La course a l'échalotte
6 Septembre 2007 , Rédigé par Kitano
La récolte de l’échalote de tradition française va diminuer de moitié cette année à cause d’une bactérie, un coup dur qui s’ajoute à l’impact de la concurrence des échalotes
néerlandaises, selon les professionnels du Finistère, qui produisent 80% des échalotes françaises.
«L’échalote a subi des dégâts colossaux cette année en raison du développement d’une bactérie, ce qui va avoir des conséquences très fortes sur les exploitations», a indiqué vendredi Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère. Les mauvaises conditions climatiques ont dans un premier temps retardé la récolte, puis favorisé le développement de la bactérie «Burkholdeira Gladioli», passée des feuilles aux bulbes.
Si bien que les producteurs d’échalotes dans le Finistère estiment que «60% de leur production ne sera pas commercialisable, ce qui représente 21.000 tonnes, soit 52% de la production française». La récolte 2008 ne devrait pas rattraper le manque à gagner compte tenu de la «qualité et la quantité des bulbes plants», selon la fédération.
Les échalotes dites «de tradition» se plantent bulbe par bulbe, sans mécanisation, contrairement à l’échalote de semis, ce qui entraîne un coût de production plus élevé. Ses producteurs, principalement en Bretagne et en Pays-de-la-Loire, revendiquent son goût différent et ont ferraillé fin 2006 contre l’autorisation de la commercialisation de l’échalote de semis venant essentiellement des Pays-Bas et qu’ils assimilent à de l’oignon.
«L’échalote a subi des dégâts colossaux cette année en raison du développement d’une bactérie, ce qui va avoir des conséquences très fortes sur les exploitations», a indiqué vendredi Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère. Les mauvaises conditions climatiques ont dans un premier temps retardé la récolte, puis favorisé le développement de la bactérie «Burkholdeira Gladioli», passée des feuilles aux bulbes.
Si bien que les producteurs d’échalotes dans le Finistère estiment que «60% de leur production ne sera pas commercialisable, ce qui représente 21.000 tonnes, soit 52% de la production française». La récolte 2008 ne devrait pas rattraper le manque à gagner compte tenu de la «qualité et la quantité des bulbes plants», selon la fédération.
Les échalotes dites «de tradition» se plantent bulbe par bulbe, sans mécanisation, contrairement à l’échalote de semis, ce qui entraîne un coût de production plus élevé. Ses producteurs, principalement en Bretagne et en Pays-de-la-Loire, revendiquent son goût différent et ont ferraillé fin 2006 contre l’autorisation de la commercialisation de l’échalote de semis venant essentiellement des Pays-Bas et qu’ils assimilent à de l’oignon.
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Bientôt des grèves
Bernard Lenoir (France Inter à 22h03) reçoit Houg Cassaveti pour parler de Lee Hazlewood
Commenter cet article
K
T
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2656 Catch
- 2147 Le Blog
- 2026 PoP
- 1670 Voyages
- 1421 Libération
- 923 Marmotteland
- 712 Kate
- 353 Planète
- 307 l'actu en patates
- 236 Zen
- 210 Le Masque et la Plume
- 192 Teache A
- 189 New Order
- 185 Films
- 159 BALI
- 149 Jérôme Garcin
- 138 Les Inrocks
- 121 Vie pratique
- 108 Joy Division
- 99 langue sauce piquante
- 89 Arménia
- 84 Journal d'un jeune vieux père
- 58 Tumblr
- 57 CHARLIE
- 54 Wikipédia
- 48 Chaton mignon
- 41 famili
- 40 Peter Hook
- 40 Télérama
- 37 Cinéma
- 35 Brèves de comptoir
- 32 20 minutes
- 32 Annie la marmotte
- 21 Teache a
- 15 Là-bas si j'y suis
- 3 Livres
- 2 Twin Peaks