans l'exercicie de leurs fonctions.
Un fait est certain, la mort n'est pas moins cruelle au soleil au salaire de la peur.
BALI IV : SEMYNIAK
Comme pour TINTIN sur la lune, j'aurais pu intituler cet article 'Kitano chez les riches !'.
Semyniak est le quartier ou reside beaucoup d'expatries. Il poursuit en fait la legian (grande avenue). Presque sur que Kate (Moss) est venue
l'an dernier (avec son ex-junky) dans l'une des suites ou mieux dans une des villas de l'hotel Sofitel a 500$ la nuit.
L'hotel ou je suis est calme ainsi que son environnement. je suis a l'etage qui donne juste en face d'un temple en hauteur. Pour 70 000 roupies (1 euro = 12 350 rp, en baisse en ce long
week-end), j'ai une grande chambre, un ventilateur puissant, une serviette et surtout une douche avec de l'eau chaude. Cela sera la seule fois dans ce voyage. A force de vivre avec des
temperatures comprises entre 25 et 30 degres, on s'habitue a la chaleur et le soir, le vent peut etre ressenti comme frais. Je comprends que certains indonesiens conduisent avec des gants et
des blousons ! Mais a midi, il fait chaud, vraiment chaud.
A Semyniak, l'abiance est vraiment differente. Pas de marchands de lunettes ou autres sollicitations mais des boutiques de creations branchees. Un apres-midi ne peut suffire a toutes les
visiter, cela va de la mode, aux articles de maison en passant par les bijoux, galeries d'art. Je voulais acheter quelques sarongs mais les magasins que je connaissais etaient fermes car on etait
dimanche. Depuis bien longtemps, le calendrier a disparu. Je me fie maintenant a la lune pour attendre les vagues.
Le soir, enfin apres le coucher de soleil et apres avoir mange surement le dernier gado gado (legumes, riz avec une sauce aux cacahuetes epicee) du voyage, je me suis fait aborde par un
javanais en vacances qui connaissait bien la France pour y etre alle 7 fois. Il me dicta le noms de certains villes et me dit qu'en fevrier, ily fait froid. C'etait une preuve de sa bonne foi. Il
me dit qu'il etait a la recherche d'un nouveau 'boy friend' et qu'il avait 4 mois pour cela ! Il me proposa de vienir dans sa chambre. C'est cela l'hospitalite indonesienne !
La nouvelle du jour fut celle de mon poids. En me renseigna sur un saut a l'elatistique (89$), je vis une balance. Je n'ai donc pas maigri ! En fait, maigrissent ceux qui ont des kilos en trop
(comme Fred, sportif haut niveau mais blesse : 20 kilo de plus en quelques semaines) et qui se nourissent le matin et le soir. La chaleur aide a cela. Dans mon cas, il m'arrive de boire jusqu'a 4
litres d'eau par jour.
Apres le son des basses de la boite THE TUBES a cote du losmen Arthawan qui me faisait croire que mon lit etait installe sur la piste de danse, le calme de ma nouvelle chambre me fait endormir a
21h30.
Semyniak perd la preference des expatries et autres business men pour Kerobokan, un quartier encore plus au nord et encore plus verdoyant. Ce coin est surtout connu pour sa prison ou est
emprisonne Michael Blanc, condamne a perpetuite pour un traffic de drogue qu'il a toujours nie. Ses nuits doivent etre differentes des miennes, son avenir aussi.
