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LASTDAYS

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Nagui sur France Inter ?

25 Juin 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Selon nos confrères de Puremedias, l’animateur Nagui est fortement pressenti par les nouveaux dirigeants de France Inter pour présenter la tranche dédiée au divertissement de la fin de matinée (11h-12h30). Il remplacerait ainsi André Manoukian, qui a lui-même pris la suite, au pied levé, de Frédéric Lopez en janvier dernier (l’animateur de France 2 était arrivé sur Inter à la rentrée 2012). Présentateur notamment de N'oubliez pas les paroles, sur France 2, Nagui a toujours consacré une grande part de ses activités à la radio : Radio France à ses débuts, RTL puis, Europe 2, Virgin, et Europe 1 ensuite.

Nagui a bien indiqué sur Twitter qu'il allait faire son retour à la radio à la rentrée, mais sans préciser sur quelle station :

À la rentrée je vais revenir à mes premières amours #radio mon cœur a parlé dans mon choix;)) #impatient

Depuis le départ de Stéphane Bern (Le Fou du roi) pour RTL, en 2011, la station n’a pas réussi à installer d’émission suffisamment satisfaisante en termes de contenu, ni assez performante en termes d’audience. Dans une interview récemment donnée au Monde, Laurence Bloch, fraîchement promue directrice de la chaîne, demandait à ses producteurs d'être « un peu punks ». A Nagui aussi ?

« A ce stade, rien n'est encore signé, assure Laurence Bloch à Télérama.fr. Nous discutons avec Nagui, qui a très envie de venir chez nous et nous avait déjà "approchés", Philippe Val [l'ancien directeur de la radio] et moi. Mais nous sommes aussi en pourparlers pour cette case avec André Manoukian, ainsi qu'avec deux autres personnes – l'une en interne, l'autre en externe. Il serait à mon sens positif pour France Inter de regrouper des personnalités aussi diverses que Nagui, donc, Jean-Claude Ameisen ou Patrick Cohen. Ensemble, ils incarneraient une grande chaîne populaire culturelle et d'information. »fui

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Cela déménage sur France Inter

24 Juin 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

« Je ne sortirai de mon silence que si on m'accuse d'avoir trempé dans l'affaire Bygmalion. » Sans faire davantage de commentaires, Ivan Levaï confirme une information donnée par le quotidien L'Opinion : France Inter se sépare de lui. Le journaliste, 77 ans, était en charge de la revue de presse des samedis et dimanches depuis la rentrée de 2006 : c'est d'ailleurs dans cet exercice, qu'il avait brillamment mené de 1989 à 1996, qu'il avait acquis une large part de sa renommée. « Je lui ai proposé d'être un intellectuel référent sur l'antenne en cas de grand événement, mais cela ne l'a pas tenté », complète Laurence Bloch, la directrice de France Inter qui, hier, a informé Ivan Levaï de sa décision.

Ce départ ne constitue pas vraiment une surprise : la volonté du directeur délégué aux antennes de Radio France, Frédéric Schlesinger, de renouveler, rajeunir, et même féminiser France Inter est connue. Lorsqu'il a dirigé la station, de 2006 à 2009, il avait mis fin à la carrière d'un certain nombre de producteurs emblématiques (et anciens) : le linguiste Alain Rey, alors âgé de 77 ans et dans la maison depuis 1993 ; Macha Béranger, 68 ans à l'époque de son départ, dont 29 à Inter ; Jean-Louis Foulquier, 65 ans alors, dont 40 de service ; André Asséo, 29 ans passés dans les murs…

Cette envie de tourner une page rencontre celle de Laurence Bloch. « Je veux faire monter une génération nouvelle, et mettre plus de femmes à l'antenne », insiste-t-elle. Un certain nombre de contrats n'étant pas encore signés, elle refuse cependant de confirmer l'arrivée de Nagui (attendu dans la case de 11h), ou celle de Léa Salamé (à l'interview de 7h50) ; idem pour le transfert de Daniel Mermet, 71 ans, de la quotidienne Là-bas si j'y suis à un nouveau rendez-vous hebdomadaire (il sera reçu en fin de semaine pour discuter de son avenir), ou l'arrêt du Laura Leishman Project (du lundi au jeudi à 23h15). En revanche, Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert (le vendredi à 15h), ou encore Vivre avec les bêtes (le dimanche à 15h) ne seront effectivement pas reconduites. Le départ de Frédéric Lodéon (61 ans) pour France Musique, lui, est bel et bien acquis.

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L'Odéon c'est fini sur France Inter

24 Juin 2014 , Rédigé par Laurence Le Saux Publié dans #Télérama

L'ambition de sa longue carrière ? Démocratiser la musique classique. Son combat, c'est désormais sur France Musique uniquement que Frédéric Lodéon devrait le mener. Violoncelliste puis chef d'orchestre, il animait depuis 1992 Carrefour de Lodéon sur France Inter. Au fil des années, son ton passionné s'était certes érodé – lassant parfois carrément les oreilles –, mais continuait d'habiter la tranche 16h-17h du lundi au jeudi, et celle du dimanche à 21h (Les grands concerts de Radio France). Animateur de Plaisirs d'amour (le samedi à 14h) depuis 2006 sur Musique, le sexagénaire devrait retrouver une place quotidienne sur la station classique, désormais dirigée par Marie-Pierre de Surville.

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Darren Aronofsky s’invite sur HBO

18 Juin 2014 Publié dans #Télérama

En bref

 

Darren Aronofsky, le réalisateur de Requiem for a Dream et Black Swan produira pour la fameuse chaîne câblée américaine HBO MaddAddam, une série d’anticipation inspirée d’une trilogie de romans signés Margaret Atwood, dont le premier tome, Le Dernier Homme, est traduit chez 10-18. Dans un XXIe siècle post apocalyptique, ses héros doivent survivre sur une planète dominée par de grandes multinationales jouant dangereusement avec notre ADN… Rien ne certifie pour l’instant qu’Aronofsky dirigera le pilote lui-même.

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Les auteurs de BD s'inquiètent de leur avenir

15 Juin 2014 , Rédigé par Laurence Le Saux Publié dans #Télérama

Illustration de James

« Le temps est-il venu de nous dire adieu ? » C'est la question – pour le moment rhétorique, mais déprimante – que posent 748 auteurs de bande dessinée à Aurélie Filippetti, ministre de la Culture. Dans une lettre ouverte publiée sur le site du SNAC (Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs, qui comporte une branche BD), ils pointent leur précarisation grandissante – notamment à cause d'une surproduction qui réduit le temps de vie des albums en librairies, et d'avances sur droits de plus en plus maigres. « Nous voyons notre fin approcher et nous refusons de nous y résigner », précisent-ils. Avant de pointer un autre coup d'estoc qui vient de leur être porté : un nouveau mode de cotisation pour financer leur retraite complémentaire obligatoire, à hauteur de 8% de leurs revenus. « Dans quel autre métier inflige-t-on des baisses de revenus aussi importantes à des travailleurs déjà fragilisés ? », poursuivent-ils. Parmi les signataires, pas moins de treize Grands Prix d'Angoulême (Gotlib, Enki Bilal, Jaccques Tardi, Charles Berberian, Lewis Trondheim...), et une flopée d'artistes connus et moins connus (Riad Sattouf, Pénélope Bagieu, Manu Larcenet, Alfred, Etienne Davodeau, Emmanuel Lepage, Fabien Vehlmann, Catherine Meurisse, Hervé Tanquerelle...). Un triste consensus.

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Trop trash, ces émissions que vous ne verrez jamais en France

11 Juin 2014 , Rédigé par Marie-Hélène Soenen Publié dans #Télérama

Télévision | Pauvreté, handicap, obésité… il est des programmes que les chaînes françaises se refusent à adapter. Petit tour d'horizon des démons de la télé-réalité à l'étranger.

Mary, Justin et Hayley, trois participants de... Mary, Justin et Hayley, trois participants de l'émission The undateables, sur Channel4. - © CHANNEL4

 

Vous la trouvez trash, la télé française, avec son Secret story et ses Anges de la télé-réalité ? Et pourtant, nos chaînes refusent d'adapter quantité de programmes ultra salés diffusés chez nos voisins européens et aux Etats-Unis. Des shows où toute la misère du monde peut faire l'objet d'un divertissement, d'un jeu, d'une compétition.

Prenez la maladie, par exemple. Contrairement à l'Angleterre, aux pays nordiques ou aux Pays-Bas, la France n'a pas cédé à la tentation de divertir avec le handicap, l'obésité ou les troubles mentaux, jusqu'à présent plutôt abordés dans des docu-réalités empathiques et larmoyants. Là où des émissions étrangères (Tourettes, let me entertain you, SynDROOM…) prennent le parti de rire avec les malades pour parfois dédramatiser leurs difficultés.

Autres émissions inimaginables sur nos écrans, toutes celles qui, outre-Atlantique, utilisent sans complexe tests de paternité et détecteurs de mensonge, mettant à nu les témoins comme ils ne l'ont jamais été dans Perdu de vue, Y a que la vérité qui compte ou Ça se discute. Si les Français déballent volontiers leur vie privée devant la caméra, sa mise à l'épreuve reste taboue.

Même timidité hexagonale sur le thème de l'argent, dont s'emparent si aisément les producteurs anglo-saxons, déclinant le sujet sous tous les angles, de la compétition acharnée pour un poste (The apprentice) à la mise en scène de la charité (The secret millionaire), en passant par la stigmatisation des bénéficiaires d'aides sociales (Benefits street).

Aperçu en images de quelques shows encore tabous à la télé française…

La maladie

The undateables
Lancé en 2012 sur Channel 4, The undateables (« Les incasables » ou « ceux qui ne peuvent avoir de rendez-vous ») inscrit dans les catalogues d'agences matrimoniales anglaises des « célibataires hors du commun » : personnes atteintes de maladies génétiques, personnes au physique disgracieux, aux problèmes d'élocution, souvent célibataires endurcis, que l'on suit dans leurs rencontres. Exploitation de personnes affectivement désœuvrées ou sympathique docu-réalité qui dédramatise la maladie ? Les critiques anglais sont divisés…

 

Supersize vs Superskinny
Toujours sur Channel 4, cette émission scabreuse met en scène depuis 2008 la question des troubles alimentaires. Où une personne anorexique et une personne obèse (les « criminels de la diététique ») passent quelques jours ensemble dans une clinique, et doivent échanger leurs régimes alimentaires extrêmes « pour affronter les conséquences de leurs mauvaises habitudes »… Difficile d'imaginer en France un tel concept, réduisant la maladie à une simple question de volonté et mise en scène dans un jeu, alors que la maladroite Zita dans la peau d'une femme obèse, diffusée en 2012 sur M6, avait déjà provoqué l'indignation...

 

 

Tests ADN et détecteurs de mensonges

La mise à l'épreuve de la vie privée en plateau et en public est une vieille marotte de la télé américaine… qui n'a jamais pu débarquer chez nous. Outre-Atlantique, le talk-show à scandale Maury fait un carton depuis 1991 et son invraisemblable présentateur Maury Povish crée toujours des émules…

Maury
Diffusé sur NBC, Maury est depuis plus de vingt ans une véritable usine à tests de paternité et à détecteurs de mensonges. Au programme, des témoignages diablement obscènes : « Si mon fiancé a couché avec les deux cousines, notre mariage est annulé », « Tu m'as surprise nue dans le lit d'un autre, mais je ne te trompais pas ! », ou encore « Je prouverai qu'un gars de 13 ans est le père de mon bébé »… Chez Maury Povish, qui ne se gêne pas pour lancer de l'huile sur le feu, le linge crasseux se lave en public, et tant mieux si la séance prend des allures de pugilat.

 

Paternity court
Voici donc un émule de Maury, qui pousse plus loin la mise en scène. Cet autre « tabloïd talk-show » (talk-show à scandale), lancé en 2013 sur MGM, est filmé dans un tribunal. L'impassible juge Lauren Lake (avocate en droit familiale dans la vraie vie) reçoit le plaignant et l'accusé, anime la séance de déballage intime puis livre (après une effroyable mise en suspense) le résultat du test de paternité. Ici, un GI accuse sa femme de l'avoir trompé durant ses missions et veut savoir s'il est bien le père de la petite Liliana…

 

 

Pauvreté

Benefits street
Ce docu-réalité britannique de Channel 4 a défrayé la chronique début 2014. Il filme le quotidien des habitants de la rue James Turner, à Birmingham, dont la grande majorité touche des aides sociales. Le problème, c'est qu'ils sont montrés commettant des délits (vols, trafics de drogue, fraude aux allocations…), profiteurs, rudes et paresseux… Après diffusion de ce que nombre de critiques ont qualifié de « poverty porn » (« pornographie de la pauvreté »), les résidents de James Turner ont été violemment menacés sur les réseaux sociaux, et la police de Birmingham a lancé une enquête sur les actes de délinquance montrés à l'écran. L'Ofcom (régulateur des télécommunications au Royaume-Uni) et Channel 4 ont reçu près de 2 000 plaintes…

 

Entre Todos
Entre Todos, émission quotidienne diffusée sur la chaîne publique espagnole RTVE, est l'exemple le plus dérangeant de la « télé-remède », capable de brasser la plus grande des misères, tant qu'elle feint d'apporter une solution. C'est la mise en scène de la solidarité contre la crise, là où l'Etat grevé par la récession ne peut plus agir. Des Espagnols défavorisés exposent leur triste situation (pas d'argent pour se soigner, pour acheter du matériel médical, pour payer leur loyer…), estiment la somme dont ils ont besoin, et attendent que de bonnes âmes leur fasse un don. Larmes et malaise assurés.

 

The Secret millionaire
Un millionnaire qui fait un don à un groupe de personnes défavorisées, voilà qui n'a rien de blâmable. Mais quand cet acte charitable est mis en scène sur Channel 4 (ou sur la chaîne américaine Fox), il prend une toute autre signification… Dans l'extrait ci-dessous, James Benamor, un roi de la finance devenu multimillionnaire, se fait passer pour un homme ordinaire venu découvrir le quotidien de travailleurs sociaux avec un groupe d'ados en difficulté. Tout le sel de l'émission repose sur l'effet d'annonce – je suis en fait un millionnaire –, le choc et l'émotion qu'elle provoque, suivis du don d'un chèque conséquent devant la caméra…

 

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Europe 1 : deux fois plus de Morandini à la rentrée

7 Juin 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Chaque matin, une heure et demie supplémentaire du Grand Direct de Jean-Marc Morandini, soit trois heures à refaire les médias (de 9 à 10h), l'actu (de 10 à 11h) et la santé (de 11 à 12h). Le midi, une demi-heure de plus à Wendy Bouchard, dont la session d'informations s'étendra de 12 à 14 heures. Le soir, une demi-heure additionnelle de Frédéric Taddeï, dont l'Europe 1 Social Club débutera désormais à 20 heures pour s'achever à 22 (contre 21h-22h30 cette saison). Pour la rentrée, Europe 1 a décidé de tout étirer. Comme les radios américaines, qui privilégient les plages horaires longues ; ou comme RMC, dont c'est le modèle depuis 2002.

Denis Olivennes, président de Lagardère Active, Fabien Namias, PDG de la station, et Bruno Gaston, directeur délégué, ont annoncé à leurs troupes, ce vendredi 6 juin vers 11 heures, de quoi serait faite la grille de programmes de la station à la rentrée. En guise de réelle nouveauté, la journaliste de Elle Marion Ruggieri succède à Héléna Morna à la présentation de l'émission sociétale de l'après-midi (15-16 heures) : exit donc Les Experts, bienvenue à la présentatrice d'Il n'y en a pas deux comme Elle (du nom du magazine féminin du groupe) le dimanche à 11 heures. Comme on le sait, elle passera le relais à Cyril Hanouna, désormais propriétaire de la tranche 16-18h30, qui élabore actuellement un nouveau divertissement.
Les tranches d'info ne connaissent pas de changement majeur, du moins à la présentation : Marion Calais prendra toujours l'antenne à 5h, Thomas Sotto à 6, Wendy Bouchard à la mi-journée et Nicolas Poincaré en fin d'après-midi.

La grille de programmes du week-end est encore en chantier. Elle pourrait voir arriver David Abiker et Guy Birenbaum, vraisemblablement désolidarisés de l'émission Des clics et des claques, qu'ils assuraient de concert cette saison de 20h à 21h. Une réflexion en vue de l'arrivée d'Anne Sinclair est toujours en cours : la directrice éditoriale du Huffington Post pourrait assurer une interview matinale.

Enfin, l'organigramme de la station connaît, lui aussi, quelques modifications. Bruno Gaston est désormais secondé par Bertrand Rutili, directeur des programmes adjoint. La direction de la rédaction est confiée à Nicolas Escoulan, et la direction de la rédaction d'Europe 1.fr à Jean-Philippe Balasse ; les deux hommes étaient, cette année, adjoints de Fabien Namias (directeur de l'information). Xavier Jolly est nommé responsable de la coordination de l'antenne.

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Le programme de Cannes 2014

13 Mai 2014 Publié dans #Télérama

Voici, jour par jour, les principaux films projetés, toutes sélections confondus.
Légende : Comp.: Compétition / HC : Hors compétition / UCR : Un certain regard / QR : Quinzaine des réalisateurs / SC : Semaine de la critique

mercredi 14 mai

Ouverture : Grace de Monaco, d'Olivier Dahan

jeudi 15 mai

Comp. : Mr Turner, de Mike Leigh
Comp. : TImbuktu (Tombouctou), d'Abderrahmane Sissako

UCR : Party Girl, de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis
UCR : Loin de mon père (Harcheck Mi Headro), de Keren Yedaya
QR : Bande de filles, de Céline Sciamma
SC : Fla, de Djinn Carrénard
SC : Plu buio di Mezzanote, de Sebastiano Riso

vendredi 16 mai

Comp. : Captives, d'Atom Egoyan
Comp. : Sommeil d'hiver (Winter Sleep), de Nuri Bilge Ceylan

HC : Dragons 2, de Dean DeBlois
HC : Red Army, de Gabe Polsky
UCR : La Chambre bleue, de Mathieu Amalric
UCR : Amour Fou, de Jessica Hausner
QR : Catch me Daddy, de Daniel Wolfe
QR : Gett - Le procès de Vivianne Amsalem, de Ronit et Shlomi Elkabetz
SC : Self Made, de Shira Geffen

samedi 17 mai

Comp. : Saint Laurent, de Bertrand Bonello
Comp. : Relatos Salvajes (Wild Tales), de Damian Szifron

HC : The Salvation, de Kristian Levring
UCR : Run, de Philippe Lacôte
UCR : Eleanor Rigby, de Ned Menson
UCR : White Dog (Fehér Isten), de Kornél Mundruczó
QR : National Gallery, de Frederick Wiseman
QR : Les Combattants, de Thomas Cailley
SC : It Follows, de David Robert Mitchell
SC : Respire, de Mélanie Laurent (France)

dimanche 18 mai

Comp. : The Homesman, de Tommy Lee Jones
Comp. : Les Merveilles, d'Alice Rohrwacher

HC : The Rover, de David Michod
UCR : Turist, de Ruben Ostlun
QR : A Hard Day, de Seong-Hun Kim
QR : Refugiado, de Diego Lerman
SC : Gente de bien, de Franco Lolli

lundi 19 mai

Comp. : Foxcatcher, de Bennett Miller
Comp. : Maps to the Stars, David Cronenberg

HC : Caricaturistes - Les Fantassins de la démocratie, de Stéphanie Valloatto
UCR : A Girl of my Door, de July Yung
UCR : Xenia, de Panos Koutras
UCR : Bird People, de Pascale Ferran
QR : Mange tes morts, de Jean-Charles Hue
QR : Cold in July, de Jim Mickle
QR : These Final Hours, de Zak Hilditch
SC : When Animals Dream, de Jonas Alexander Arnby
SC : L'institutrice (The Kindergarten Teacher), de Nadav Lapid

mardi 20 mai

Comp. : Deux jours, une nuit, de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Comp. : Still the Water (Futasume No Mado), de Naomi Kawase

HC : Coming Home, de Zhang Yimou
HC : Les Gens du Monde, d'Yves Jeuland
HC : Géronimo, de Tony Gatlif
UCR : Titli, de Kanu Behl
UCR : Lost River, de Ryan Gosling
UCR : Le Sel de la Terre, de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado
QR : Queen and Country, de John Boorman
QR : Whiplash, de Damien Chazelle
QR : Tu dors Nicole, de Stéphane Lafleur
SC : Hope, de Boris Lojkine

mercredi 21 mai

Comp. : The Search, de Michel Hazanavicius
Comp. : Adieu au langage, de Jean-Luc Godard

HC : L'Homme qu’on aimait trop, d’André Téchiné
HC : Maïdan, de Serguei Loznitsa
UCR : Fantasia, de Wang Chao
UCR : Snow in Paradise, d'Andrew Hulme
QR : P'tit Quinquin, de Bruno Dumont
QR : Le Conte de la Princesse Kaguya, d'Isao Takahata
SC : La Tribu (The Tribe), de Myroslav Slaboshpytskiy

jeudi 22 mai

Comp. : Jimmy's Hall, de Ken Loach
Comp. : Mommy, de Xavier Dolan

HC : Pyo-jeok (The Target), de Chang
UCR : Charlie's Country, de Rolf de Heer
UCR : L'Incomprise, d'Asia Argento
QR : Next to Her (At Li Layla), d'Asaf Korman
QR : Alleluia, de Fabrice du Welz
QR : Massacre à la tronçonneuse, de Tobe Hooper
SC : Hippocrate, de Thomas Lilti

vendredi 23 mai

Comp. : Sils Maria, Olivier Assayas
Comp. : Leviathan, de Andreï Zviaguintsev
QR : Pride, de Matthew Warchus

samedi 24 mai

Film de clôture (non encore annoncé)

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Les dix qui devraient faire Radio France

3 Mai 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Radio | Démissions, promotions, nominations… Avec l'arrivée de Mathieu Gallet, successeur de Jean-Luc Hees à la présidence de Radio France, la Maison ronde devrait voir tourner ses têtes dès le 12 mai prochain.

 

 Radio France. Photo : S. Frederic/SIPA

Radio France. Photo : S. Frederic/SIPA

« Plus rien ne bouge. Plus rien n'avance. On dirait que le temps s'est arrêté ». Depuis bientôt deux mois, Radio France est dans l'œil du cyclone. Depuis le 27 février 2014 exactement : avant cette date, les couloirs résonnaient des supputations sur l'éventuel successeur de Jean-Luc Hees à la présidence de la maison.

A partir du 12 mai et l'entrée en fonction de Mathieu Gallet, un vent nouveau s'engouffrera dans les coursives, qui fera tourner les noms – entre départs, démissions, promotions et nominations. A France Inter, Philippe Val a laissé entendre qu'on ne l'y verrait bientôt plus. Du côté de Fip et de France Musique, on s'interroge sur l'avenir de Julien Delli Fiori et Olivier Morel-Maroger.

Mais qui, pour mettre en œuvre les projets du nouveau président ? Entre certitudes et présomptions, voici dix noms dont on devrait bientôt entendre parler.

1- Mathieu Gallet

Le jeune dirigeant (37 ans) jure qu'il souhaite se comporter comme tel. Ce qui signifie : donner les grandes orientations, nommer une équipe et lui confier des responsabilités… « Mon ambition est de transformer Radio France », a-t-il déclaré aux Echos, le 28 avril. Administrativement parlant, la mue va commencer par la négociation des conventions collectives, en panne depuis cinq ans. Du côté des antennes, France Info, Le Mouv', France Musique se savent l'objet de ses premières préoccupations.

2- Frédéric Schlesinger

Appelez-le « Numéro 2 », ou « super directeur des programmes »… Avec Mathieu Gallet, il devrait former le duo « Gallet-Shless’ », sur le modèle « Le Lay-Mougeotte », de TF1, ou « Carolis-Duhamel », de France Télévisions. Les différents responsables des antennes lui rendront des comptes, et ni les impulsions, ni les grandes décisions, ne devraient être prises sans son aval. Issu de la FM, Frédéric Schlesinger, 61 ans, avait eu la main particulièrement heureuse lorsqu'il s'était emparé du Mouv', en 2003, à la demande de Jean-Marie Cavada. Trois ans plus tard, Jean-Paul Cluzel avait, à son tour, eu le flair de lui confier les clefs de France Inter.

En installant Nicolas Demorand (dont le retour paraît problable) et Stéphane Guillon à la matinale, Isabelle Giordano à la matinée, Jean-Marc Four au début de soirée, etc. « Schless’ » avait connu quelque succès – avant de devoir céder la place à Philippe Val, et de rejoindre, quelques mois plus tard l’INA que dirigeait Gallet. Ceci étant, à ce poste, il ne remplace pas Catherine Sueur, qui devrait poursuivre sa mission à la direction générale.

3- Laurent Guimier

Le nom du nouveau patron de France Info est le seul qui ait « fuité », au début d’avril. Sans avoir encore été confirmée (et pour cause : ses employeurs ne sont pas encore dans la place), sa nomination ne fait guère de doute. Le journaliste présente le double avantage d'être à la fois un homme de radio et de réseaux sociaux. Après des années à la rédaction d'Europe 1, c'est sous son impulsion que le site internet du Figaro s'était hissé, entre 2006 et 2008, parmi les plus consultés de la presse. De retour à la tête de la rédaction d'Europe 1 à la demande d'Alexandre Bompard, il avait ensuite bifurqué vers les rédactions numériques du groupe Lagardère. Sa mission, puisqu'il l'a acceptée, est de définir un nouvel avenir à France Info : ses audiences sont au plus bas.

4- Laurence Bloch

L'adjointe de Philippe Val depuis le printemps 2010 va-t-elle s'installer dans le fauteuil de celui-ci ? L'hypothèse est hautement probable. D'abord, parce que Mathieu Gallet souhaite confier France Inter (ainsi qu'au moins une autre station) à une femme. Ensuite, parce que l'audience de la station, même si elle a connu de meilleurs jours en 2012, ne se porte pas si mal. Enfin, du duo qu’elle formait avec l’ami de Jean-Luc Hees, c'était elle, la professionnelle (à poigne !) de la radio – elle a mené l’essentiel de sa carrière à France Culture. Même si son maintien en place ne ferait pas que des heureux, le nouveau président pourrait décider de jouer la continuité plutôt que de donner le sentiment de mener une « chasse aux sorcières ».

5- Hélène Jouan

Elle aussi, ferait une impeccable directrice de France Inter… Mais si c'est l'une, ce ne peut être l'autre ! Lorsqu'il dirigeait Inter, « Schless' » avait nommé la journaliste politique à la tête de la rédaction ; difficile d'imaginer qu’elle ne fasse pas partie du prochain dispositif, d'une façon ou d'une autre. L'avantage, c'est qu'elle a plus d'un tour dans son sac, et plus d'une envie à faire valoir – elle qui, aux magazines de la station, ronge un peu son frein… Hélène Jouan pourrait donc retrouver le micro de façon pérenne et régulière ; avec ou sans fonctions dirigeantes associées.

6- Emmanuel Perreau

L'ancien directeur de la communication de France Inter – lorsque Frédéric Schlesinger en était le directeur, tiens tiens… – avait quitté la station, la mort dans l'âme, au début de 2011 : ses motifs de désaccord avec Philippe Val devenaient trop nombreux. Parti à la communication d'Europe 1, il a troqué cette fonction l'année dernière contre celle, plus opérationnelle, d'adjoint aux programmes : il forme tandem avec Bruno Gaston, directeur délégué de la station. En revenant à Inter, il franchirait une marche, et s’emparerait de la direction des programmes.

7- Joël Ronez

La recrue la plus remuante, et peut-être la plus stratégique, de Jean-Luc Hees, est-elle en mesure de travailler avec son successeur ? On parierait que oui : depuis son arrivée, à l'été 2011, à la tête de la direction des nouveaux médias – un service qu’il a constitué autour de lui – le quadragénaire met tout en œuvre pour combler les retards de la Maison ronde en la matière. Certes le chantier, parfois mené avec fracas, est loin d’être achevé. Mais son volontarisme pourrait convenir à Mathieu Gallet, dont les ambitions en matière de numérique sont immenses. En revanche, on voit mal comment il pourrait conserver la direction du Mouv' ; Mathieu Gallet aurait d’ailleurs « son » candidat.

8- Olivier Poivre d’Arvor

Il conserverait la direction de France Culture. Avec Sandrine Treiner, son adjointe en charge des programmes, il a su faire progresser l'audience de la station sans abîmer ni ses contenus, ni son image. A moins qu’il ait, de son côté, des envies d’ailleurs, Mathieu Gallet n’a aucun intérêt à s’en séparer dans l’immédiat.

9- Claude Perrier

Lui aussi pourrait garder la direction de sa station, France Bleu, qu’il chapeaute depuis moins d’un an. Au moins dans un premier temps, celui de constater les effets de la réforme qu’il a engagée en janvier ; pour l’instant, les résultats ne sont pas tout à fait probants (la matinale souffre, la mi-journée progresse un peu).

10- Monique Denoix

Elle avait choisi de quitter la très influente société de communication Image 7 pour suivre Mathieu Gallet à Bry-sur-Marne, et assurer sa communication de président de l’INA. Elle le suit avenue du président-Kennedy, Paris 16.

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Adèle Exarchopoulos décroche un (petit) rôle dans le film de Sean Penn

9 Avril 2014 Publié dans #Télérama

Elle n'en revient toujours pas. « C’est marrant quoi... déjà que tu te dis, jamais de ma vie Sean Penn ne verrait ma gueule, et en plus de ça il voit ta face, après il l’aime, tu le touches et puis carrément il veut travailler avec toi. Ça t'ouvre des portes de malade. », a expliqué Adèle Exarchopoulos à RTL, avec sa spontanéité habituelle.

Le jeune actrice, tout juste auréolée du Prix Romy Schneider, a décroché un « petit rôle » dans le nouveau film de Sean Penn, dont le tournage commencera cet été en Afrique du Sud. Selon l'actrice, il parlera « de rencontres humaines dans les camps de réfugiés au Soudan et au Libéria. »

« Quand je l'ai vu, avant qu'il ne me parle de son scénario, il m'a dit : “Ce film (La Vie d'Adèle, ndlr) m'a transpercé de tous mes os. C'est un poème humain. Je n'ai jamais vu ça de ma vie. J'ai été scotché ”. »

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Médiapart veut changer de statut

27 Mars 2014 , Rédigé par Richard Sénéjoux Publié dans #Télérama

Un an. C'est le délai que se donnent Edwy Plenel et les autres fondateurs de Médiapart pour changer le statut de l'entreprise. Ils souhaitent la transformer en « société de presse à but non lucratif », forme la plus apte à « garantir notre indépendance », dixit Edwy Plenel. Un statut nouveau en France, qui s'appuierait sur la mission d'intérêt général du site de presse, dans l'esprit d'un fonds de dotation reconnu par l'état. Pourquoi un an ? C'est en mars 2015 que l'un des principaux actionnaires de Médiapart, le fonds d'investissement Odyssée Venture, souhaite revendre ses parts, pour environ 2,5 millions d'euros selon L'Express. Grâce au nouveau statut, Médiapart pourrait attirer de nouveaux investisseurs tout en continuant de contrôler le capital.

Le site d'informations, qui fête ses six ans, annonce 84 000 « abonnés payants individuels actifs », auxquels il faut ajouter 5 000 collectifs. Objectif : atteindre les 100 000 abonnés d'ici l'an prochain. Pour la troisième année de suite, le site présente un bénéfice (900 000 euros). « La preuve qu'on peut créer de la valeur en ne faisant que du journalisme », se rengorge Edwy Plenel. Mais aussi en s'appliquant une TVA à 2,1% depuis le lancement (la loi a positivement évolué il y a quelques semaines), ce qui vaut à Médiapart un redressement fiscal d'un million d'euros sur la période 2008-2010. « Nous irons jusqu'au bout pour faire valoir notre bonne foi », promet Edwy Plenel, qui indique aussi avoir provisionné la somme.

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Thomas Legrand, l'ami du petit déjeuner

25 Mars 2014 , Rédigé par Valérie Lehoux Publié dans #Télérama

Et voilà que ça recommence ! Le même scénario, en boucle : au début, on tique… Puis on finit par applaudir ce drôle de zigoto au-dessus du lot. L'histoire commence en septembre 2008 : un journaliste de RTL, passé par RMC, s'apprête à rejoindre France Inter pour y signer l'édito politique dans la matinale de Nicolas Demorand… ­

Erreur de casting ? Si seulement on avait remis la main sur cette satanée notice du ­radio-réveil, on aurait bien zappé d'office sur France Culture ou Europe 1. Sauf que six mois plus tard on avait fini de ­râler : Thomas Legrand, sacré par Médiamétrie éditorialiste le plus écouté de France, pimentait déjà nos débuts de journée. Déconstruisant, avec une ­application cruelle, les mécaniques de communication de nos politiques.

Depuis, il s'est incrusté dans nos matinées. Presque autant que le café et le pain au lait. Un peu roquet, un peu ­moqueur, il s'extrait des petites phrases qui poussent ses confrères à l'extase pour imposer sa profondeur de champ.

Ironique quand il démontre que les femmes politiques se comportent comme… des hommes, y compris Madame Le Pen – alors pourquoi s'effrayer des leçons sur l'égalité des sexes à l'école ? Prospectif quand, après l'apparition de Nicolas Sarkozy aux côtés de NKM, il prédit son repositionnement vers la droite modérée – là où d'autres se contentent de constater son retour. Pragmatique quand il revient sur les manifestations de masse et les écarts de calcul entre préfecture et organisateurs – plaidant pour que la presse se dote enfin de son propre système de comptage.

Et même si personne ne doute de ses préférences de gauche, il est capable de renvoyer dos à dos le gouvernement ­actuel, décomplexé sur la sécurité, et son opposition de droite, décomplexée sur la morale.

Pourtant, quand, à la rentrée 2010, il est entré aux Inrockuptibles, on a tordu le nez. Pas à cause de l'hebdo, mais parce qu'on est fatigué de lire et d'entendre partout les mêmes chroniqueurs, symboles et symptômes d'un système qui se condamne à la sclérose. Sauf que vingt-deux mois plus tard le roi du salto annonçait sa démission du journal, à cause de l'arrivée à ses commandes d'Audrey Pulvar, alors compagne d'un ministre. Depuis ? Il a collaboré à Paris Match, apparaît au Grand journal, signe tous les mois dans Lui (pour l'abonnement gratuit ?)… mais ne s'est pas lancé dans une course folle à la visibilité. Pourvu que ça dure.

C'est que Thomas Legrand écrit aussi des livres ; il faut bien trouver le temps. Le dernier s'intitule La République bobo. Bon, quand on a vu le titre, on s'est dit que cette fois c'était foutu. A quoi bon tous ces jolis inattendus pour se prendre finalement les pieds dans le tapis du « bobo qui parle des bobos aux bobos » ? Allons… Avec ses airs de lutin facétieux, il nous réservait un petit pas chassé. Son livre dépasse l'entre-soi, convoque le démographe Emmanuel Todd ou le géographe Christophe Guilluy, croise les témoignages et les exemples. Et ­analyse une mutation majeure du pays, dont on n'a pas fini de mesurer les ­répercussions politiques.

Comme tous les matins sur Inter, Thomas Legrand prend de la hauteur et donne du sens à ce qui semblait ne pas en avoir. Maintenant, on sait même pourquoi on n'a jamais retrouvé la notice du radio-réveil.

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La presse gratuite en voie de concentration

17 Mars 2014 , Rédigé par Richard Sénéjoux Publié dans #Télérama

La crise de la presse touche aussi les gratuits. Après une année où ils ont tous perdus de l'argent – 20 millions d'euros au global, les trois quotidiens gratuits 20 Minutes (945 000 exemplaires), Metronews (743 000 ex) et Direct Matin (900 000 ex.) seraient en passe de convoler. D'après Le Figaro, leurs actionnaires respectifs auraient entamé des discussions en vue d'une fusion en une seule entité. Les actionnaires de 20 Minutes, Sipa Ouest-France et Schibsted, cèderaient tout ou partie de leurs parts au duo TF1 (Metronews) et Bolloré (Direct Matin). A quel prix ? Toujours selon Le Figaro, les vendeurs tableraient sur « plusieurs dizaines de millions d'euros ». Des chiffres bien optimistes au vu des dernières transactions dans la presse écrite, notamment la cession du Nouvel Observateur au trio Bergé-Niel-Pigasse. Surtout, quel sera le coût social de ce rapprochement ? Là, on est plutôt pessimiste. Un plan social est déjà en cours à 20 Minutes, qui veut supprimer son service photo. Les trois groupes emploient environ 400 personnes, dont 220 journalistes.

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Une émouvante vidéo-hommage à Philip Seymour Hoffman

5 Mars 2014 Publié dans #Télérama

Un internaute a compilé les scènes les plus mémorables de l'acteur Philip Seymour Hoffman, décédé le 2 février 2014. Il lui a fallu plus de 200 heures de travail pour réaliser cette vidéo de 21 minutes, qui regroupe 47 films dans lesquels joue l'acteur.

En toute bonne foi, Boogie Nights, The Big Lebowski, Magnolia, Le Talentueux M. Ripley, Truman Capote bien sûr, mais aussi le doublage de Mary et Max ou plus récemment, Les Marches du pouvoir, The Master ou Le Quatuor

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Alain Resnais, un réalisateur qui aimait avant tout s'amuser

2 Mars 2014 Publié dans #Télérama

Alain Resnais est mort à l'âge de 91 ans , quelques semaines avant la sortie de son dernier film, “Aimer, boire et chanter”. Il y faisait encore la preuve de l'esprit ludique qui empreignait la plus grande partie de sa filmographie.

« Je le dis pour tous mes films : c’est la forme qui m’intéresse. S’il n’y a pas la forme, il n’y a pas l’émotion »… Ainsi parle Alain Resnais de son dernier film, Aimer, boire et chanter, qui sortira dans trois semaines, le 26 mars. Il s’y inspire à nouveau d’une pièce du dramaturge anglais Alan Ayckbourn, dont il avait, déjà, adapté, Smoking / No smoking, en 1993, puis Cœurs, en 2006.

Smoking / No smoking m’avait ébloui, à l’époque, par son ironie, sa grâce, son humour. Et sa bouffonnerie… Je me souviens du regard surpris (émerveillé comme le petit garçon qu’il était encore) d’Alain Resnais, lorsqu’au cours d’une interview, je lui avais dit que certains passages, avec un Pierre Arditi bougonnant, m’avaient fait me tordre autant que du Blake Edwards… Il avait balbutié que c’était inespéré, qu’il osait à peine le croire, que faire rire était l’une de ses ambitions – hélas inatteignable, selon lui…

Fascinant, tout de même, de constater combien le temps qui, très souvent, fige les cinéastes dans leurs tics et leurs trucs, avait insensiblement délivré Resnais de tout esprit de sérieux. Lui qui avait commencé par adapter Marguerite Duras (Hiroshima mon amour), Jean Cayrol (Nuit et brouillard, Muriel) et Alain Robbe-Grillet (oui, je sais, L’Année dernière à Marienbad était, à ses yeux, un puzzle ludique, mais c’était très intello, tout de même !) avait, peu à peu, avalé par son double facétieux : le manipulateur ironique de Providence, par exemple. Ou l’adepte d’un surréalisme joyeux dans Les Herbes folles, son dernier chef d’œuvre.

Brouchecoutaille

De la légèreté, de la légèreté avant toute chose : c’était devenu sa morale. Un coming out assumé… Et sans doute Alan Ayckbourn lui permettait-il d’atteindre cette futilité à peine mélancolique à laquelle il aspirait. Aussi écrites soient-elles, ses pièces devenaient, pour lui, des boites à fantasmes. Avec ces personnages qui, somme toute, restaient des silhouettes, il pouvait jouer. A les construire, les déconstruire, les modifier, les réduire, les amplifier. Il ne faisait plus que ça : s’amuser ! Avec le temps et l’espace, avec la vérité et l’illusion… Dans Vous n’avez encore rien vu !, il y a deux ans, toujours fidèle à son théâtre bien-aimé, il emmêlait deux pièces de Jean Anouilh (Cher Antoine et Eurydice), faisait interpréter les mêmes rôles par des comédiens différents. Il faisait, disait-il, ce que Raymond Queneau appelait « la brouchecoutaille » : une sorte de ratatouille où les cloisons entre théâtre, cinéma, BD, volaient en éclats…

Dans Aimer, boire et chanter, ils sont, donc, trois couples (Sabine Azéma, Caroline Sihol, Sandrine Kiberlain, Michel Vuillermoz, Hippolyte Girardot, André Dussollier) qui ne peuvent s’empêcher de se dire ce qu’il faudrait taire. Et se cachent ce qu’il faudrait, évidemment, avouer… Un film amusé, triste (la mort y plane comme par inadvertance) et totalement foutraque. Il s’est plu, par exemple, à transporter ailleurs ses personnages, en pleine tirade, comme s’ils étaient des héros de téléréalité, contraints à se confier devant une « Voix » toute puissante… Et de temps à autre, il a filmé une petite taupe sortant de terre, comme pour observer son petit monde. Une taupe aussi incongrue que la petite fille des Herbes folles demandant, soudain, à sa mère : « Dis, maman quand je serai un chat, est -ce que je pourrai manger des croquettes ? »

Pourquoi une taupe ? Nul ne le sait, et surtout pas Alain Resnais. Cette image lui a simplement traversé l’esprit et ne l’a plus quitté. Alors, il l’a filmée. Comme une pirouette de plus. Un pied de nez. Une insolence…

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Mort d'Harold Ramis, réalisateur d'un seul film, ou presque : “Un jour sans fin”

24 Février 2014 Publié dans #Télérama

Disparition | Il avait écrit et joué dans le méga succès “SOS Fantômes”, mais c'est son inusable comédie avec Bill Murray qui fait d'Harold Ramis un homme important. Il est mort ce lundi 24 février 2014, à Chicago, des suites d'une longue maladie.

Au début des années 2000, on avait poussé jusqu’à Chicago : Harold Ramis sortait Endiablé, remake moyen d’une comédie de Stanley Donen. Certains collègues s’étaient émus : pourquoi donc faire des kilomètres pour cet obscur réalisateur de comédies ? Parce que c’était l’auteur d’Un jour sans fin, pardi… Quinze ans plus tard, alors qu’Harold Ramis vient de mourir, à 69 ans, on ne regrette décidément pas d’avoir fait le voyage. Parce qu’Un jour sans fin n’a pas quitté nos mémoires – il s’y réinstalle même plaisamment à chaque diffusion. Il annonçait peut-être inconsciemment le mouvement perpétuel des chaînes ciné de la télé d’aujourd’hui : c’est un film sans fin, un film qu’on ne cesse de revoir, plaçant le spectateur quasiment dans la peau de son héros.

Comme Phil, d’ailleurs, on aurait du mal à mettre au jour la première vision. Qui l’avait vu passer à sa sortie, à l’été 1993 ? Bill Murray n’était pas l’acteur-culte de Wes Anderson, Harold Ramis n’était que le scénariste et interprète (du docteur Egon Spengler !) de SOS Fantômes. Groundhog day, le jour de la marmotte, ça ne disait rien à personne. Et puis le film avait fait son office : géniale histoire d’un homme se réveillant chaque matin le même jour – au son progressivement horripilant de I got you babe, interprété par Sonny & Cher ; géniale histoire d’un misanthrope snob, assez goujat, piégé au trou du cul du monde, dans une petite bourgade peuplée de gens sortis d’une comédie de Capra – l’horreur de la gentillesse sans fin. Bill Murray endossait tour à tour l’arrogance, la rouerie, la résignation, puis la sagesse, tous les états que traversait son personnage. Une leçon de vie. Qu’est devenu Danny Rubin, inventeur de cette histoire, et coscénariste avec Harold Ramis ? Mystère.

Au début des années 2000, donc, on avait senti Harold Ramis un peu déprimé. Ce grand type bouclé avait fui Hollywood pour la banlieue de Chicago – une petite ville qui ressemblait à celle d’Un jour sans fin. En 1999, il avait eu un beau gros succès avec Mafia blues – Billy Crystal en psy, De Niro en mafieux névrosé. Mais le film n’était pas gracieux – et déjà, à l’époque, les plus éveillés (dont on n’était pas) disaient qu’une petite série baptisée Les Sopranos, c’était mieux… Sa suite, Mafia blues 2 – La rechute, en 2002, ne vaudrait pas tripette, ni esthétiquement, ni commercialement.

Ramis avait débuté à la fin des années 60 dans la troupe comique de Second city, aux côtés, notamment, de Bill Murray et John Belushi. Ce dernier avait emmené quelques-uns de ses compagnons de rire à New York pour les déclinaisons radio, puis télé, du mensuel parodique le National Lampoon. Ramis aimait écrire et jouer, c’est pourquoi il avait refusé les propositions du Saturday Night Live. « Je voyais comment ils travaillaient : tout le monde sous cocaïne, des tournages au milieu de la nuit. Désolé, j'avais envie de vivre un peu plus vieux. », nous avait-il raconté.

La troupe comique avait été happée par Hollywood, avec des fortunes diverses, sur des projets inégaux. Il y aura bien quelques cinéphiles fous pour réhabiliter par exemple Le Golf en folie !, le premier film de Ramis réalisateur, co-écrit avec le frère de Bill Murray – qui a d’ailleurs un petit rôle dans Un jour sans fin… Suivirent des années d’écriture, quelques rôles, un peu de mise en scène... et le méga-succès de S.O.S Fantômes, en 1984, co-écrit avec Dan Aykroyd et Rick Moranis. Les comiques, qu’ils soient cinéastes ou acteurs, ont souvent une date de péremption. Le dernier film d’Harold Ramis, L’an 1, en 2009, avec Michael Cera et Jack Black en hommes préhistoriques, a déçu. Le cinéaste avait ensuite signé quelques épisodes de The Office. Puis s'est tu. On l’avait vu comme acteur, en 2007, dans En cloque mode d’emploi (il joue le père de Seth Rogen), hommage d’une génération d’auteurs-interprètes de comédie (celle de Judd Apatow) à leur aîné. Juste hommage. Un regret : il devait tourner en 1982 une adaptation de La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole, avec John Belushi. Belushi est mort en mars, le projet a capoté, et Harold Ramis est devenu quasiment le cinéaste d’un seul film. Mais quel film !

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Pierre Salviac perd son procès contre RTL

23 Février 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Non, on n'a pas le droit de tout dire, sur Twitter. Surtout si son employeur s'estime sali par des propos tenus sans laisse par son salarié : mercredi 19 février en effet, la 17ème chambre du TGI de Paris n'a rien trouvé à redire au licenciement de Pierre Salviac de l'antenne de RTL en mai 2012. François Hollande à peine élu, le chroniqueur de la station, spécialiste de rugby, avait cru bon d'écrire sur le réseau : « A toutes mes consoeurs, je dis : baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France ». Outrée par ce trait d'esprit d'un« sexisme vulgaire inqualifiable », sa direction l'avait débarqué manu militari ; or quelques mois plus tard, le journaliste avait décidé d'assigner son employeur pour « atteinte à la liberté d'expression des journalistes sur leur compte personnel Twitter». Le tribunal, lui, a semble-t-il a jugé qu'il avait porté atteinte aux valeurs de la station.

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Mobilisation gagnante au “Parisien”

16 Février 2014 , Rédigé par Kitano Publié dans #Télérama

Trois jours après la motion de défiance votée (76,7%) à son encontre, la direction de la rédaction du quotidien vient de suspendre la procédure de licenciement engagé contre Marc Tomazzi, le numéro 2 du service économie. « La direction [lui] a annoncé ce soir [13 février, ndlr] qu'elle avait décidé de se donner du temps pour réfléchir à son avenir au sein de l'entreprise », indiquent les syndicats FO, SNJ et SNj-CGT dans un communiqué. Résultat : l'assemblée générale prévue aujourd'hui 14 février a été annulée. Dans leur motion de défiance, qui visait particulièrement le directeur de la rédaction Thierry Borsa, les journalistes évoquaient « le climat délétère qui règne dans la rédaction, où menaces et intimidations se multiplient ».

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Douze candidatures pour la présidence de Radio France

3 Février 2014 , Rédigé par Aude Dassonville Publié dans #Télérama

Ils sont 12. Douze candidats à la présidence de Radio France, qui ont fait parvenir en temps et en heure leur dossier au Conseil Supérieur de l'audiovisuel – qui en a révélé, ce matin, après une ouverture des plis en plénière, le nombre. Jusqu'ici, quatre noms seulement étaient connus : ceux de Jean-Luc Hees, président en exercice, Martin Ajdari, secrétaire général de France Télévisions, Anne Brucy, ancienne directrice de France Bleu et Stéphane Guillon, humoriste. Le quotidien Les Echos a révélé ce matin qu'Anne Durupty, directrice générale d'Arte France, avait annoncé par un mail interne avoir également postulé, en accord avec sa présidente Véronique Cayla. Présidé par Olivier Schrameck, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel lèvera le voile sur la liste des postulants dont il souhaite entendre les détails du projet le 12 février 2014.

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