Rapport du GIEC : 5 nouveaux scénarios
Pour parvenir à ces résultats, la communauté internationale en climatologie a réalisé un important exercice de simulations numériques du climat passé et futur. Un ensemble central de cinq nouveaux scénarios d'émissions est utilisé de manière cohérente dans ce rapport pour explorer la réponse du climat à un éventail plus large de gaz à effet de serre, d'utilisation des terres et de polluants atmosphériques que celui évalué dans le précédent rapport (AR5).
Selon le scénario le plus « pessimiste » (SSP5 8,5 – croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles), l'augmentation de la température moyenne globale atteindrait 3,3 °C à 5,7 °C en 2100. Le scénario le plus vertueux, le SSP1 1,9 – marqué par une forte coopération internationale et donnant priorité au développement durable – permet de contenir le réchauffement sous l'objectif des 2 °C (1,0 °C-1,8 °C) au prix d'efforts d'atténuation très importants.
Cet ensemble de scénarios est à l'origine des projections de l'évolution du système climatique réalisées à l'aide d'une hiérarchie de modèles, allant des modèles climatiques simples aux modèles complexes. Ces projections tiennent également compte de l'activité solaire et le forçage de fond à long terme des volcans.