Ciné : LA COTE D'ADAM

L’avant-dernier du festival russe film fut un hommage rendu à l’actrice russe Inna Tchourikova. Le film de Viatcheslav Krichtofovitch a un thème au premier abord peu réjouissant : une femme vit avec ses deux filles et sa mère paralysée dans un petit appartement  dans une ville russe, au début des années 90.

Pendant les quatre vingts minutes, nous allons suivre les évènements qui vont s’accumuler sur cette famille : l’adolescente tombe enceinte, la fille aînée maîtresse de son patron se voit aussi tromper par son amie, la mère rencontre une personne, le tout se terminant avec un repas de famille pas triste, avec les deux pères respectifs des deux filles.

 D’un aspect austère dans le fond comme dans la forme, LA COTE D'ADAM nous montre cette vie de gens plus que modestes, de personnes qui ne sont pas à la recherche de l’amour mais que ce dernier va mettre à l’épreuve pour effectuer un changement. Le film gagne en intensité au fur et à mesure de l’histoire qu’il s’écoule dans cette banalité  montrant un aspect de la vie russe.  

Pour une fois, on aurait aimé que le film dure plus longtemps au lieu de se terminer façon coup de théâtre, style auquel s’apparente le film.