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BALI 5 : L'accident
Aujourd'hui, j'ai lance ma serie massage. J'ai enfin trouve le temps grace a la moto (oui, la vie en vacances peut etre non pas chargee mais lente, encore plus ici et encore plus avec mon envie de ne pas me stresser) pour faire les diverses courses. 45 minutes de massage de pied pour un quart d'heure de massage de dos (avec pierres chaudes). Je n'ai pas apprecie ! Non pas que ce fusse un homme mais j'ai ressenti chatouilles, des pressions ont ravive quelques anciennes egratignures. La prochaine fois, j'opte pour un massage traditionnel qui peut virer au full body massage mais je vous tiendrais au courant de cela.
Je reprends aussi le rythme de 3 plats par jour (7h30/12h30/19h30) en achetant des buns (sorte de brioches fourrees mais beaucoup, beaucoup moins bonnes qu'en Thailande, certes moins cher 1000 roupies soit 1/14e d'euro soit 7 centimes), des fruits (pasteque, dragon fruit ou papaye). Je teste aussi les gateaux locaux, aujourd'hui en forme de croissant et a base de cacahuetes. Je pense grossir !
Ne vous demandez pas qui est responsable de la rupture de stock du lait de soja et d'un rayon cosmetique au Supernova. C'est parti pour de nombreux jours.
Ma distribution de tshirt continue. Le 3e, toujours au personel de l'hotel puisque Ao Min (le gars du parking - photo dans BALI IV) a disparu comme Pad In (marchand de coconut). Surement le mariage.
Comme j'ai un lecteur assidu fan de Woody Allen sur ce bog, je peux lui dire d'abord que j'ai croise une Christina (une canadienne, il aurait aime) dans mon hotel et ensuite que j'ai ecrit a Jerome Garcin pour Wathever Works en lui envoyant aussi une photo de la Marmotte (avec un masque et une plume). Normalement le 23, je suis cite !
Hier, sur la plage, mon regard a ete attire par une brindille indonesienne. C'etait une brindille pas une anorexique, la preuve : elle avait le sourire et trepignait a l'envie de se baigner, meme si sa copine etait moins partante qu'elle. Apres etre sortie de l'eau, elle allait et venait sur la plage, passait le main dans ses cheveux longs noirs. Trois indoniesiens lui ont demande d'etre pris avec elle. Successivement elle a pose avec chacun d'eux, il y en avait un qui a meme ose poser sa main sur son epaule. Elle etait consciente de son charme. Souriante et dans le partage, c'est Bali !
Depuis quelques jours, j'avais remarque un japonais : jeune homme longiligne mais muscle, un surfeur qui a le premier bungalow a cote de l'accueil (je suis donc a cote de lui, a ma droite j'ai eu un couple mixte dont j'ai entendu tot dans le matin ou tard pour eux, couiner la fille !). Le japonais a toujours son telephone a la main et son paquet de cigarettes, je le vois souvent discuter avec les masseuses a cote de l'hotel, pourtant il dejeune avec japonaise (elle a une autre chambre) branchee avec un sac a carreaux noirs et rouges, un tshirt hommage a Mickael Jackson, des cheveux violets et des ongles longs vernis aussi.
On se croise au petit dejeuner vers 7h30. Cet apres-midi de retour de mes courses (j'ai presque fini, presque 100 kg de boissons !), je vois un taxi et les deux japonais devant. La fille etait bandee auparvant au talon mais la je vois une ecorchure consequente avec des marques de sang.
Son copain - qui a un bronzage plus prononce que le mien, c'est dire - a une partie de la jambe claire et boite. La fille part vers sa chambre en boitant plus qu'a l'habitude. Je vais voir le garcon et lui propose le peu que j'ai : antiseptique et pansements 'nouvelle technologie'.
Explication : en allant a Ulu Watu (lire article Bali IV, le temple des surfeurs), une voiture leur est rentre dedans endoublant (je vous le notais, il y a quelques articles).
En arrivant ce soir, ils n'etaient pas la, direction hopital, leurs vacances sont terminees.
Deja que je ne suis pas partant pour faire de la longue distance a moto mais cela me calme de futures escapades. Pour conduire, je regarde rareemnt les retros, faisant confiance aux indonesiens pour anticiper mes fautes. Par deux fois, pour tourner a droite, je me suis fait klaxonner par des voitures. je pense avoir fait une mauvaise manoeuvre ou alors j'etais sur une ligne blanche ! Il m'arrive sur 20 metres de prendre aussi un sens interdit pour eviter de faire un grand tour. Je me rends compte que je suis devenu un fou du guidon ... certes a allure reduite, souvent a 20 km/h !
Un buste égyptien, sosie de Michael Jackson
Le fameux buste, datant de 3000 ans, au Field Museum de Chicago. (photo AFP)
Michael Jackson aurait-il aspiré à se rapprocher de la grandeur égyptienne? Des centaines de fans du chanteur décédé le 25 juin se pressent chaque jour au Field Museum de Chicago (Illinois, nord) pour admirer un buste égyptien datant d'il y a 3.000 ans.
Car, à bien y regarder, les traits du «roi de la pop» et ceux de l'inconnue sont étonnamment similaires.
Le buste, frappé dans le calcaire, a les mêmes yeux arrondis que la star. Et, à l'image de celui de Michael Jackson, le nez de la statue est légèrement relevé.
L'objet de l'adoration des fans du chanteur date de la période du Nouvel Empire égyptien (entre -1550 et -1050).
Le directeur du musée Jim Phillips a affirmé que son institution avait été «submergée» de coups de fil et de courriels de fans, curieux de savoir si le récent article d'un quotidien ayant relevé la similitude disait bien vrai.
«Certaines personnes entrent dans le musée en nous demandant "Où est Michael Jackson?". Nous leur expliquons qu'il n'est pas là, mais que nous possédons un buste qui lui ressemble», raconte Jim Phillips qui doute que Michael Jackson se soit inspiré du buste, mais admet que la ressemblance est frappante.
«Je n'ai pas suivi toutes les étapes de la transformation physique de Michael Jackson, mais ils sont très ressemblants», observe-t-il.
(Source AFP)
BALI 5 : la reprise
Je vais m'occuper de moi avec des massages, des restaurants et une visite au rayon cosmetiques du Supernova. Je profite de la moto pour faire le stock de boissons. Presque complet. Pour aller au supermarche, je prends le sac a dos ! Au retour, toujours pas de retour de mon marchand de coconut.
Pour l'instant, malgre toutes mes depenses, il me reste encore 4 millions de roupies. Je pense rester au Komala Indah 1. D'abord parce que c'est le destin, ensuite pour changer les habitudes, puis pour le prix (50 au lieu de 66 000 au KI2) et enfin pour le personnel sympathiques et le petit dejeuner copieux. Seul inconvenient, il n'y a pas de safety box.
Entre les courses, internet, la matinee est vite passee. A partir de 10 heures, il y a une forte circulation dans la rue principale direction Semyniak, la rue des boutiques de bracelets, d'arts, de vetements entre autres. Je voulais un massage mais je suis arrive trop tot, jen ai profite pour prendre un dessert : un jus de coconut avec des morceaux de fruits avec de la glace recouvert de lait concentre (5000 roupies).
Cet apres-midi, les vagues etaient fortes, puissantes ; je dirais 3 metres de haut. J'en ai pris 3 successivement et j'ai declare forfait. Ne pas depasser les limites.
Sur le chemin du retour, je passe devant un restaurant tenu par un francais, surtout du poisson. Devant le restaurant, il y a une personne devant une caisse qui leve le couvercle pour montrer les gros poissons pris du matin. On peut meme manger de la bouillabaisse, mais les prix sont eleves.
Ce qui manque a Bali, enfin ce qui me manque c'est le cinema ou des restaurants qui passent des films. Il y a deux ans, j'avais le choix. Cette annee, il ne reste que deux endroits avec un choix de films americains serie B. Ce soir, je vais poursuivre la decouverte des masakans dans la rue juste a cote de mon internet.
La vie s'ecoule doucement, lentement, comme le coucher du soleil.
Les vacances se terminent pour certains, pas pour moi.
BALI 5 : vignette, le vieux monsieur
Je ne suis pas physionomiste mais je pense l'avoir deja croise il y a deux ans. Il y a quelques jours sur le chemin de la plage, on a echange quelques mots.
Je l'ai vu de dos, allonge sur sa serviette, le dos tout fripe, signe d'exposition prolongees de seances de plage.
Cet homme a une soixantaine d'annee au moins. Il a cheveux longs et une barbiche, la couleur est blanche. Il est mince et a un air serein.
Il me rappelle a Kho Pan Gan (l'ile de la full moon en Thailande), un gars que je surnommias Iggy Pop, pour le look. Quelle a ete leur vie pour finir sur une ile ? seul ?
Serais-je comme eux plus tard ?
Finir pecheur.
BALI 5 : vignette, la malediction
J'en suis donc a faire les courses que mensuellement et thematiquement (j'arrive a vider le rayon des soupes mais pas encore possible pour le thon), choisissant meme les herues les plus propices.
Cette annee, la malediction a continue par deux fois en vacances. La premiere, c'etait avant de prendre le ferry retour pour Bali : peu de monde a la caisse et arrive a mon tour, la caissiere se met a tousser pour ne pas s'arreter, l'obligeant a quitter sa caisse et d'etre remplacee.
Ce matin, au Supernova, j'ai eu le droit a une stagiaire qui etait encadre par deux personnes. Je prends cela avec le sourire. Mais qu'ai-je donc pu faire dans une vie anterieure pour etre devant les caisses soumis a ce que je pense n'arriver qu'a moi ?
La vie rêvée de Princesse Ann
Hier c'était pas le jour de Petite Ann. J' étais encore plus malade que la veille et comme je ne prenais plus d'amphétamines depuis plusieurs jours, résultat grosse fatigue et qui dit fatigue, dit déprime...
J'étais toute seule chez moi et complètement coupée du monde puisque je n'ai pas d'internet chez moi, ce qui veut dire que le monde s'arrête... En général je suis plutôt solitaire mais là je le sentais pas. Je voulais pas rester toute seule, j'avais besoin de voir du monde . Je supportais pas l'idée que ma journée soit rytmée par la prise de mes médicaments, je voulais être comme tout le monde. Je me sentais trop seule et j'en ai marre personne ne m'aime et c'est pas juste et je me tappe ma petite crise de victimisation...
Je m'allonge sur mon lit afin de mettre les gouttes dans mes oreilles et j'attend... Mauvaise idée... c'était pas mon jour et en voulant me relever je m'aperçois que je suis en train de faire une paralysie du sommeil...Manquait plus que ça!!!
Au début je flippais quand je faisais une paralysie, mais avec le temps j'ai vu tout de suite le bon coté...Et oui, car bon coté il y a. J'ai comme ça une bonne excuse pour rester au lit plus longtemps sans avoir à justifier et comme y a rien d'autre à faire dans ce cas, je savoure ce moment ou je suis allongée, ou personne ne peut rien dire, moi non plus d'ailleurs, car en cas de paralysie même les machoires ne bougent pas. En cas de paralysie, rien ne bouge, sauf le temps...
Mais cette fois-ci, j'avais pas envie de supporter une fois de plus une paralysie. Je sens les larmes montées. Bon déjà je peux encore pleurer ce qui signifie que je suis encore vivante mais comme j'ai décidé qu'aujourd'hui j'étais en plein cauchemar, je persiste, j'ai peur, et si cette paralysie ne cessait jamais, si en fait je me retrouvais comme dans le livre de Werber, atteinte de du syndrome de LIS, que je reste prisonnière de mon corps, que seules les paupières peuvent encore bouger... Les larmes redoublent de puissance, jen ai marre. Ici git princesse Ann noyée dans une larme de trop, voilà ce qu'on mettra sur ma tombe. Est ce que ma mère va se souvenir que je voulais qu'elle m'achète quand je serai morte l'urne mortuaire avec le petit Prince dessus avec sa cape rose et l'inscription "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux". Quand cette paralysie sera finie, il faut que j'appelle ma mère pour savoir si elle a pas oubliée de me la commander.
Et pis pourquoi je suis toute seule aujourd'hui, pourquoi personne ne répond à mes sms, et puis quelle heure il est? Elle dure bien longtemps cette crise. J'ai même pas eu l'idée d'allumer la télé ce matin ce qui fait que je ne peux même pas me repérer à la télé pour avoir une petite idée de l'heure.
Bon allez ne voyons pas tout en noir, je ne suis pas en danger, je fais juste une paralysie et je ne suis que narco, c'est pas si grave. En plus je suis dans mon lit, des fois ça m'arrive par terre c'est moins confortable...
Mais je suis toute seule, y a personne. J'en ai marre d'avoir jamais une épaule sur laquelle poser ma tête quand ça va pas!!! J'aperçois mon bisounours gros dormeur à 1 m de moi. Il est gentil, si je lui pince la patte il va faire de la musique et son ventre va s'allumer. Il est toujours très réconfortant avec moi.
Mais à cet instant, il me semble tellement loin parce que je suis paralysée et je ne peux pas atteindre sa petite patte. D'habitude quand je m'endors,il est toujours dans mes bras, mais pas cette fois ci, snif!
Faut que je pense à quelque chose d'agréable. Je pense à Cristophe ( http://hosanna.over-blog.org/ ) c'est dire si je suis désespérée... Enfin je pense à un article que Cristophe a écrit sur les médicaments , ce qui m'avait fait prendre conscience que j'avalais 17 520 comprimés par an.
Faut que je calcule combien de kilomètres de médicaments ça fait à l'année.
La paralysie ne cesse pas, je pourais dormir. mais non, depuis que j'ai vu un reportage sur les paralysies du sommeil sur la Cinq , j'ai peur. Ben oui, il parait que quand on fait une paralysie du sommeil, ça veut dire que les extra-terrestres agissent sur nous, nous enlèvent et mettent des foetus d'extra-terrestres dans le ventre des jeunes femmes.
Mais j'y pense, de quand datent mes dernières rêgles? Est ce qu'une prise de sans peut détectée si je suis enceinte d'un extra-terrestre ?
Après toutes ces interrogations sans réponse, après un très long moment, après beaucoup de larmes, après beaucoup de lamentations sur mon triste sort, tout est rentré dans l'ordre. La paralysie est partie et je recommence à me moquer de moi, donc tout va bien.
BALI 5 : vignette, souvenirs de juillet
La route impraticable pour acceder au camp de depart pour l'ascencion du Kawa Ijane. Vraiment difficile. Je ne conseille pas aux ames sensibles.
Le Kawa ijane : beau, paysage lunaire, emanations jaunes dangereuses en cas de vent tournant, lac bleu limpide mais mortel, le regard et l'attitude des porteurs et ma conversation avec Antonio Casanova.
Les porteurs du Kawa Ijane s'ecriant 'monkey', 'monkey' envoyant la Marmotte.
Le morceau de pasteque offert par Pad in, mon marchand de noix de coco, lors de mon arrivee sur son stand. Ilme [proposera d'aller a un mariage. Depuis plus de nouvelels.
Les sourires de la famille de muslim prefere de mon masakan prefere : le sourire de la mere, la poignee de main du pere et celle du fils qui m'accueille toujours avec plaisir.
Le coucher de soleil a Kuta dont je ne me lasserai jamais, tant de vie. Le dimanche, il y a encore plus de monde, plus de sourires et de douceur de vivre.
Le footing au lever du soleil sur une plage deserte ou presque.
Les vagues, si puissantes, si addictives mais aussi dangereuses.
Le defile de jolies filles avec mention speciale pour les filles de l'Est.
La paume tendue de ces enfants sur le camions avec leurs sourires et hello qui attendaient que nos mains se rencontrent. Simple bonheur comme l'est la vie a Bali.
BALI 5 : vignette, hotel Lovina
Apres deux tentatives infructueuses (complet et prix trop cher), on tombe sur un hotel vide. A l'accueil, un couple d'un certain age. La salle est grande mais vide, avec une television allumee en hauteur. La femme nous montre les chambres : un grand lit, deux metres avec ventilateur et salle de bain.
Ce que je trouve etrange, c'est qu'en payant, elle ne me donne pas le ticket, la facture ou lun recu. Je lui dis mais elle me fait comprendre que non. Elle parle a peine l'anglais. Etrange aussi, le petit dejeuner qui n'est pas inclus.
La reponse a ceci trouve sa solution dans la chambre de Fred : des emballages de preservatifs. En fait, nous etions dans un hotel pour les amoureux d'un soir avec des pensees honnetes ou pas.
Le légendaire braqueur Ronnie Biggs libéré
La mythique attaque du train postal Glascow-Londres en 1963 l'avait rendu célèbre. Ronnie Higgs, braqueur de légende, recouvre la liberté ce vendredi.
Ronald Riggs à Rio de Janeiro en 1997 (Reuters Photographer / Reuters)
Le Britannique Ronald Biggs, remis en liberté vendredi à la veille de ses 80 ans, est devenu une véritable légende dans son pays en participant à la mythique attaque du train postal Glasgow-Londres, avant d'entamer une rocambolesque cavale de plus de 35 ans.
Gravement malade, affaibli par plusieurs attaques cérébrales, Biggs s'alimente au moyen d'une sonde et communique par gestes, crépuscule pathétique d'une existence flamboyante et hors norme.
La saga de "Ronnie" Biggs commence le 8 août 1963, le jour de son 34ème anniversaire. Sous la houlette du "cerveau" de l'opération Bruce Reynolds, Biggs et un gang hétéroclite réunissant entre autres un pilote de course et un fleuriste réussissent alors l'un des hold-ups les plus audacieux de l'histoire: l'attaque du train postal Glasgow-Londres.
Les 15 braqueurs emportent la somme record de 2,6 millions de livres, ce qui équivaudrait aujourd'hui à plusieurs dizaines de millions d'euros.
Mais Biggs est arrêté le mois suivant, jugé, puis incarcéré à la prison londonienne de Wandsworth. Son évasion 15 mois plus tard, en sautant sur un matelas à l'arrière d'un camion bâché, marque le début d'une cavale débridée, émaillée d'une invraisemblable succession de coups de chance.
Repéré par Scotland Yard, il s'enfuit en Australie puis gagne le continent sud-américain, traverse la jungle jusqu'en Argentine et en Bolivie. Il décide de poser ses valises au Brésil en 1970, ce pays n'ayant pas signé d'accord d'extradition avec la Grande-Bretagne. Pendant 35 longues années, c'est le jeu du chat et de la souris.
Dans ses poches, sa part du pactole lui permet de mener un temps une vie oisive, fortunée et un peu bohème.
En 1974, la police britannique retrouve sa trace à Rio et menace de mettre fin à son exil. Mais Biggs leur file encore entre les doigts, cette fois parce que le fait qu'il ait un fils né au Brésil le protège de toute extradition.
Pour arrondir ses fins de mois, Biggs participera également à plusieurs campagnes publicitaires. A la fin des années 1970, son registre éclectique l'amène à enregistrer avec le sulfureux groupe punk des Sex Pistols une chanson au titre révélateur: "No one is innocent" ("Personne n'est innocent").
En 1981, une bande de mercenaires le kidnappe à Rio, avec l'objectif de le rapatrier en Grande-Bretagne: bâillonné, ligoté, enfermé dans un sac portant la mention "serpent vivant", il est transporté par bateau vers l'île de la Barbade avant d'être déféré devant les autorités locales.
Mais la demande d'extradition n'ayant pas été présentée dans les formes, la justice de la Barbade ordonne le renvoi de Biggs... au Brésil.
C'est finalement en 2001 qu'affaibli par la maladie, ruiné, il décide de rentrer au Royaume-Uni pour purger sa peine.
"Je suis un homme malade, ma dernière volonté est d'entrer dans un pub de Margate (une station balnéaire du sud-est de l'Angleterre, NDLR) pour y boire une pinte de bière en tant qu'Anglais", avait-il confié au quotidien The Sun, qui avait orchestré son rapatriement hautement médiatisé.
En 2002, Biggs épousait en prison Raimunda Rothen, la mère brésilienne de son fils Michael. Cinq ans plus tard, il était transféré dans l'unité de soins de la prison de Norwich.
Mais malgré sa liberté retrouvée, il devrait terminer sa vie sur un lit d'hôpital sans pouvoir réaliser son dernier rêve: boire une bière à Margate.
(Source AFP)
BALI 5 : vignette, les odeurs
je me souviens de l'odeur de cuisine a la noix de coco dans deux rues en quittant AMED, dans le village. Cela met en appetit.
Dans les montagnes, en traversant les forets, l'odeur si perceptible du santal a colore les descentes (foret des mendiants) et les trous dans un asphlate fatigue.
A Gitgit, en cherchant une chute d'eau qui ne l'etait plus en cette saison, j'ai vu des ramasseurs de clous de girofle. L'arbre est haut necessitant une echelle faite d'un seul long bambou avec des marches laissant l'espace pour seulement mettre un pied.
La fleur est ramassee verte et ensuite elle est mise a secher sur des baches le long des villages. differentes baches pour differentes couleurs qui se font plus foncees.
En passant, en les voyant ou non, les effluves ont donne un caractere releve et caracteristique de ce qui rappelle le dentifrice.
Enfin, pour terminer, la fleur de lotus si belle en blanc mais rayonnante en violacee. Une fleur belle, odorante, aussi belle sur l'arbre que cueilli.
Odeur douce, representative de mes voyages en Asie.
BALI 5 : vignette, la sauvageonne
C'est la premiere fois que je vois cela dans tout les voyages que j'ai pu faire. D'habitude, meme les personnes les plus pauvres - je pense a ce gamin dormant torse nu sur un trottoir a New Delhi - ont au moins un vetement.
Elle avait les cheveux ebourriffes et avait une silhouette longiligne. Dans notre pays, l'esperance de vie d'un sdf est de 4 ans (pour celui qui est exclu, pas le travailleur pauvre), combien de temps restait-il avivre a cette femme ?
Il m'arrive de penser a la petite 'sauvageonne' croisee lors de BALI IV. Une jeune femme vu tot dans le matin quelquefois dans l'apres-midi avec deux sacs. Un jour, je lui ai laisse un sac contenant de quoi etre propre avec de l'argent. J'avais remarque qu'elle ne parlait pas ou tres peu. Souvent apeuree.
Il me reste encore un mois pour la recroiser.
