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la Marmotte vue face a la mer
photo pris dans le sens oppose de la photo ci-dessous
BALI 6 : EAT, SWIM and SLEEP
Résumé : proposition de Massage, Mushroom, Mariruena. Une seule acceptée.
5h21.
Le portable sonne a 5h21, fonction réveil.
Il faut que je me lève pour aller a l'internet et me connecter sur le site de la sncf.
Je vais reserver un billet pour aller a Paris dans trois mois pour assister a l'enregistrement du Masque et la Plume.
Je pense prendre le forfait 4 heures, pour la programmation finale, mais le gars me dit que le tarif a 10 000 roupies ne fonctionne que la nuit entre minuit et 6 heures du matin, dans cet intervalle. Qu'importe, je vais a cote mais mes deux adresses sont fermées donc je retourne dans le lieu.
Qui a écrit qu'il ne pleut jamais a Bali ?. En me réveillant facilement, j'entends un bruit qui ressemblent a de la pluie. Je ne me trompe pas, il pleut et cela n'est pas pret de s'arrêter. Lors de mes voyages, longtemps je n'ai pas pris en compte le froid et la pluie. Pour cette dernière, j'ai change avec un pancho. Cela tient peu de place, léger et cela est utile. En autant de temps qu'il faut - comme en France - j'ai le billet de train au prix le moins cher. Reste maintenant le billet retour qui sera plus difficile car le jour tombe un vendredi et soit je quitte Paris tôt au matin ou tard dans le soir (21h23). Je verrai.
De retour, j'entends un nouvelle fois le miaulement entendu lors de mon arrivée. Je m'approche d'une porte de garage et vois un chaton. Il a peur. J'essaye de le rassurer mais il est craintif. C'était donc bien cela, un chaton qui devait être dans le bungalow du personnel et qui est maintenant dans la maison juste a l'entrée des bungalows. Ce matin, je l'ai encore entendu !
Au petit déjeuner, je discute avec un français. Il est venu de Flores pour son visa : il vit avec une indonésienne et a un restaurant. C'est presque un cliche. Il dépend maintenant de sa compagne pour son visa et pour son affaire car il n'est pas propriétaire majoritaire. La fille l'avait accompagne en France et au bout de deux jours, il me dit qu'elle voulait travailler mais sans connaître la langue française, c'est impossible. Il vient pour faire une photo et renouveler le visa. Il existe 8 types de visa, de celui pour étudiants, a retraites en passant par la famille et le business.
Au menu aujourd'hui, cela a été une cantine a cote de mon marchand de noix de coco. Il y a des marches la nuit mais il faut avoir l'énergie pour y aller. Ma journée débute matinalement et finit tôt, le coucher du soleil donnant le signe du retour ou presque. Pour 10 000 roupies, j'ai droit a du riz, en demandant une cuillere supplémentaire, du tempe, tofu et un morceau de thon avec une sauce mais pas a la noix de coco. Comme d'habitude, je prends du chili. La dame sait me dire en français : "comment allez-vous ?".
Avant d'en arriver la, j'ai assiste a une cérémonie balinaise sur la plage, au moment du coucher du soleil, ils étaient un demi-millier, face a la plage avec danses d'enfants balinais, musique, offrandes et bénédiction. Il faut que les balinais résistent avec leurs traditions car j'ai entendu que ce pays musulman (le premier au monde), n'apprécierait pas les danses et folklores balinais trop suggestifs pour eux. En Indonesie, il y a Bali et les autres îles. Je me souviens de n'avoir pas eu un bon souvenir de mon arrivée a Lombok. Sitôt arrive, beaucoup de propositions pour me vendre divers objets. Je me suis vite retrouve torse nu ! Je voulais me débarrasser de mon tshirt et je l'ai échange contre un petit collier en bois représentant le signe de Bali. Le gars est ensuite venu me revoir pour me faire payer la lessive !
Les vagues m'ont calme. Elles étaient moyennes mais surtout, une fois de plus, c'était le retour du courant latéral, un fort courant. Nageant au niveau des surfeurs, l'un d'eux me dit "strong current", je comprends et je me rabats vers la plage. Je ne me sens plus le courage et l'énergie pour avoir a lutter pour arriver au bord. je comprends alors que le réveil si matinal, que l'accumulation de mes baignades et qu'un mal de dos sont signes qu'il me faut du repos. Je vais me faire prodiguer un massage du dos (25 000 roupies) qui me détends mais ne m'enlève pas ce point en dessous de l'omoplate.
Ce matin, en voyant Victor et en discutant avec lui, je l'entends me dire qu'il a un rhume mais qui n'est pas cachets et que dans trois, quatre jours cela lui aura passe. Il me dit que sa vie est rythmée par : "meat, surf ans sleep". Je lui réponds que c'est un bon programme de vie.
Le soir, je croise la grand-mère qui me demande comment s'est déroulée ma journée, je lui dis "Eat, swim and Sleep" (manger, nager, dormir). Elle me dit : "comme les enfants". Je lui rétorque que c'est un bon programme de vacances !
Les aventures du Pinku
C pour cela que je souhaite sincerement que ce putain de magasin me garde parce que d'une j'y adore l'ambiance et de deux je kiffe mon studio comme ils disent les d'jeun'z... Le seul truc par contre c mon connard de voisin de mes deux que je peux pas blairer meme si je connais pas sa tete... Un wesh wesh qui ecoute de la bouse a fond toute la journee et quand je dis a fond.... Vous n'imaginez pas ce que c.... Je vous assure que c reellement a fond.
J'ai meme enregistré la chose de ma cuisine (tout au fond de mon studio) les portes fermées pour envoyer le fichier a mes parents et ma soeur pour qu'ils se fassent une idee parce que je crois qu'ils n'imaginaient pas l'ampleur de la chose... Et non je ne peux pas me plaindre!
D'une quand on frappe a sa porte il entend pas... vu comment c fort... je sais meme pas pourkoi j'me suis preparé psychologiquement a me faire casser la gueule et de deux le foyer s'en fout puisqu'ils organisent meme les visites pour les appart' vide la journee et la plupart du temps... ce putain de voisin a la musique a fond... Donc ils sont au courant et n'en ont rien a foutre.
C affligeant.
BALI 6 : MASSAGE
Résumé : les vagues donnent de la bonne fatigue mais aussi de l'énergie avec les energy drinks !
Ici, quelquefois c'est vraiment du n'importe quoi en ce qui concerne la circulation !
J'ai encore lu que la circulation, mais cette fois a Jakarta, posait un véritable problème et que le coût induit des embouteillages (on appelle cela externalite négative) coûte des millions de roupies si ce n'est des milliards.
Il est fréquent de voir des motos dans la Poppies prendre le sens interdit pour éviter d'avoir a faire le grand tour de la Pantai Kuta, toujours bloque en heure de pointe (vers 18H), j,ai vu des scooters avançaient sur les trottoirs et meme des voitures prendre des sens interdit !
Je me suis habitue maintenant mais le changement que j'avais remarque en 2009, c'est l'arrivée de grosses voitures, style Truck. Ajoute a cela, l'augmentation du nombre de motos dont je parlais il y a quelques jours et vous avez un aperçu du cote négatif du centre de Kuta !
C'est vraiment un autre monde lorsque je quitte la plage pour traverser la Pantai pour arriver a mon hôtel. Tout de suite, j'ai quitte la tranquillité de la mer, le bruit des vagues dont je ne me lasse pas. Passe la "porte" de la plage, on est dans la ville, dans le mouvement, la vitesse. Bon, ce n'est pas non plus la grande avenue dans Bangkok en quittant Kao San Road avec ses 6 voies a traverser deux fois !
Aujourd'hui, j'ai décidé de me promener un peu et de retourner voir la LEGIAN, c'est a dire de remonter vers Semyniak et Kerebokan. Ce dernier est connu car il abrite la prison ou croupit le français Blanc dont parlait le Bali post la semaine dernière. Son transfert en France en 2005 a été refuse bien qu'il plaide non coupable pour un trafic de drogues. Une française de l'ambassade de Bangkok s'est faite attrapée a l'aéroport avec des substances illicites> Comme elle n'est pas diplomate, elle va aller en prison. Peine maximale : la peine de mort. Comme pour ce trafiquant indonésien dont le 5e appel a été refuse par la cour. Cote drogues, cela s'est calme cote proposition lorsque je suis sur la Poppies. Peut-être mon attitude. Lorsque je marche, c'est le classique déclencheur de mouvement et de paroles, on vous voit et automatique les propositions. Je poursuis toujours, sans les regarder, sans accélérer le pas.
Dans la Legian, il y a de nombreux magasins avec de beaux produits. C'est un esprit diffèrent des gens qui fréquentent Kuta, le niveau de vie n'est pas le même. Après tant de voyages, l'envie de rapporter ou d'acheter m'est passée. Le prix ici flambent. Je peux le voir pour le transport, le prix passer de 15 000 par la Permatan pour aller a Sanur a 70 000 dans une des rues. A ce niveau, je ne m'attarde même pas sur la carte des restaurants.
Je finis par atteindre l'autre supermarché au milieu de la Legian qui a pour nom BINTANG. Le trajet m'a semble plus court que les années précédentes. Ce supermarché me semble plus grand avec des produits plus accès pour les touristes mais les prix se tiennent par rapport au Supernova. Je trouve un type de brioche a la noix de coco !
Au retour, je fais un tour par l'Ajurna, appelée rue du 66 (la fameuse discothèque). Ils sont au bout de la rue de construire un hôtel. Je retourne voir le 66 dont aucune affiche ne donne signe de reprise. Bali 3 (dont je reparlai mi-août) est enterre.
Je préfère rentrer par la plage. Il faudrait que je reprenne le footing mais j'ai encore une autre ampoule a un de mes orteils et si cela ne m'empêche pas de marcher, cela est déconseillé pour une pratique de course d'une heure.
Retour a l'hôtel ou je croise les voisins : le grand sec aux cheveux grisonnants que je n'ai vu marcher qu'une seule fois cote a cote avec sa copine indonésienne, le père de famille qui s'occupe a faire marcher son petit potelé, c'est drôle autant sa copine indonésienne est petite, gracile autant l'enfant ne l'est pas.Enfin, Victor me dit que les vagues sont fortes mai qu'il ne peut surfer sous peine de casser sa planche. Il est gentil Victor, il fait gentil. Je le croise souvent au restaurant Warung Komala ou en train de boire une boisson au bar juste avant de traverser la rue pour aller a la plage. Mais sa vie semble derrière lui.
Un grand lézard a élu domicile derrière le miroir de la salle de bain. Tant mieux, cela explique peut-être le fait que je n'ai plus de moustiques pendant la nuit. Il est vrai que j'utilise aussi tous les soirs le mosquito coil.
Je suis retourne au masakan a cote du Supernova et ce fut bon ! Pour 9 000 roupies, du tempe, tofu, vegetable et sûrement acra de morue. Je connais cette adresse depuis assez longtemps pour ne pas avoir ete déçu. Par contre, je n'irai pas me faire masser a cote. En 2009, séance de massage pour les pieds, cela a été horrible car j'étais trop chatouilleux. Par contre, ce qui fut bien, ce fut la fin avec les pierres chaudes sur les épaules et la nuque. J'ai ramené ce concept en France en achetant des galets et en les faisant chauffer au cuiso-vapeur !
Je retourne me faire masser a l'adresse la moins de cher de mon quartier a savoir 44 000 roupies pour une heure. Les autres vont de 45 000 a bien plus. Le mot massage est souvent entoure pour ceux qui ne connaissent pas et n'ont pas teste cela a l'étranger d'un cote sulfureux.
Retour en arriere sur la Thailande. Lu sur le guide du routard au début des années 90. Il y a des salons de massages classiques qui peuvent déraper lorsque les doigts experts du personnel vous demande si voulez un plus, un massage total et pris dans un élan de soins prodigues, la personne acquiesce pour un supplément.
Il y a l'autre version, celle du body body, corps contre corps, le personnel étant nu. même technique sauf si vous êtes a fond dans la méditation ou en train de lire LA ROUTE.
Pour ma part, je me souviens de mon dernier massage en Thailande avant de quitter le pays. J'y suis allé le matin car les prix étaient moins chers, sorte d'Happy hour. Une grande pièce avec une dizaine de personnes. Alors qu'il y avait un personnel presque exclusivement féminin, moi je tombe sur Maurice. Oui, j'ai décidé de l'appeler Maurice.
Maurice a eu le 2e prix de massage, je l'ai lu sur son diplôme. Maurice croit que je fais partie de l'équipe de France olympique de gymnastique. Il fallait être souple, le gars devait le savoir. A l'époque, j'étais plus svelte mais tout de même, limite séance de torture !
Le massage a Bali est un massage classique. J'espère que cela pourra soulager mon mal en bas du dos, vertèbre de déplacée. Cela est plaisant mais en sortant, je sens une douleur, un point en dessous de mon omoplate droite. Il faudra que j'y retourne.
les stats du blog : la femme au piercing a la cote
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la Marmotte aime les fleurs de frangipanier
mais elle a une mouche sur la tete !
Les aventures du Pinku
Le voisin du haut fait du bruit mais c du bruit communautaire on va dire... C pas plus que moi quand j'ecoute un peu de musique ou que je joue a des jeux musicaux sur la console. Donc je me fout de me faire reveiller par Virgin ou NRJ le matin parce que meme si j'entends, j'entends aussi que le voisin du dessus ne l'ecoute pas enormement fort mais qu'en HLM on entend forcement un peu les bruits...
Deja que j'me suis piké un fou rire de dingue quand j'prenais ma douche parce que j'ai entendu le voisin du dessus faire pipi... pour vous dire que les murs sont fins. Donc pour lui je m'en fout! C'est ce que je disais en haut c du "bruit communautaire" mais l'autre cinglé ca n'a rien a voir c du manque de respect pur et dur!
Enfin...Je ne vais pas rester ma vie dans ce studio mais quand meme le peu de temps que je vais rester, j'aimerais quand meme qu'on respecte ces voisins!
Je ne dois quand meme pas etre le seul qu'il emmerde ce con!
M'enfin...
BALI 6 : DI CARI
Résume : des vagues et de vagues souvenirs de la France
Pour la première fois, j'écris sur la table de ma chambre dans la première pièce. Pas d'internet aujourd'hui, je regrouperai les articles bientôt dans une longue séance car je devrais bientot me lever tôt ...
Hier soir, je suis rentre dans la pénombre. Les restaurants étaient passes au mode lumière minimale, les bars a la bougie, le Komala semblait triste. En allant vers ma chambre, je vois deux ombres a cote de mon bungalow : la grand-mère et la petite fille. Elle me demande si cela va durer longtemps. Cela, je ne sais mais pour son restaurant il faudra peut-être se rabattre sur les marchands ambulants si elles veulent manger chaud.
J'arrive a trouver la serrure de ma porte et trouve facilement dans une de mes trousses, le sac a bougies. Toujours avoir des bougies, cela vient de l'Inde. J'en prends une et l'amène a la grand-mère qui tout de suite me demande si cela ne va pas me manquait. Je suis français et je prévois ! L'électricité reviendra une trentaine de minutes plus tard.
Sur le chemin retour, j'ai pris un bun chaud fourre au chocolat (pain de mie blanc), j'en mangeais de bien bon enMalaisie. On en trouve aussi en Thailande. Le gars voulait 3 000 mais j'avais observe, c'est 2 000.
Après le restaurant japonais, j'ai mange dans un endroit populaire, Kuta Teather - la rue des Magic Mushrooms qui donne juste en face de mon marchand de noix de coco. C'est toujours rempli de locaux, pas de touristes pour manger le plat unique, un Soto Ayam : bouillon de poulet, avec le riz cela revient a 11 000 roupies. Pas cher mais pas mémorable. J'ai eu du mal a reconnaître les bouts de poulets !
En buvant mon mangoo juice a Patimura, j'ai remarque deux filles, grandes et minces, l'une sûrement russe, avec une blessure au genou. L'une d'elle ne donnait pas l'impression d'avoir fait semblant, sa plaie était purulente. C'est toujours une de mes hantises de penser a être blesse suite a un accident de moto. C'est pour cela que je n'en fais pas.
Comme d'habitude rencontre avec les voisins. Victor me dit que les vagues sont fortes et le français qu'il va bientôt quitter Bali pour Singapour et ensuite Bangkok ou le Cambodge car il ne supporte pas les thailandais. Il reviendra une dernière fois a Bali pour vendre ses affaires (il laisse sa planche a l'hôtel) et peut être ramener un chien (Kuntamani, je crois). Je doute sur le droit de passage d'un chien en douanes et dans l'avion.
Ce matin, j'ai vu un indonésien monter a un cocotier pour couper des branches et faire tomber des noix de coco dont la moitie s'éclatait sur la route ou sur le mur. C'est toujours surprenant de voir une personne s'agrippe a un arbre et monter aussi sans protection. La circulation fut stoppée pendant quelques minutes, deux taxis attendaient.
J'ai toujours une appréhension lorsque je marche a travers les cocotiers. J'avais entendu dire qu'en Thailande, au XXe siecle, une dizaine de personnes décèdent par chute de noix de coco ! Pourtant, aucun panneau n'indique chute de noix de coco ! Il m'est arrivé d'entendre alors que j'étais sur la plage, tomber une noix de coco.
Aujourd'hui, enfin les vagues ont été fortes mais avec un fort courant. Me voici rappeler les sensations d'antan. Peu de nageurs, beaucoup plus de surfeurs. Les Lifeguard font respecter comme ils peuvent l'espace des nageurs.Je me suis fait la sensation de la machine a laver : pris dans une vague, tourneboule mais la je maîtrise encore un peu. C'était dimanche et après une séance et une lecture, je suis retourne presque jusqu'au coucher du soleil me baigner. La plage au début de la Jalan Pantai était rempli de monde. J'ai assiste au coucher du soleil, un ciel dégagé donc sans effet de couleur ensuite, pendant les six minutes que met le soleil a disparaître de notre horizon.
Dans la rue, lors de mes voyages precedents, j'avais remarque les affiches avec mentionne DI KONTRAKAN que j'avais facilement traduit par 'a vendre'. Cetet annee, d'autres affiches fleurissent avec comme titre DI CARI que j'ai aussi vite traduit par ON RECHERCHE. Surtout des emplois de services dans les laveries mais aussi dans l'hôtellerie.
Dans la rue, lors du chemin retour, j'ai encore aperçu la femme sans domicile changer d'endroits, j'ai aussi vu un père blond avec son bébé potelé regardant les voitures. Bali est une destination agréable pour les enfants, ce n'est pas la chaleur suffocante de New Delhi (41 vers midi), ni la moiteur de Bangkok.
Tout au long du parcours, les 3 M reviennent dans l'ordre croissant : Marirena, Mushroom et Massage. Je décide de tenter l'un deux demain.
Les aventures du Pinku
Au fait nous sommes le 19 et je travaille encore =^____^=
Comment ca fait plaisir en plus j'adore ce job meme si c crevant et super physique... En un mois et demi j'en ai vu des gens passer c fou (3 charcutier avant moi rien qu'en decembre et je suis
arrivé en janvier, la vient d'arriver la 5e poissonniere et j'ai vu 2 ou 3 ELS...) Je me sens d'autant plus fier que moi je suis resté mais en plus avec un handicap et pas des moindre.
Tout le monde se barre au bout de deux semaines...
Je ne regarde pas de haut ceux qui sont parti parce que c vrai que c tres dur et meme ma mere ne me croyait pas avant de m'avoir vu bosser en venant faire c course au mag!!
Maintenant elle est fiere de dire aux gens ce que je fais et puis faut pas croire ca parait stupide de dire 'je suis charcutier" mais ya tellement peu de monde qui veut faire ce job que tu evolue
tres vite et tu es tres bien payé!
Donc franchement j'ai pas la honte!
Et maintenant je sais que c pas donné a tout le monde de faire ce que je fais, j'en ai eu la confirmation maintenant!
PINKU!
BALI 6 : SAMPAI JUMPA LAGI BESOK
Résume : la routine de la vie, celle a vivre, a ressentir, avec une noix de coco et des vagues.
Sensiblement je gagne en luminosité chaque jour en me levant plus tôt, 7h40. J'aurais pu être debout presque avant le lever du jour mais je reste encore au lit. La petite fille blonde du bungalow d'à-cote s'est réveillé dans la nuit et je l'ai entendue.
Une journée qui commence tôt et une soirée qui finit aussi plus tôt. Au lieu de presque 23h avant 22 heures ce soir. En plus, je ressens la dépense énergétique de la lutte contre les vagues. Pas une activité sportive intense mais mais une activité physique certaine. La configuration a change par rapport a hier, Victor me l'avait confirme. Victor c'est Monsieur Vagues, des le matin, il sait.
Le drapeau délimitant la zone de baignade s'est déplace de 50 mètres vers la gauche. Il y a du courant, des vagues géantes qu'il n'est pas possible de prendre car pas possible d'arriver a ce niveau avec la force des vagues qui s'écrasent pour aller finir sur la plage. J'évalue, mais cela n'est pas facile, les vagues a deux, trois mètres de hauteur.
Le souci, cela ne serait pas de prendre une vague, la première mais la seconde et peut-être même la troisième avec en plus le courant qui repousse vers le large en n'ayant pas pied.
J'ai pu prendre deux vagues dont une m'amène tellement vers le bord que je dois me relever par manque de souffle. on est un peu plus nombreux a nager, a affronter les vagues ... soit trois personnes. Le sifflet des lifeguard a souvent retenti. Aujourd'hui, il y a une compétition de surf mais j'ai pas suivi.
Aujourd'hui, c'était restaurant japonais avec le Obento. C'est un plateau compose avec riz, beignets (dont un a la crevette), légumes (mais 3 ou 4 pas plus), avec du vermicelle (mais en toute petite quantité) et du sashimi avec un bol de soupe de légumes avec du tofu (je pense). Je ne vais pas grossir avec cela.
Le restaurant japonais a une particularité, celle d'afficher des prix hors taxes. Lorsque le Obento mentionne la somme de 65 000 roupies, il faut ajouter 10% de taxes et 5% de services donc presque 75 000 roupies. Les boutiques, toutes en regardant les factures, ne facturent jamais la taxe. C'est aussi un manque a gagner pour l'île et améliorer les infrastructures.
J'ai enfin acheté les cartes postales ( 2 500 roupies l'une). Il me faudra bien une semaine pour écrire et en envoyer encore une dizaine, même si au retour je n'en lirai que 3 ! Même si l'on voyage en France, une carte est un signe de pensée, peut-être de moins en moins utilisée avec les nouveaux moyens de communication.
En quittant le Mata-Hari, supermarché dans le centre commercial, au prix plus élevé que le Supernova - la population n'est pas la même - j'entends une voix qui s'élève, presque comme un cri. "Pickpocket, pickpocket".
Un attroupement se forme, les cris se poursuivent, a l'accent, la voix de la femme est française. La scène est facile a recomposer : un français en sortant du Mc Donald a senti une main se glissait dans son sac a dos. Il montre un homme d'une cinquantaine d'années tandis que sa femme et sa fille parlent fort face a la femme voilée de l'homme. Un agent de la sécurité intervient, enfin arrive. La femme française crie maintenant "Police, Police". Le prétendu voleur essaye de partir, le français court après lui mais la fille appelle le père, celui qui s'enfuit traverse la route et disparaît.
La femme crie maintenant "Help, Help". C'est la première fois que je vois cela ici. C'est certain, il y a des personnes peu recommandables, des gens venus de Java, c'est évident. Il y a quelques années, il y avait un gang qui attendait le soir, qu'une personne retire de l'argent pour la suivre en moto et lui dérober son sac. ne jamais retirer de l'argent le soir, sauf a passer ensuite par la Poppies a pied et de retourner a l'hôtel. Il y a maintenant des distributeurs de billets dans les boutiques alimentaires pres de mon hotel.
Je vais prendre ma noix de coco. Les travaux se poursuivent. je dis en arrivant "Salamat malaam". Pad ok me donne un morceau de jackfruit, fruit a la peau jaune tendue mais au goût sucre différent de celui que peut l'être avec les fruits de la passion. Je bois la noix de coco qui est moins sucre que celle de la veille, je deviens spécialiste et sens les petites différences de goût. En le quittant, je lui dit cette fois la phrase en un seul bloc, car je l'ai lu. Auparavant, je la répétais mais par syllabe car je ne suis pas "auditif", il a fallu que je la lise pour pouvoir la mémoriser, même si le texte se limite a trois mots ! Au revoir et a demain.
Enfin, peut-être, car en rentrant me voici dans le noir ...
Les aventures du Pinku
Tout ca pour dire que j'adore mon boulot pis j'adore mon studio et que si je dois en chercher un autre si le mag me garde... j'en veux un comme caaaa!! Oui parce que la je rappelle que c un FJT donc je ne peux y rester que jusqu'a 30 ans... Ouais ca fait deja 5 ans quand meme mais bon XD XD
Wouais ben sinon ce week end je ne rentre pas chez moi parce que j'ai la visite medicale lundi donc bon -_-
Kya kyah!
J'suis un peu content parce qu'en fait j'adore tellement mon appart' que quand j'suis rentré le week end dernier chez mes parents j'avais deja envie de retourner chez moi XD XD XD
Nyihihihi
Ben voila c tout!
Croisons les doigtiottes quand meme pour que le mag me donne une reponse positive pour le CDI KYAAAAH!
Aussi, pour ceux qui s'inquietent OUI j'ai extremement maigri... 4kilos -___- mais je mange, je vous assure meme tres bien! Mais le truc c que le boulot est aussi super physique donc voila quoi! J'cours partout toute la journee, je porte des kilos et des kilos, je souleve, me baisse... Bref c du sport l'air de rien et yapa d'ascenseur chez moi et j'vais au boulot a pieds... C kilos se sont envolés sainement et non parce que je ne mange pas!
Et comme je suis deja pas bien gros d'origine c vrai que du coup j'suis un peu maigrichon mais j'me sens bien c cool... par contre j'aimerais les reprendre parce que j'aime pas etre maigrichon... J'suis bien dans ma tete mais pas bien dans mon corps XD XD XD XD
*parti manger une tablette de chocolat et du riz pour pas faire caca pendant 2 mois*
Ben les coprolythes c super lourd XD XD XD
En fait... CT pour mes parents cette petite note de fin :p :p :p
JAAAAAAAA!!
BALI 6 : IN UTERO
Résume : la pluie en France, le soleil ici.
Des nouvelles de Bali.
Des singes attaquent les cultures et pillent ce qu'il y a a manger. Les villageois ne sont pas contents et demandent des dédommagements et de pouvoir contrôler la population, voire la réduire. Mais les singes fuient lorsqu'ils sont chasses.
1.5 millions de cyclomoteurs, c'est beaucoup et beaucoup trop pour un trafic fluide. Il n'est pas rare qu'une famille ait 5 de ces engins (père, mère, enfants et employé). Il est facile avec un apport de s'acheter a crédit une moto.
Le nombre de personnes dans l'agriculture baisse, les jeunes désertant ce secteur peu rémunérateur, ils sont 670 000 a travailler.
Hier soir, un philippin demandait de pouvoir utiliser la cuisine pour pouvoir manger car il trouvait que la cuisine balinaise était trop épicée. La réponse fut négative, a cette heure la de la demande.
La route était barrée a la circulation a Patimura, ils refont les canalisations partout, sur la Legian et juste en face du stand de mon marchand de noix de coco.
Ce matin, il y avait au petit déjeuner un groupe de gens de l'Est, presqu'une dizaine. Au début, je misais pour des hollandais mais les ayant entendu parler, j'ai opte pour un pays de l'Est, ne reconnaissant pas l'accent russe.
La grand-mère a cote de mon bungalow m'a demande s'il y avait des chiens qui se baignaient sur la plage. Je lui dis rarement que oui. Elle déteste cela. Sa fille semble faire des allers-retours par quinzaine sur Jakarta. En voyant sa petite fille allait vers le tatoueur, elle lui a dit :"c'est normal, elle va vers les personnes qui demandent de l'affection". Elle doit connaître ou être habituée de discuter avec les hommes. Une petite histoire de ce français qui va bientôt quitter Bali. Au Philippines, il rencontre un américain qui l'emmène au LAS VEGAS, comme une salle de concert avec 3 000 filles. mais, il n'a fait que jouer au billard.
Victor, ce vieux monsieur, maçon a la retraite, émigré hongrois en Australie, marie avec une jeune indonésienne qui retrouve dans le surf, un dernier espace de liberté, me dit que les vagues sont fortes. Je vais enfin vivre ou revivre, ce qui me donne de fortes sensations. Celles d'être pris par une vague, souffle comme une brindille pour ensuite se retourner et affronter encore et encore les vagues qui sont si loin car le courant m'empêche d'aller si près de la chute.
Le courant est fort, il est latéral. Et la, me revient ces anciennes sensations : se prendre la vague, voire le rouleau (pas émotionnel mais toujours prenant), puis une autre vague et encore une autre jusqu'au moment ou je me dis je je n'ai pas pied et que je suis loin du rivage. J'essaye de me rapprocher mais j'ai du mal et voici qu'une série de vagues me maintient a l'endroit ou je suis. Ce état, je le connais mais contrairement aux années précédentes, je me sens moins en confiance, moins prépare avec moins de conditions physiques. Par deux fois, je vais me faire un peu peur.
C'est pour cela que je reste entre les deux drapeaux et pas si éloigné des surfeurs.
Surfeurs débutants qui commencent a m'énerver. J'ai empêché une fille de se lancer, elle le dit a son mec qui lui dit (en français), "non, mais ne te pose pas de questions". Je pense que si un jour je suis touche, je vais etre violent. Cela n'est arrive qu'une seule fois, en 2009, a ce qu'un surf me touche. Ils ont des kilomètres et viennent dans notre zone !
J'ai encore eu un pouce levé lorsque j'ai pris une vague que j'ai chevauche pour arriver presque sur le bord. Le gars nage plus loin que moi mais la, les vagues sont fortes et une fois de plus un fort courant. En Méditerranée, lorsque tu fais dix pas en latéral, tu avances de dix pas. Ici, tu fais dix pas et tu avances d'un. Je dois m'avancer vers la plage pour pouvoir avancer sans souci.
Je me demande pourquoi j'aime, pourquoi on aime cette sensation d'être envahi, englouti par ces vagues pour faire des pirouettes, cacahuètes. Il suffit de laisser son mollet relevé pour faire un tour complet, croiser ses pieds et c'est une ou deux vrilles. Trop facile de faire un tour sur soi-même. Après du repos et la lecture du livre de Jerome Garcin OLIVER, je retournerai encore affronter les vagues.
Je peux avancer une théorie sur les vagues. Être dans cet élément nous ramène a notre origine lorsque dans le ventre de notre mère, vers le 5e mois, nous commencions a bouger. Deja, on pouvait ressentir, ecouter et bientot faire la difference entre le jour et la nuit. De la nuit a la lumiere, quelle merveilleuse histoire et chemin comme l'a sublimement mis en images Terrence Malick dans THE TREE OF LIFE. Ici, c'est la vie.
Demain, retour sur terre et au restaurant japonais pour prendre un Obento.
Box office cine Etats-Unis : Harry Potter, roi du monde en 1re semaine
| Titre | Sem. | Recettes | Cumul | Distributeur | |
|---|---|---|---|---|---|
| 1. | Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2 | 1 | $169,189,427 | $169,189,427 | Warner Bros. |
| 2. | Transformers 3 - La Face cachée de la Lune | 3 | $21,328,545 | $302,878,797 | Paramount Pictures |
| 3. | Comment tuer son Boss ? | 2 | $17,777,464 | $60,149,603 | Warner Bros. Pictures |
| 4. | Zookeeper | 2 | $12,330,512 | $42,382,978 | Sony/Columbia |
| 5. | Cars 2 | 4 | $8,407,529 | $165,389,754 | Walt Disney Pictures |
| 6. | Winnie l'ourson | 1 | $7,857,076 | $7,857,076 | Buena Vista Pictures |
