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LASTDAYS

BALI X : le retour de FRED

6 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous !

 

38°3. Même fièvre qu' hier soir pour mon aîné qui n'a toujours pas d'appétit.

Peut-être est-ce le vent qui amène des virus ou autres microbes comme l'an dernier. On s'est mis au  repos ou presque sans baignade pour lui, excepté la piscine le matin. Il a pu écrire ses premières cartes sans une aide quelconque, même si son écriture reste encore brouillonne sur certaines cartes. Mais, sans ligne, ce n'est pas facile pour lui ; comme pour la nage, l'écriture est exponentielle par rapport aux voyages précédents.

 

Je ne vous étonnerais pas si je vous dis que les drapeaux étaient encore et toujours rouges et que le coucher du soleil a été gâché une fois de plus par les nuages, ce qui a permis aux Lifeguards de siffler la fin de la baignade surveillée plus tôt.

 

Journée rencontres aujourd'hui avec Yulia, la dame âgée qui est au massage en allant vers la plage. Je la connais depuis de nombreuses années, depuis le premier voyage avec mon aîné qu'elle aimait bien caressait. Elle est chrétienne mais comme elle ne parle pas beaucoup anglais, il m'est difficile de savoir s'ils reconstruisent l'église. A ce sujet, la messe en anglais a toujours lieu le dimanche, à 10h30, dans la grande maison à étages, un peu plus loin que l'église (cela est indiqué).

 

Par contre, pas de rencontre avec les marchands de bakpao. On retourne à midi chez les musulmanes et c'est toujours la surprise de voir la note faire des montées et des descentes de prix. Aujourd'hui pour presque le même repas, nous payons deux fois moins. Sûrement des oublis d'ingrédients. Ma compagne me fait remarquer que l'an dernier c'était la même chose ; comme si en venant plusieurs fois, on a droit aux prix indonésiens ou alors elle oublie certains plats qui compose mon assiette en osier sur laquelle elles mettent un feuille de papier alimentaire.

 

Les rencontres vont continuer car je croise Saïd avec Mysti, le fameux Mysti, celui qui vient à Bali pour consommer de la chair (plus ou moins fraîche selon l'heure plus ou moins tardive dans la nuit). Il me dit qu'il a eu un problème de santé cet hiver et qu'il s'est fait contrôler à la douane avec ses médicaments. Heureusement, il avait emmené ses ordonnances au cas où il ait besoin d'autres médicaments. Il peut remercier sa sœur.

J'ai remarqué que l'on est bien plus contrôlé lorsque l'on est seul avec un sac à dos qu'avec une famille. Rappelez-vous à Jakarta, je suis passé avec le trolley rempli de valises dont une était rempli de trousse de médicaments.

 

Côté petites histoires de Mysti, des croates se seraient battus hier soir avec des polonais car ces derniers accusaient les premiers de leur avoir bu deux de leurs bières. Autre histoire (mais il me semble que c'est souvent la même), deux surfeurs auraient mangé comme "des animals" dans un warung et se seraient retrouvés à l'hôpital. En 10 voyages, je n'ai été malade qu'une seule fois, c'était à Candi dasa lorsque j'avais commandé un canard laqué. Même en Inde en mangeant dans la rue, je n'ai pas été malade, idem pour la Thaïlande.

 

Mysti me confirme qu'il y a moins de monde à Kuta car les gens vont à Canggu, nouveau quartier qui fait passer Kuta pour une favela. Les prix des hôtels n'augmentent pas vu la baisse de l'activité touristique. Baisse aussi des activités la nuit pour les filles de la nuit : fini les prix faramineux après dix minutes de discussion. Il a toujours la forme ce Mysti. Et en se quittant, je vois le regard de Saïd levé lorsque Mysti me raconte en des termes crus, la fin de soirée.

 

La bonne nouvelle d'aujourd'hui a été d'entendre la voix de Fred.

J'ai enfin pu faire le numéro de téléphone pour avoir des nouvelles de Fred. Une vie héroïque pour ce français qui a fondé une famille en Indonésie. Je l'avais quitté avec un emploi qui était sur la sellette mais une fois de plus, il a rebondi pour avoir mieux. Contrepartie de cela, dans un mois pile, il retourne en France après deux ans de disponibilité (pour faire simple).

 

Au bout de dix minutes, il me dit que de parler français lui donne mal à la tête. Fred maîtrise maintenant l'indonésien, il sait bien le parler mais surtout le comprendre. Il pourrait être professeur d'indonésien pour des français et professeur de français pour les indonésiens.

Comprendre et se faire comprendre, cela change la donne dans les conversations. Auparavant, il me disait que lorsqu'il rencontrait des indonésiens, il parlait 5 minutes et regardait les indonésiens pendant deux heures, aujourd'hui, c'est l'inverse.

Quelquefois, il me dit que certains indonésiens, lorsqu'ils savent que Fred comprend l'indonésien parlent le balinais ou encore mieux le batak (dialecte parlé par 6 millions de personnes au nord de Sumatra). Il me confirme que cette année les températures ont aussi baissé sur son île, finis les 42° mais sa clim est toujours au maximum, c'est-à-dire à 30.

 

Fred a reçu la visite du maire de la ville voisine (30 000 habitants). Fred a eu droit à cette visite car il avait lors de la coupe du monde, mis un drapeau français sans avoir mis le drapeau indonésien. Il risquait la prison ! Tout est bien qui finit bien et pour l'équipe de France et pour Fred.

 

A ma question de l'an dernier, à savoir comment les indonésiens font pour travailler sous de fortes chaleurs, Fred m'avait répondu qu'ils ne travaillaient pas et qu'en France, ils ne pourraient tenir le rythme de la productivité.

J'ai vu cela lors du petit déjeuner : bien que nos serveuses soient souriantes, leur rythme ne serait pas adapté pour plus de clients. Je me disais que mis dans un établissement de restauration rapide, elle n'arrivera pas à suivre les multiples tâches à effectuer ou alors elles ne tiendraient pas plus que dix minutes (une minute !). Il faut savoir que la France a le record de productivité mondiale (PIB/nb d'heures travaillées), chiffre de 2017 (blog Thomas Picketti).

 

Il commence par se faire tard, il faut aller manger et je laisse Fred, en attendant de le retrouver bientôt. C'est étrange car si je l'appelais de France, j'aurais la même conversation mais en l'appelant de Bali, je me sens plus proche, même si l'on ne va pas se voir dans l'immédiat.

 

On part mais on revient toujours ou presque. Je pense qu'un jour Fred quittera la France pour de bon. Mais pour l'instant, il va préparer son retour, en écoutant un peu plus le français sur les chaînes câblées, à la radio tout en suivant les actualités.

En ce qui me concerne,  le mien n'est pas encore à l'ordre du jour, je n'y pense même pas. Et pourtant, il me reste beaucoup moins d'un mois !

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BALI X en photos

6 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Kuta Beach, juillet 2018, en bleu l'effet tungsten
Kuta Beach, juillet 2018, en bleu l'effet tungsten
Kuta Beach, juillet 2018, en bleu l'effet tungsten
Kuta Beach, juillet 2018, en bleu l'effet tungsten

Kuta Beach, juillet 2018, en bleu l'effet tungsten

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Demain en avant-première la critique de L'ESPION QUI M'A LARGUEE

6 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Cinéma

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BALI X : Tremblement de terre

6 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Ce billet est écrit à la date d'aujourd'hui pour être raccord avec les informations que vous avez dû avoir en France suite au tremblement de terre d'hier à Lombock.

 

Bonjour à Tous !

 

Une journée presque classique, presque ennuyeuse (pas d’élision avec presque sauf dans presqu'île) qui une fois de plus finira par une première dans ma longue vie de voyageur.

 

Des rencontres

Il y a ce monsieur, type gros nounours car il est imposant ; sorte de gentil nounours avec son regard bleu azur. Je pense qu'il est à la retraite. Il marche doucement et j'ai vite remarqué que son bras était éloigné de sa hanche et que ses épaules n'étaient pas droite. Handicap suite à un accident ou AVC. Il marche difficilement notamment pour descendre les marches. Il est seul. On le voit lors du petit déjeuner.

 

On a discuté longtemps avec Philippe, ce français d'une cinquantaine d'années qui est avec son fils pour du surf. Ils ont changé de chambre après être aller à Canggu, car son fiston ne cessait de remuer dans leur grand lit, sûrement apnée du sommeil.

Il a été marié deux fois, trois enfants dont deux filles. L'un d'elle a eu des problèmes de santé, elle a fini dans un asile psychiatrique mais elle s'en est sortie (au moins de l'asile). Son fils pour leur dernier jour, demain, va se faire tatouer un oiseau. Il ne veut pas être contre, on n'a qu'une vie. Sauf que le tatouage dure toute une vie. Je reparlerai de Philippe dans un autre article parce que sa vie a été mouvementée.

 

Pour finir, pour le plaisir des yeux, j'ai croisé une beauté asiatique, la première de ce voyage. Il ne lui manquait qu'une dizaine de centimètres pour entrer dans la catégorie mannequin avec ses cheveux longs, très longs, noirs, très noirs et sa ligne svelte, très svelte. Elle n'avait pas le visage simiesque marqué des javanaises. Elle suivait un homme, son homme, peut-être son mari, un blanc.

 

La fin du Komala

Il fallait bien y aller, histoire de voir une dernière fois le Komala, mon hôtel historique de Kuta voire mythique, tellement j'ai fait des rencontres. On voulait aussi revoir Wayan, le gentil employé. Malheureusement, il ne travaillait pas ce jour-là. A la place, deux personnes, dont un me connaissait (mais n'étant pas physionomiste, je ne me souvenais pas du tout de lui).

Dernière et surtout ultime tour dans ce qui va disparaître en octobre. La cuisine est toujours présente mais elle sert de lieu de stockage d'anciens lits. La maison construite doit être finie car on peut voir une clim accrochée à un mur (aucun n'a des fenêtres dans ce que nous pouvons voir). Un des bungalows a été comme muré de palissades en bambou comme pour mieux garantir de l'espace. Sinon, nos bungalows, mon bungalow de l'an dernier est occupé.

Dernière et ultime regard car en octobre, ils détruisent tout. Tout va être sous contrat avec les russes. Le Komala 2 est mort. J'ai vu l'ancienne pancarte Komala bungalow 10 mètres dans un coin. Attention, il y a bien, le Komala Indah 2 mais celui-ci est en fait l'ancien Komalah Beach Inn avec une petite piscine autour de 6 chambres (je crois). Le prix 350 000 roupies ! Cela ne les mérite pas du tout pour le rapport qualité/prix. L'ancien "tenancier" (un des membres de la famille, parce que c'est une famille) a cédé la place au manager historique du Komala du XXe siècle, celui qui n'a toujours pas appris à parler en anglais.

Je vais le voir, je le salue. Il me raconte ce qui va se passer et je lui demande des nouvelles du passeport de Pol (le français décédé de l'an dernier). Il me dit qu'il a envoyé le passeport. L'histoire est définitivement terminée. Pour allr plus loin comme on peut l'écrire, il suffit de taper sur Internet "Pol Angeloz exposition".

 

Magnitude 5.4

Il est environ 20 heures 30, nous sommes sur la terrasse de notre bungalow avec les enfants quand soudain ... c'est comme si notre bungalow était sur une estrade que l'on bouge, comme si des centaines d'indonésiens sautaient à côté de la piscine ce qui ferait bouger notre bungalow.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Mes enfants veulent partir, je leur dis de rester sur la terrasse. Je fais quelques pas et je vois que tous les indonésiens de l'hôtel sont au centre ans l'entrée de l'hôtel hors de leur local. Ils disent une phrase comme "ne bougez pas !". Je conduis la famille au centre du groupe.

 

Mes enfants vont plus avoir peur de notre peur que du tremblement du bungalow qui a duré, je pense moins de 10 secondes. Quelques instants après, l'alerte est levé et les chaînes câblées vont annoncer la nouvelle : tremblement de terre à Lombock (l'île voisine, l'épicentre d'une magnitude de 6.9).

A peine de le temps de se remettre, qu'une nouvelle alerte est annoncée, on se remet au centre et l'on ne bouge plus en expliquant aux enfants, ce qu'est un tremblement de terre avec les plaques tectoniques. La télévision diffuse des images de Lombock mais aussi de Denpasar (split screen). C'est une réplique mais moins importante que la première. Je ne l'ai pas ressentie.

 

A la télévision, l'alerte tsunami est désormais dans les sous-titres sur les chaînes d'information. A Denpasar, sur les images, je vois une maison en feu, un seul mort. Il y en aura plus d'une centaine et plus de 200 blessés. Nous, nous allons bien mais c'est une expérience déstabilisante.

 

Jamais, je n'avais vécu une telle expérience. On peut volontairement s'en passer ! Cela évoque en moi, mon dernier voyage sur l'île Kho PiPi, île paradisiaque (Leanordo Di Caprio a dû dormir sur cette île durant le tournage de THE BEACHE - avec un titre inédit de New Order Brutal dans la bande son) qui avait subi le tsunami.

Quelle déception de voir la disparition de mon bungalow qui donnait sur la plage à dix mètres : rasé, à la place des boutiques et les bungalows au fond en forme de U inversée, comme un copier/coller.

Mais ce qui m'avait marqué, c'est que si sur une partie de la plage, le niveau de la mer avait simplement monté (1.5 m) de l'autre côté, l'eau avait tout ravagé, et un hôtel et le village des pêcheurs musulmans. Je dormais donc de côté de l'île, en hauteur, lorsque dans la nuit, j'ai entendu quelqu'un crié "sortez, sortez, tsunami". Bien entendu, je ne suis pas sorti et avec le recul je me dis que j'ai bien fait car je pense que c'était une ruse pour que je sorte et que l'on me dépouille.

 

Pour en revenir à Bali, il y a bien la confirmation que notre planète va mal suite au réchauffement climatique : canicule en France, records mondiaux de chaleur, séisme. En tous cas, cela ne donne pas envie de partir à Lombock.

Pour moi, le véritable tsunami sera de décider de ne plus retourner à Bali !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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BALI X en photos

5 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

KUTA BEACH juillet 2018
KUTA BEACH juillet 2018
KUTA BEACH juillet 2018
KUTA BEACH juillet 2018

KUTA BEACH juillet 2018

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BALI X : en attendant ...

4 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Cet billet n'est pas écrit dans la chronologie, il va me permettre de souffler un peu et de préparer un article plus long qui s'intitulera midlife. Même en vacances, cela n'est pas facile de tenir la cadence !

 

 

Bonjour à Tous !

 

Oui, les petites souris indonésiennes sont plus malignes que les françaises car si elles emmènent les mêmes dents, elles apportent en contrepartie des billets ! C'est ce qu'à redécouvert mon fils qui n'a pas encore compris que lorsque l'on reçoit de la monnaie en paiement, on n'est pas plus riche. Il apprendra.

 

Parlons argent dans ce billet. Argent ou plutôt coût de la vie.

 

En 2017, avec un euro on avait 15 600 roupies (14 600 lors de notre arrivée en juillet 2017, à l'aéroport) : cette année, on reçoit 16 700 roupies. Sachant que le prix de notre bungalow n'a pas changé, il y a un gain de pouvoir d'achat de 12%, soit 4 nuits d'hôtel qui s'accumulent avec les -20% pour longue durée !

Pour les voyageurs seuls, le bungalow revient je crois à 155 000 (sans la réduction), c'est le prix du Komala. Moins cher, il y a le Benesaya 2 (carrefour à gauche du Frog, tout droit, juste avant la Warung des musulmanes - photos çà venir) à 100 000 roupies ; encore moins cher le célèbre Arthawan à 70 000 roupies. Bien entendu, il faut comparer la situation géographique, le bruit et surtout la sécurité. Ne pas négliger aussi la possibilité de rencontres avec d'autres touristes et la qualité du petit déjeuner sans oublier la piscine et indispensable le wifi.

 

La nourriture varie bien entendu selon la gamme choisie. Pour les petits budgets, à jalan Mataram, on peut manger un nasi goreng pour 15 000 roupies. Ce prix peut facilement tripler. Les amateurs de bière boiront la Bintang pour 20 000 roupies (30 000 pur le demi litre - je crois). Ma boisson indonésienne préférée est le Temulawak dont j'ai réussi à convertir mes enfants (boisson pétillante à base de racine de curcuma, turmeric en indonésien), le prix varie de 3 000 à 5 000 roupies.

 

Le prix de l'heure de massage varie de 55 000 au presque double selon le lieu.

Les cocktails commencent à 15 000 roupies et peuvent facilement quadrupler.

Le bakpao est à 5 000 roupies pour les touristes.

Une photo sur canevas (20 par 40 cm) coûte 40 000 roupies.

Une copie de dvd (souvent de mauvaise qualité) coûte 10 000 roupies.

 

Pour presque arrêter là, il faut se munir obligatoirement d'un smartphone pour télécharger l'application Grab ou Gojek pour connaître et avoir les meilleurs tarifs pour se déplacer. Cela signifie que le billet d'avion pris longtemps à l'avance vous coûtera le prix d'une location en France pour une semaine et que dans le mois vous ne pourriez dépenser que moins de 400 euros ou alors à partir de 400 euros (je ne prends pas en compte, les voyages, visites et les sorties au Skygarden qui sont aussi un autre voyage), un périple sans trop compter.

 

Quels sont les faits marquants de Kuta, en ce milieu de voyage (oui, l'article n'est pas programmé dans sa chronologie) ?

 

Les drapeaux rouges : tout le temps, tous les jours, sur toute la plage. Heureusement que c'est mon dixième voyage et que j'en ai fait des séances de plage et de vagues.

La température : elle a baissé depuis l'année dernière. Fini le ventilateur obligatoire (bien sûr on le laisse sur la vitesse 2 sur 5, pour un peu de frais et chasser les moustiques au cas où), il y a eu, au moment du coucher du soleil, un soupçon de fraîcheur qui m'a fait dire "je n'ai pas chaud !". Auparavant, c'était impossible au Komala de dormir sans la vitesse maximale avec bien sûr le bruit induit.

Kuta et sa désertion. Dans les rues que j'ai arpentées presque tous les jours, je peux écrire qu'il y avait plus de circulation que de touristes. Même sur la plage. D'ailleurs, on le voit dans presque toutes les rues avec les boutiques qui ont baissé définitivement leur rideau. Alors, où vont tous les touristes (il atterrit un avion toutes les 15 minutes lorsque nous sommes à la plage) ?

Ils ne vont plus à Kuta mais à Kerebokan ou Canggu ou dans les hôtels de luxe (genre 600 000 roupies la nuit). Kuta restera un lieu de passage pour l'aspect shopping, pour suivre les guides touristiques, pour l'ambiance de la nuit, pour la plage ...

Le coût de la vie est cette année en notre faveur. Les prix n'ont pas ou peu augmenté et comme l'euro s'est apprécié, c'est une aubaine. Pour autant, je ne sais pas si cela me motivera pour revenir !

 

Bon courage donc à ceux qui sont dans les embouteillages (en ce seul samedi noir de l'année) et à ceux qui subissent la canicule (j'avais vu en prévisions un 40 degrés en Avignon). Bali a tout de même du bon !

.

 

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BALI X en photos programmées jusqu'au 11 (pour l'instant)

4 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Le Blog

un des chats du Lusa

un des chats du Lusa

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BALI X en photos

4 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

en arrivant sur la Poppies, la vue en arrivant sur la Poppies, une des rares coconut du voyage
en arrivant sur la Poppies, la vue en arrivant sur la Poppies, une des rares coconut du voyage
en arrivant sur la Poppies, la vue en arrivant sur la Poppies, une des rares coconut du voyage

en arrivant sur la Poppies, la vue en arrivant sur la Poppies, une des rares coconut du voyage

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BALI X : Petite souris et fortes vagues

3 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous !

 

Beaucoup de français à Bali, la preuve nos voisins le sont. Il y a le père et le fils, surfeurs. Ils ont la particularité de regarder le soir un film en français avec le volume élevé, si élevé qu'en passant devant le bungalow à côté du nôtre, je dis à mes enfants que ce n'est pas un film pour eux (genre film d'horreur). Le lendemain, je vais discuter avec le père.

Ils viennent de Nantes et vont partir pour Ulu Watu. Le père va me raconter sa mésaventure avec ses billets de train car ils faisaient un Londres/Denpasar : il a pris les billets de train, le bon jour mais pas dans le bon sens. Plus de 700 euros à rajouter au coût du voyage. Ce qui m'étonne, c'est qu'il va rajouter "et je ne l'ai pas encore annoncé à mes parents". Vu son état physique, je lui donnais une cinquantaine d'années.

Dans la rue Mataram, je vois le marchand de jus de canne en action. J'y vais tout de suite. Cela me rappelle le Népal, Katmandou. J'adorais les voir prendre la canne à sucre, la passait et la repassait dans leur presse. Notre marchand, qui me dit qu'il n'y a pas d'eau, ni de sucre ajoutée a une machine qui fonctionne avec un moteur. Il laisse sa carriole le soir bien fermée.

En retournant à notre bungalow, je croise deux femmes avec sûrement leurs filles. L'une d'elle vient me parler en français et me demande où se trouve la plage. Je lui indique (tout droit) et ensuite elle me demande où sortir ; je lui annonce le Skygarden en lui montrant la Legian. Je la mets en garde en lui disant qu'il y a beaucoup d'indonésiennes (qui viennent dans cette discothèque avec la danse qui n'est pas leur but premier).  Elle me dit : "mais vous habitez ici ?". Un peu ...

Je viens de faire le change qui est encore plus favorable qu'à notre arrivée. Je suis encore millionnaire ... pour peu de temps car je vais une avance de 2 millions à l'hôtel qui me confirme que l'on aura gratuitement notre taxi vers l'aéroport et que le discount pour un mois passé est de 20%. Plus jamais nous ne reviendront au Komala.

Je voulais aller voir Mission impossible mais au moment de réserver ma place au cinéma, je m'aperçois qu'il ne reste que les deux rangs de devant de libre. Je m'en vais pour faire demi-tour et demander un billet pour le lendemain que j'arrive à avoir de justesse. Il ne restait que deux places au dernier rang.

Nous allons l'après-midi au poste 1 pour voir Marcello, qui n'est pas là !

Les vagues sont fortes ainsi que le courant. Les drapeaux sont une fois de plus rouges. On se baigne juste devant. Je prends un de mes enfants par la main, lorsqu'une vague nous pousse vers le bord, il y a une montée du niveau de l'eau, je le prends contre moi et le courant me poussant vers le bord, mon genou et ma hanche raclent le sable. Je suis égratigné, genre d'égratignures qui sont bénignes mais qui vous font souffrir.

De retour au bungalow, je vais mettre du pansement liquide qui va me rappeler qu'il faut être vigilant même à un mètre du bord. Le pansement liquide, c'est un thème récurrent que je propose aux enfants et qui ont toujours la même réponse : "non, ça pique". Je ne peux leur donner tort !

 

Nous retrouvons le soir, notre charmant couple de bakso. Je demande à la dame si elle a eu un garçon (laki laki) mais elle ne me comprend pas. J'aurais aimé lui donner des peluches. Une autre fois.

C'est la deuxième fois en deux voyages que mon aîné perd une dent à Bali. L'an dernier, il en a perdu deux ici. C'était sa première fois. Il  a ses deux dents de devant qui poussent bien que ses deux dents de lait de devant soient encore présentes. Il faudra les lui enlever de retour en France. Enfin, au moins une car en jouant au ballon avant de partir, il a reçu le ballon sur l'une des deux de lait qui a enfin bougé et aujourd'hui, elle est tombé.

La petite souris passe en Indonésie mais à la différence de la France, elle apporte des billets. J'avais vu au cinéma avec lui, Ernest et Célestine mais il était sûrement trop petit et depuis il ne refuse de voir le film. Cela lui expliquerait pourquoi les petites souris prennent les dents.

Ce soir, avant de dormir, mon fils me dit "Est-ce que les souris indonésiennes sont plus malines que les souris françaises ?".

"Attends demain et tu sauras".

Mais, je crois avoir la réponse.

 

 

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BALI X en photos

3 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

un temple, le change avec arnaque (normalement c'était 16 750), le monument dédié aux victimes des attentats
un temple, le change avec arnaque (normalement c'était 16 750), le monument dédié aux victimes des attentats
un temple, le change avec arnaque (normalement c'était 16 750), le monument dédié aux victimes des attentats

un temple, le change avec arnaque (normalement c'était 16 750), le monument dédié aux victimes des attentats

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BALI X : BABY BALITUDE

2 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous !

Une boisson énergisante le matin pour décrasser et surtout me réveiller. J'enchaîne avec un petit déjeuner (j'ai testé le riz, les pâtes, le banana jaffle, le pancake) et je commence à être efficace jusqu'au repas de repas. Enfin, efficace pour écrire. Au fur et à meure des jours, le décalage horaire s'estompe et on va finir par se réveiller vers 8h au lieu de 10 heures. Le changement par rapport au Komala, c'est la piscine. Sans celle-ci, l'an dernier, on avait la matinée de libre. Mais les enfants, dont ce voyage est pour eux en profitent un maximum.

 

J'ai vu ce matin, et je le reverrai encore, un grand et gros monsieur, type nounours avec un regard clair, il fait très gentil. Je l'ai vite remarqué car ses épaules ne sont pas droites et son bras droit ne touche pas sa hanche, il marche avec difficulté. C'est comme s'il avait eu un AVC.

L'après-midi sur la plage, je vais avoir le même regard attiré en moins d'une seconde par une petite fille à côté de sa maman : son visage n'est pas symétrique et ses gestes pas fluide. Elle semble heureuse de découvrir les vagues du bord de plage mais reste à côté de sa maman.

Je me suis souvent demandé quelle est la place des handicapés dans la société indonésienne. Je pense que traditionnellement dans les villages, ce sont les familles, voire le village qui s'en occupe. Un jour, j'en parlera à Fred. C'est comme ce monsieur, ce monsieur d'un certain âge, je pense et je l'ai déjà écrit que Bali est un lieu de ressources, de Balitude mais aussi de jeunesse. Vieillir comme celui que je nomme Christophe a un côté pathétique, surtout lorsque l'on est seul, que l'on a tout quitté. On pourrait me rétorquer qu'il vaut mieux être dans la même situation à Bali, qu'en France. J'en conviens, sauf pour l'aspect médical, en cas de complications graves.

 

Vendredi soir, beaucoup de circulation sur la Pantai Kuta. Nous faisons notre tour habituel pour trouver notre marchand de bakpao. Notre chambre est l'une es deux sans eau chaude, pour l'instant, la chambre mitoyenne est vide. Il y a quelques années, j'avais demandé une chambre avec eau chaude mais comme je l'ai dit en arrivant à la réception, nous n'avons pas le même ressenti sur ce qui est chaud. Je me souviens même avoir entendu un couple de français qui se plaignait de cet état. L'inconvénient de notre chambre, c'est qu'elle donne  même éloignée - sur la rue qui avec l'écho, nous renvoie le bruit de la circulation qui se calme dans la nuit. On entend plus le matin, le va et vient du personnel que du bruit de la rue. Mes enfants se sont vite et bien adaptés et à l'eau froide et au bruit et à la lumière du matin.

 

Aujourd'hui, on a fêté le moisiversaire de mon aîné. Je vais vous expliquer le concept ... Non, je vous renvoie à un billet précédent. Le moisiversaire a été décalé car je m'étais trompé d'un mois dans les bougies ! Un jour, je ferai un livre non pas de 48 pages mais de 120 pages pour mes enfants ... et pour moi.

 

Sinon, les drapeaux sont rouges mais on peut se baigner, j'ai revu le gars que je croise depuis une dizaines d'années voire deux décennies. L'an dernier, il proposait des tatouages éphémères en henné. Il a une grosse bague sur l'un de ses doigts et une gourmette avec des maillons xxl. C'est étrange mais je n'ai jamais eu avec lui un bon feeling. Sûrement qu'à l'époque où il proposait des tours à Bali, ses prix étaient plus que touristiques. Je me souviens d'une fois, où grâce à Fred, nous avions loué un taxi (c'était avec Komang), trois fois et le tarif de la dernière course était tellement intéressant que le gars m'avait dit "good price". Le gars est attiré par le grand tatouage lion de mon aîné, cela l'intrigue. Son activité doit être lucrative pour qu'il reste sur la plage.

 

Passons maintenant à ce néologisme créée par ma sœur et dont j'ai consacré un article l'an dernier : la Balitude. Avant de l'appliquer à l'un de mes enfants, il faut vous résumer la situation française en juillet.

 

Mon cadet est dans la classe des Petite/moyenne section. Etant du mois de mars, il est entré en classe à l'âge de 3 ans 1/2, tandis que l'aîné de fin d'année avait en petite section 2 ans et 9 mois. L'an prochain, il y aura deux classes dans notre école pour mon cadet soit Petite/moyenne section, soit Moyenne/grande section. La directrice demande à maîtresse Nathalie (l'institutrice de mon fils) 5 noms pour la moyenne/grande section. Mon fils en fait partie. Lorsque le mercredi, j'allais assister avec deux autres parents aux jeux (de 8h30 à 9h), la maîtresse arriva et changea le dé à 6 chiffres par un dé à 3 chiffres car certains ne savaient pas compter plus.

 

Il n'a pas de mal avec son frère qui le booste, qui le motive, qui pendant les repas lui demande de faire des additions. Je dois souvent arrêter ce jeu pour qu'il se concentre sur le repas. Dans la classe de mon fils, il y a Émile qui est entré en classe à 2 ans et 9 mois ; Emile venait en classe avec son doudou et sa sucette. Je n'écris pas que mon fils est supérieur aux autres mais avec le décalage de l'âge, il est plus avancé. Je pense aussi qu'il a du potentiel pas un fort potentiel (anciennement on disait surdoué) mais du potentiel.

 

Voici une scène qui m'a marqué. Mon aîné apprenait sa poésie. Tous les jours, on la récitait. En fin de semaine, il me la récite lorsqu'il bloque sur un mot ... et qu'est-ce que j'entends dans sa chambre, mon tout petit qui poursuit la poésie !

 

Un matin du mois de juin, ma compagne amène mon cadet à l'école et maîtresse Nathalie lui dit "alors contente, votre petit est en moyenne/grande section !". "Non, il n'y est pas". La directrice avait affiché les listes mais sans communiquer à maîtresse Nathalie la composition. Pour faire court, il y a eu un différent pédagogique sur un élève à problème d'une autre classe et maîtresse Nathalie a décidé de demander sa mutation. A peine rentrée à la maison, ma compagne reçoit un coup de fil de la directrice qui nous demande de venir la voir pour qu'elle nous explique la situation. Normalement, cela ne se fait pas.

 

Lors de l'entretien, elle nous dira qu'elle avait demandé 6 noms à maîtresse Nathalie (elle ment), qu'elle était débordée (pour faire 4 listes de classe) et qu'il n'y avait pas égalité entre sa classe et celle de maîtresse Nathalie. Je lui réponds  qu'il ne faut pas confondre égalité et équité.

Elle nous dit que l'an prochain dans la classe de moyenne/grande section, il y aura deux maîtresses dont une fragile qui n'est pas sûr d'être présente le jour de la rentrée et qu'il faudra s'occuper des enfants deux après-midi en fin de semaine.

Pour finir en presque beauté, d'où la manipulation, elle nous dit "je fais cela pour vous car vous êtes impliqués dans l'école". Mon aîné a eu la directrice pendant ses deux premières années ... avant d'avoir eu maîtresse Nathalie. "Mais si vous voulez vraiment qu'il passe en moyenne/grande section, je le fais, vous m'écrivez une lettre et je fais un changement avec une petite dont les parents sont en vacances !"

 

On va discuter de cela avec ma compagne car je vais appeler l'inspection académique, l'inspectrice qui me recadrera d'un point de vue administratif : "la directrice a les prérogatives, je suis pour la différenciation, votre enfant est ordinaire, vous ne demandez pas un saut de classe". Je m'en doutais mais  c'est ce qui suit qui va l'étonne : "je sais qu'il y a des tensions vu la mutation ; on ne dit pas du mal d'une enseignante et on n'affiche pas les listes". Ce jour-là, il était 11h, à 13h30 je donne la lettre pour le passage en moyenne/grande section à la directrice qui me dit "l'inspectrice m'a appelée". Les listes affichées ne sont plus là. Le lendemain, dernier jour d'école, la directrice veut me voir et me tend une lettre, celle du refus de passage.

 

Tout ce long préliminaire pour vous dire que mon tout petit a été perturbé par cela. Cela se voyait avec avec son doudou : il le mordillait, ce qu'il n'avait jamais fait. Il le demandait souvent  comme une régression. Je m'en suis aperçu après mais le fait de parler de sa situation devant lui l'avez perturbé. il comprenait les tensions.

 

Depuis que nous sommes à Bali, cela a complétement disparu. Décalage horaire, oubli ou Balitude. Je pencherai pour le dernier. C'est comme ses cauchemars. Depuis des semaines, il venait dans notre lit avec son coussin et son doudou car il avait fait des cauchemars, à ce qu'il nous disait. Une nuit, je ne l'ai fait qu'une seule fois, je suis allé le voir et je me suis allongé à côté de lui. En une seconde, il a repris son sommeil.  Depuis que nous sommes à Bali, il a repris un sommeil calme, sans bouger comme un vers de terre.

 

Cette année, même si j'ai moins la Balitude, je suis heureux que mes enfants l'aient intégrée. Ce voyage sera celui de la transmission.

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BALI X en photos

2 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

direction la Poppies, l'hôtel Four Seasons,
direction la Poppies, l'hôtel Four Seasons,
direction la Poppies, l'hôtel Four Seasons,

direction la Poppies, l'hôtel Four Seasons,

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BALI X : retour sur BALI 9 !

1 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous !

En regardant mon ancien fichier word de l'an dernier, j'ai trouvé une ébauche d'article que je n'ai pu publié puisque le dernier article écrit était daté du 17 août 2017. Je reprends pour souvenir en le mixant avec cette année.

Comme cette année, les enfants aiment balayer. Au Lusa, on a un balai, un petit balai à longs poils. Cela n'était pas le cas au Komala où il fallait vraiment le chercher, le trouver et le garder. même cela, ils n'étaient pas capables d'en avoir. En relisant les articles de l'an dernier, le déclic pour quitter le Komala a été ce matin où le manager nous a servi le thé dans un petit verre avec un pancake avec moins d'une cuiellère de confiture. La confiture indonésienne contient plus de sucre que de fruits et la couleur flashy  indique qu'il y a des colorants. Il y a de meilleures confitures mais elles sont importées. Il font aussi une sorte de crème aux fruits. On a testé mais il faut la garder au réfrigérateur.

 

C'est donc la fin du Komala en ce mois d'août 2017. Fini d'entendre les coqs ! La fin d'une ère. On va faire tranquillement le transfert des valises, des sacs, de la poussette, du galon d'eau (19 litres) et des enfants. Pour une fois, on peut emménager vers midi !

 

Je vais m'occuper du passeport de Paul (le surfeur décédé). Je l'envoie à l'ambassade d'Indonésie à Jakarta, à la personne concernée. Il est en courrier suivi. Il va arriver (ou pas) lorsque nous partirons. Je souffre tellement du dos avec un départ presque imminent que je ne vais pas suivre son avancement. Aux dernières nouvelles en septembre 2017, le passeport n'était pas arrivé. Paul a un autre passeport que je pourrais récupérer l'an prochain si je reviens. Paul va se faire incinérer à Bali, c'est plus simple pour la famille. Ses cendres seront rapatriées en France pour une cérémonie.

 

Pour soulager mon dos, en plus des deux massages du father (j'en ai parlé en juillet), je vais me faire faire deux massages. Le premier a presque réussi à faire disparaître la douleur. Le deuxième avec une autre massage va poursuivre le travail mais en moins efficace. Pour vous dire comme elles sont gentilles, la première massage, lorsque je lui dis ce que j'ai, va aller m'acheter une huile (GPU - on l'a trouver dans les supérettes). Je pense qu'avec le Father, les deux masseuses, la douleur a reculé et disparaîtra en France avec deux séances d'ostéo. Pendant deux jours, je vais me sentir bizarre ("weird"). Ce n'est qu'après que je vais comprendre : cela vient du fait que j'ai arrêté le Tramadol. Il y avait accoutumance !

 

Ma hantise, c'était l'avion, des heures d'avion alors qu'une semaine avant je ne pouvait rester plus d'une minute assis. Heureusement, il y avait l'ami Fred. Il me conseilla de prendre un doliprane toutes les 4 heures. Ce que je fis. Le trajet se passa bien.

 

Ma douleur au fil des jours va descendre et je ne peux écrire pour le blog. Le changement d'hôtel a eu du bon. Le matelas du Lusa est meilleur, la chambre plus récente, on a un vrai petit déjeuner et la piscine pour les enfants. Mais cela sera fini ou presque de rencontrer des voyageurs. En augmentant de catégorie d'hôtel, on perd le sens de la rencontre. Je ne veux pas imaginer ce que cela doit être dans un hôtel huppé.

Je ne peux finir ce billet par les personnes rencontrées, encore et encore.

Commençons par Mysti qui me raconte les mêmes histoires qu'il y a deux ans puisque l'an dernier. J'ai vu en fin d'après-midi, celui que je surnomme Christophe car il a le même look et sûrement le même âge. De jour, il fait plus musclé que la nuit dans le bar au croisement du restaurant du Frog, toujours seul.

Comme ce quarantenaire qui se promène toujours avec son chien à qui il lance une balle, que ce dernier rattrape presque toujours. Son jeu (au maître pas au chien), c'est de prêter la balle à des gens pour qu'ils essayent. Cela fait des années qu'on le croise. Dans une ruelle, on a croisé notre ancien du Komala qui est devenu vendeur de beignets juste dans la boutique lorsque l'on sort de notre hôtel et qui est maintenant dans un bar de la jalan benesari, toujours aussi sympathique.

Bien entendu, sur la plage on croise celui que j'ai surnommé Le Dude : c'est notre voisin du Komala, toujours souriant, bon esprit, sûr qu'il a la Balitude. Le presque cinquantenaire, qui était aussi notre voisin il y a un an, ne l'avait pas. Il a un fils d'une vingtaine d'années qui doit lui aussi sortir au Skygarden. La différence avec Mysti, c'est que l'australien cherche et trouve des relations tumultueuses mais de durées moyennes tandis que celles du français ne durent que quelques heures.

 

Voilà, de tous ces personnages, je n'en reverrai pas beaucoup et je n'en rencontrerai sûrement plus.  Sur mes notes, j'avais inscrit un repas au Warung 44, le restaurant indien ; on avait négocié pour acheter des sarongs toujours dans la même boutique et j'avais donné à mon fils des cadeaux pour les masseuses qui faisaient toujours des coucous à mes enfants, elles furent fortes étonnées de ce geste.

La dernière image, après un dernier repas que je n'ai pas tellement apprécié, fut celle dans un taxi : on part de l'hôtel Lusa mais vers la Pantai Kuta, ce qui nous donne l'occasion de revoir une dernière fois les masseuses et surtout Nawill notre donneur de maïs.

C'était BALI 9 qui ne se terminera que lors de notre arrivée en France avec quelques péripéties dont je vous parlerai à la fin de ce voyage car maintenant retour à la réalité de BALI 10 !

Aujourd'hui, on a revu le monsieur avec la baballe et son chien, j'ai vu en moto Mysti et Saïd, les masseuses adressent toujours des coucous à mes fils, on a retrouvé notre marchand de bakpao, ainsi que le restaurant des musulmanes. Kuta change, évolue mais ce qui ne changera jamais, cela sera ces couchers de soleil, dont je ne me suis jamais lassé, pas une seule fois en dix voyages.

 

 

 

 

 

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Amarrer ou Arrimer ?

1 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Planète

article de 2010, classé 8e en audience en juillet 2018

Alors, dans une belle “chorégraphie orbitale”, la navette Atlantis s'est-elle amarrée à la Station spatiale internationale, ou s'est-elle arrimée ? Franchement, ces frangins se disputent la place, et les deux apparaissent dans la presse. Puisque amarrer, c'est retenir avec des cordes, par exemple, navires ou ballons, en somme attacher ; comme arrimer = fixer l'un à l'autre, à ce sens s'ajoutant celui de répartir la cargaison dans un poids lourd, un navire.....

 

Les vocabulaires de l'espace et de la marine ont tellement de mots communs qu'on oublie parfois que certains d'entre eux ne servent que dans un domaine particulier...
Une amarre, même si elle sert à lier étroitement, est par nature non-rigide: cordage, câble, chaîne...C'est un accessoire que l'on place et déplace en fonction des nécessités du bord. Elle peut, qu'on le désire ou non, laisser un peu de liberté de mouvement aux deux parties ainsi "amarrées".


Pour parler de la navette, on devrait dire qu'elle s'est arrimée, car elle s'est jointe solidement à la station orbitale à l'aide de dispositifs fixes de part et d'autre qui lui interdisent tout mouvement.

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BALI X en photos

1 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

des biscuits pas terribles, à droite du carrefour le Frog direction la Poppies, les fameux handspinners des oisiversaires, un graf sur le mur en allant vers la Poppies
des biscuits pas terribles, à droite du carrefour le Frog direction la Poppies, les fameux handspinners des oisiversaires, un graf sur le mur en allant vers la Poppies
des biscuits pas terribles, à droite du carrefour le Frog direction la Poppies, les fameux handspinners des oisiversaires, un graf sur le mur en allant vers la Poppies
des biscuits pas terribles, à droite du carrefour le Frog direction la Poppies, les fameux handspinners des oisiversaires, un graf sur le mur en allant vers la Poppies

des biscuits pas terribles, à droite du carrefour le Frog direction la Poppies, les fameux handspinners des oisiversaires, un graf sur le mur en allant vers la Poppies

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