AUTRICHE : 2 grimpeurs gravissent le glacier Rettenba
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Pourquoi peut-on 'faire un boeuf' en musique ?
L'expression "faire un boeuf" vient du restaurant "le boeuf sur le toit", situé 28 rue Boissy d'Anglas, a Paris.En effet, ce restaurant etait le lieu de rassemblement de Cocteau et des musiciens du Groupe des Six. C'est la que debutèrent notamment Leo Ferré, Mouloudji, Trenet ou les Freres Jacques.
Au début du XXe siècle, les musiciens allaient en fin de soirée s'y rencontrer pour pratiquer ensemble de longues "jam sessions".
Une jam session est une séance musicale improvisée basée sur des standards à laquelle peuvent se joindre différents musiciens.
le "boeuf sur le toit" est donc à l'origine de l'expression "faire un boeuf" généralisée par les musiciens français qui désigne le fait de pratiquer une jam session.
"Pourquoi" soumis par : Indalo
Source pour la reponse : GéTo21, Lhaz et Alex
à BANGALORE, Inde, on connaît LASTDAYS !
Bangalore est une ville du sud de l'Inde et la capitale de l'état du Karnataka. Bangalore signifie « la ville des haricots bouillis » en Kannada, la langue de l'état du Karnataka. La ville pourrait prendre le nom de Bengalooru (ou Bangaluru), ancien nom local, comme l'a proposé l'administration locale le 1er novembre 2006.
Elle fut construite autour d'un fort bâti en 1537. Ce fut un des sièges de l'administration britannique de 1831 à 1881, date à laquelle elle fut rendue au maharaja de Mysore.
L'agglomération de Bangalore compte plus de 6 millions d'habitants.
Bangalore est la ville indienne la plus "occidentale", on peut trouver certaines enseignes internationales.
On peut noter que Bangalore est une des rares villes indiennes où l'utilisation du compteur pour les rickshaws est généralisée.
sur LASTDAYS, quand on aime, on ne compte pas !
Nous rencontrons Ryutaro, Akira, Tadashi et Buchi, de Plastic Tree, jeudi, après la cession d'autographes, juste avant le concert de fin de leur tournée européenne, en Finlande. Nous leur serrons la main, nous présentons et nous asseyons. Le groupe est assis dans un canapé, en face de nous. Ils fument tous, boivent des Moomin-soda , se montrent polis, attentifs, joyeux et heureux, et rient nerveusement lorsque nous nous remémorons les aspects étranges de leurs personnalités scéniques et du concert auquel nous assisterons plus tard.
Vous allez donner votre dernière représentation en Europe dans quelques instants. Que ressentez-vous à cet instant précis ?
Ryutaro : Nous avons joué à Berlin et à Paris à présent. Nous n'avons pas encore joué à Helsinki mais je peux déjà dire que toutes les autres villes étaient vraiment magnifiques et qu'il était agréable d'y passer du temps. Jusqu'ici, les concerts se sont bien passés, et nous sommes vraiment satisfaits. Nous voudrions vraiment faire plus de choses ici, en Europe, et c'est pourquoi je suis un peu d'humeur mélancolique.
Quelle image aviez-vous de la Finlande et cette dernière a-t-elle changé maintenant que y vous ?
Ryutaro : (réfléchit) Je ne connaissais pas vraiment la Finlande et sa culture avant de venir. J'avais entendu parler des « nuits clairs » en été, et des grands lacs. Nous n'avons malheureusement pas eu la chance de voir ces lacs. Mais je pense que la mer rattrape ça. (rires) (note : le concert a eu lieu au bord de la mer) La réalité colle parfaitement avec l'image que je m'en faisais.
Y a-t-il des différences entre les publics japonais et européens jusqu'à maintenant ?
Tadashi : Oui. Je ne peux pas précisément dire lesquelles mais je pense que le public européen est un peu plus vif et intéressé sur l'ensemble du show.
Ryutaro : Et c'est pour ça que c'est un réel plaisir d'être ici !
(Tadashi et Ryutaro rient)
Tadashi : Il y a des différences, mais c'est difficile de les énumérer comme ça. En tout cas je peux dire que ça a été une grande expérience pour tout le groupe.
Donnez-vous vos shows ici de la même façon qu'au Japon ?
(Tout le monde acquiesce)
Tadashi : Oui, exactement de la même façon.
Que pensez-vous de votre pays d'origine, le Japon ? Qu'est est la meilleur chose qui le caractérise ?
Tadashi : Eh bien...(considère la question un long moment puis rie) Tout d'abord, je pense que le Japon est un pays à multiples facettes. La nature, la culture, l'histoire, tout est grandiose au Japon.
Ryutaro : Je pense que « multiple » est la meilleur façon de décrire le Japon.
Tadashi : Et c'est pourquoi il est difficile de dire ce qu'il y a de meilleur au Japon. L'ancienne culture de notre pays est très importante à mes yeux et je m'y intéresse vraiment. Je peux vous dire que vous, les Finnois, seriez intéressés également.
Ryutaro : Je pense que maintenant, au 21ème siècle, l'ancienne et la nouvelle cultures se sont mélangées, et je trouve que c'est génial. C'est ça le Japon. (rires)
Quel est votre lieu préféré pour donner des concerts ? Préférez-vous les petits ou les grands endroits ?
Ryutaro : Les grands halls, les petits clubs... Les deux sont bien. (Sourire) Ils ont tous les deux leurs bons et leurs mauvais côtés donc je ne veux pas les distinguer l'un de l'autre.
Qu'est ce qui vous gêne le plus de la part des autres membres du groupe ? (rires)
(le groupe éclate de rire)
Akira : Tout !
(les rires redoublent)
Oh vraiment ? (rires)
Ryutaro : Eh bien, pas vraiment. (Il continue de rire) Bien sûr ils ont beaucoup de côtés négatifs et gênants pour tous les autres, mais nous sommes ensemble depuis tellement longtemps... En fait, nous passons plus de temps ensemble qu'avec nos propres familles, c'est pourquoi Plastic Tree ressemble plus à une famille qu'à un groupe. Pensez à la façon dont se comporte votre famille et je pense que vous comprendrez de quoi je parle.
Akira : Tout le monde a ses mauvais jours mais on peut aller au-delà de ça et on ne peut pas se séparer de sa famille, même si parfois on se dispute.
Pourquoi avez-vous changé de label ?
Tadashi : C'était juste une histoire de timing. On s'est dit : « Maintenant ! Il est temps de quitter ce label pour un autre ! ».
C'est compréhensible.
Tadashi : Oui et les différences entre indies et major au Japon sont en train de disparaître. De plus, j'avais le sentiment qu'avec notre nouveau label, nous pourrions atteindre ce que nous cherchions.
Buchi,jusqu'à maintenant vous vous êtes concentré sur votre jeu de batterie. Des projets de composition ?
Buchi : Peut-être. Plus tard.
Ryutaro,comment en êtes-vous arrivé à composer ?
Ryutaro : Avant, je n'étais pas satisfait, ni par moi-même, ni par mon expression musicale. Mais quand nous avons commencé Plastic Tree, et parlé du style de musique que nous voulions faire... mes propres aspirations sont devenues plus claires, et j'ai finalement réussi à composer par rapport à ce que je ressentais.
Est-ce un choix conscient de votre part de chanter dans des tonalités graves ? Vous chantiez toutes vos chansons dans des tons hauts jusqu'ici.
Ryutaro : (hoche la tête et sourit) Oui c'est conscient. C'est juste une question de style et je le sais (tout le monde rit).
Tadashi, vous êtes le leader du groupe. Votre rôle au sein du groupe s'en trouve-t-il changé ?
Tadashi : (rires) Je pense ne pas avoir de rôle spécifique vis-à-vis des autres membres. A vrai dire, c'est amusant de voir que vous me désigniez comme le leader. (rires) Nous prenons les décisions ensemble, mais peut-être que mon leadership prend le dessus lorsque je recueille les opinions de chacun et que je les résume pour annoncer la décision finale. C'est un processus compliqué et difficile à expliquer.
Akira, vos chansons sont-elles meilleurs que celles de Tadashi ? (rires)
(tout le monde rit pendant un long moment)
Akira : Eh bien... (rire)
(Ryutaro essuie quelques larmes de ses yeux)
Akira : Il n'y a aucune compétition entre nous.
Tadashi : Dieu merci ! (rires)
Akira : Il y a trois personnes qui composent dans ce groupe et chacun, sans exception, aiment les compositions des autres plus que tout. (le groupe continue de rire et Akira et Ryutaro se sourient, le sourire aux lèvres)
Finissons avec une question drôle. À propos de votre clip pour Rocket, savez-vous pourquoi les oiseaux ne s'électrocutent pas sur les lignes électriques ?
(le groupe éclate de rire)
Ryutaro : Aucune idée ! (il rit encore plus) Mais si vous le savez, dîtes-le nous !
Merci de nous avoir consacré du temps, c'est génial de vous avoir rencontré, et vos lives sont toujours excellents ! (en japonais)
Tous : Merci beaucoup ! (en finnois)
Un grand merci à Plastic Tree et à leur staff, Helinä Toikkanen (photos), Nosturi et JrockSuomi.
SPECIAL PINKU : interview de SON groupe !
Plastic Tree donnait une représentation le 7 juillet 2006, à Berlin, dans le cadre de leur tournée mondiale. JaME a eu la chance de leur poser quelques questions.
« Quinze minutes, max », nous informe-t-on alors que nous entrons dans la petite pièce à l'arrière du Colombia Club. A l'intérieur, Ryutaro et Tadashi nous attendent déjà. Malgré le climat relativement chaud, ils sont tous les deux d'excellente humeur.
Nous nous présentons à nouveau et nous commençons rapidement l'interview.
Comment se passe votre voyage jusque là ?
Tadashi : Nous avions nos entrées uniquement au Japon jusqu'ici, et nous allons jouer en Europe pour la première fois ce soir. Nous sommes vraiment nerveux. Nos fans japonais sont contents pour nous, ils nous ont souhaité bonne chance et nous ont dit d'avoir du fun. Ça nous a donné de la force. Nous pensons que l'Allemagne est un bon pays pour commencer la tournée car tout le monde est motivé ici et parce qu'il y a beaucoup d'évolutions dans l'industrie musicale allemande en ce moment.
Saviez-vous que vous aviez de nombreux fans hors du Japon avant de venir ici ?
Tadashi : Oui. Nous avons reçu beaucoup de courriers de fans venant d'autres pays et nous avons trouvé la possibilité de jouer à l'étranger, incroyable. C'est comme un rêve qui se réalise. Nous sommes vraiment excités de pouvoir être ici.
Que ferez-vous après cette tournée ?
Ryutaro : Nous aurons du temps après ça. Nous allons l'employer pour composer et enregistrer de nouvelles chansons. De plus, nous projetons de visiter l'onsen avec notre fan club japonais !
Tadashi, vous êtes le dessinateur de ce groupe. D'où vous viennent vos idées, comme celle d'Akira, en momie ?
Tadashi : (rires) J'ai commencé de dessiner il y a très longtemps. J'aime le mélange entre mignon et horrible, et j'essaie de l'appliquer. C'est ce qui se passe quand je dessine.
(A ce moment, l'interview est interrompue par nos rires, car les cheveux de Ryutaro se coincent dans son mini fan électronique)
Ryutaro, qu'auriez-vous fait si vous n'aviez pas été musicien ?
J'aurais parcouru le Japon, en écrivant des poèmes et en les vendant dans des petits recueils. Je pense que ça aurait été une bonne idée.
Maintenant la parole est à vous : Que souhaitez-vous dire à vos fans allemands ?
Tadashi : Nous voyons dans nos concerts à venir une chance de conquérir de nouveaux fans. Grâce à ça, nous pourrions venir plus souvent et ce serait génial. Donc, vous tous, nos fans, soyez gentils avec nous !
Ryutaro : C'est la première fois que nous venons en Allemagne et à Berlin. Nous sommes tombés amoureux de cette ville et du paysage environnant, et nous sommes touchés par la gentillesse des gens d'ici.
Aux fans : Nous allons travailler dur et faire de notre mieux pour donner bonne impression ! J'espère que vous nous aimez assez pour que nous puissions revenir très bientôt.
Merci pour l'interview.
Ryutaro & Tadashi : (en allemand) Merci. Au revoir !