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LASTDAYS

AUSTRALIA

2 Janvier 2009 , Rédigé par Kitano Publié dans #Films

Baz Lurhmann tente son film aux relents historiques, romantiques et exotiques. Il rate tout dans une mise en scène sirupeuse tuant l’émotion. Heureusement, le ridicule ne tue pas.


Souvent je me plains que certains films sont longs mais cela n’est rien face à AUSTRALIA qui aurait dû être amputé de la moitié de ces 2h 30. Rarement je ne me suis autant ennuyeux cette année.

 

Un mélange de film romantique, de mise en scène clippée, de paysages type chaîne PLANETE avec l’Histoire en fond et un brin de social avec les enfants métis, fil rouge du début et du générique de fin.

 

Ce qui est énervant c’est que Baz Lurhmann arrive à tuer toute émotion, il arrive à effacer presque complètement le paysage australien dans cette histoire qu’il a écrite (il est aussi producteur) pour l’actrice Nicole Kidman qu’il retrouvait après MOULIN ROUGE (2004).

 

Juste avant la Seconde guerre mondiale, l’anglaise Lady Saraha prend l’avion pour retrouver son mari en Australie. Ce dernier est retrouvé mort, tué soit disant par un aborigène. Elle persiste tout de même à mener un troupeau de 1500 bêtes à Darwin avec un convoyeur (The drover) avec lequel des sentiments vont naître. King Carney n’est pas content de cette concurrence et charge son second Fletcher de contrer cette marche. Il ne faut pas oublier l’enfant métis qui nous conte cette histoire. Voici pour la première partie, la seconde étant un mélange entre Pearl Harbor et une trop longue liaison.

 

Si la première partie nous ramène au western la seconde est de trop. Les comédiens n’arrivent pas à sauver le film du naufrage. Baz Luhrmann peut se sortir des films studios lorsqu’il adapte Roméo et Juliette mais pour sa nouvelle production, il a été atteint du syndrome THERE WILL BE BLOOD, « regardez ce que je sais faire, mon film, le film de ma carrière ».

 

C’est long, c’est lent, mielleux, téléphoné, ridicule tellement on ne peut croire aux scènes, aux clichés. Le réalisateur ne sait pas filmer et encore moins écrire un scénario.

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