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LASTDAYS

Bali 7 : Last night in Kuta

28 Août 2013 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

 

Voilà, nous sommes retournés à l’hôtel et nous prenons nos valises. Je n’ai pas mon sac de 10 kg car tout a été mis dans la valise de Maman qui a fait du vide. Les valises sont lourdes, sûrement plus de 20 kg mais vont-elles dépasser les 23 kg autorisés. Il y a deux ans, Papa avait eu la désagréable surprise de devoir mettre son sac en cabine sur son sac à dos pour vérifier que l’ensemble ne dépasser pas 27 kg. S’ils peuvent prendre de l’argent à la classe économique, ils ne se gêneront pas.

 

Sur le chemin du parking, nous croisons l’italien avec Camélia la brésilienne, celle qui m’aimait bien, qui jouait à cache-cache avec moi. Eux aussi prennent le taxi, bye, goodbye et Dubaï. Ils y resteront un jour avant d’aller en Italie.

 

Nos valises sont mises dans le coffre, la poussette canne devant et Nous derrière. Nous passons une dernière fois sur la Legian mais en voiture cette fois, regardant les bars illuminés, les gens marchaient et les panneaux des taux de change augmenter pour l’euro (14 500 actuellement). La dernière fois, papa l’avait fait en moto pour 40 000 roupies. Un des employés du Komala lui avait d’abord demandait 50 000 alors que le taxi coûtait 60 000. Comparativement le taxi est bon marché, en plus l’essence a augmenté. L’avantage de la moto c’est que la durée vers l’aéroport fut réduite par rapport aux voitures bloqués dans les embouteillages du soir.

 

Mais les situations changent et la circulation sera fluide. En ¾ d’heure nous sommes à l’aéroport où il faut marcher car le taxi nous a laissé dans la galerie marchande au lieu de nous laisser devant le terminal d’embarquement. Un fait à ne pas oublier si l’on revient.

Nous devons montrer nos billets pour rentrer et mettre les valises, sacs et effets personnes sur le tapis pour vérification.

Le copain de Saîd nous a dit qu’il y avait une balance, il s’est trompé car la seule qu’il y ait sert pour le personnel qui emballe les valises. On va tout de même l’utiliser. Le verdict tombe, on est en surpoids sur une valise. Des transferts vont s’imposer. On a de l’avance, notre avion est prévu pour 01h20 et il n’est pas encore 22 heures lorsque nous faisons la file d’attente pour peser les valises.

Au guichet, nous devons attendre plus que les autres car outre nos billets pour Seoul, ils doivent contacter Paris pour notre dernier vol, à ce qu’ils nous disent.

 

Papa met les valises sur tapis roulant. Le chiffres tombe pour les deux valises : 47.6 kg au lieu des 46 sans qu’ils pèsent nos sacs en cabine ; qui de toutes les façons ont un poids inférieur aux 7 kg. La gentille hôtesse qui remet les billets à papa lui fait remarquer qu’il dépasse le poids autorisé mais exceptionnellement on ne payera rien pour cette fois. Elle mettra même le prix sur la poussette (130 $ = 100kg). Papa lui fait remarquer que nous n’avons pas utilisé mon sac de 10 kg mais il semble qu’elle n’ait pas compris ou entendu. Qu’importe.

 

On se dirige vers salle d’embarquement. Il y a beaucoup de coréens, ce qui est normal vu la destination du vol. Le vol va durer environ 7h pour une arrivée prévue vers 9h30. Sur une mappemonde notre vol se fait verticalement vers la droite pour ensuite, pour le second vol, faire une ligne droite de dix heures avec le décalage horaire.

Dans le hall, je vais et je viens et je m’amuse même avec des pierres qui servent d’agrément à une photo sur le mur. Je ne suis pas fatigué, enfin pas encore. Papa me suit sauf un moment car il reçoit un coup de fil. C’est Aldi qui nous souhaite un bon voyage. Jusqu’au bout, il aura été présent avec Nous. Présent avec un collier de perles de culture et des boucles d’oreilles avec une bague pour Maman. Il nous disait qu’avant de vendre du maïs, il vendait des colliers sur une plage de Sanur, je crois.

 

Je ne suis pas le seul enfant mais les autres commencent à donner des signes de fatigue. Devant moi, il y a une petite coréenne qui s’amuse à soulever sa jupe. Je suis en face d’elle, je la regarde, elle. De mon côté, je relève mon t-shirt pour lui montrer mon petit bouton couleur framboise. Un défaut de fabrication qui m’intriguait en le voyant sur mon torse à la plage.

 

Je ne me rends pas compte que notre petite scène est vue par la moitié des passagers qui sourient et qui rient. Jusqu’au bout, j’aurais fait le spectacle sans le vouloir. Nous montons enfin dans l’avion, je vais pouvoir m’endormir juste avant le décollage.

Ce premier vol se déroulera sans souci pour moi. Je remarque que certains coréens portent un masque sur la bouche. Je ne suis pas le seul enfant mais aucun d’entre eux ne pleurera.

 

Arrivés à Seoul, nous sommes réveillés pour arpenter les longs couloirs de cet aéroport. Il y a des espaces pour se reposer mais sur notre salle d’embarquement, il n’y a presque personne. On s’arrête sur une aire de jeux. On peut même visiter la capitale si on a deux heures de libre et si cela correspond aux créneaux. Il y a même une représentation de leur théâtre. Par contre, le cappuccino est cher, trois fois plus qu’à Denpasar et en plus il faut faire le change.

 

Midi s’approche, Papa va demander dans une boutique s’ils peuvent faire réchauffer mon plat. Il doit essuyer un refus. Un monsieur à côté qui achetait à manger leur redit pourtant ‘c’est pour un bébé’. Deuxième essai juste à côté de la salle d’embarquement et là, ils acceptent. Mais au lieu de faire réchauffer 20 secondes, Papa s’aperçoit que l’affichage est de plus de deux minutes. Il doit intervenir pour faire cesser le micro-onde. Le plat est chaud, très chaud.

 

Contrairement aux autres vols, ce sont d’abord les classes affaires qui vont passer, Nous on passera juste après. C’est étrange que les gens veuillent entrer dans l’avion en premier, il n’y a rien à faire et on est sûr d’avoir sa place. Seul, peut-être le fait de pouvoir mettre sans souci ses bagages. Mais dans l’ensemble, il y avait plus de places que de bagages.

Sur ce voyage, tous les sièges sont pris. On nous distribue encore une trousse de jeux qui pourra m’aider à faire passer le temps. Le temps va paraître long à mes parents, même à Papa qui va regarder trois films (dont Jack le chasseur de géants et Upside down).

Lorsque les hôtesses de l’air passent dans les couloirs, papa en profite pour prendre trois verres d’eau ou de jus de fruits pour nous hydrater.

 

Moi, je vais aller et venir pendant un moment dans le couloir. Je vais voir un petit coréen mais plus grand que moi. Je regarde son écran vidéo. Je vais tomber un à deux fois dans le couloir mais sans gravité. A côté de nous, il y a une étudiante coréenne qui va faire ses études à Paris, Sciences Po. Elle me prêtera son itéléphone avec lequel je pourrais faire des dessins avec mes doigts. Jusqu’au bout du voyage, je plairais aux asiatiques !

 

La fin du voyage est vraiment longue pour Maman. En plus, on est parti avec presque 40 minutes de retard que l’on va rattraper durant le voyage. Comme il n’y a pas de correspondance à l’arrivée, il n’y aura pas de stress. L’atterrissage va bien se passer et nous voici sur le sol français pour d’autres aventures pour aller à l’hôtel.

 

La suite de la fin de ce voyage, demain …

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