L'enseigne britannique de prêt-à-porter TopShop emploie les grands moyens. Pour aider au lancement de son premier magasin aux Etats-Unis, la société s'est offert depuis mi-2007 la coopération de Kate Moss, payée 3 millions de livres sterling pour l'occasion, pour créer une ligne de vêtements.


Le mannequin de 35 ans a participé à la conception de la collection été 2009, d'une ligne de vêtements vendus entre 25 dollars pour les accessoires et 600 dollars pour une robe à paillette en édition limitée.


TopShop ouvre un magasin de 4 étages dans le quartier de Soho, après six mois de travaux. Ce magasin rappelle le magasin phare de la société à Oxford Street, à Londres. Mais l'inauguration de ce nouveau magasin survient en pleine récession de l'économie mondiale. Philip Green, le fondateur de l'enseigne, estime que malgré la crise, les gens continuent de consommer. "Le marché de la mode jeune a fait plutôt preuve de résistance dans ces temps difficiles", a-t-il affirmé à l'agence Bloomberg.


Green prévoit d'ouvrir d'autres magasins sur le marché américain. Un deuxième magasin pourrait prochainement ouvrir à Manhattan, puis par la suite, la chaîne s'étendrait sur le territoire avec des ouvertures prévues à Miami, Los Angeles, Las Vegas et Boston, a indiqué son président. TopShop compte déjà plus de 300 magasins au Royaume-Uni et de 125 emplacements dans différents pays d'Europe et du Moyen-Orient.


A son arrivée sur le territoire américain, TopShop devra affronter la concurrence de grands groupes d'habillement comme le suédois H&M ou l'espagnol Inditex, le propriétaire de Zara, mais également Polo Ralph Lauren, et dans une moindre mesure Abercrombie & Fitch. Or certaines de ces enseignes souffrent de la mauvaise conjoncture.

Philip Green est la neuvième fortune britannique, selon la liste établie par le Sunday Times. Sa fortune était estimée à 4,3 milliards de livres sterling en 2007. Green a acquis TopShop en 2002 pour 1,2 milliard de dollars.