Un indonésien bat une de ses 107 femmes
La victime a relaté avoir été frappée par le mari polygame, Abdurahman, qui a agi en présence de trois autres de ses épouses. Les faits se sont déroulés dans l’île de Java, à forte majorité musulmane.
La polygamie est une pratique répandue en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, même si les statistiques sur le sujet font défaut.
L'image du jour
Bouteilles en plastiques pretes pour le recyclage.
Semaine biocarburant
La multiplication, de cinq à sept fois selon les scénarios de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), de la production mondiale de "carburants verts" attendue d'ici à 2030, devrait bouleverser l'économie des productions et des échanges agricoles et énergétiques mondiaux dans les dix à quinze prochaines années.
La cartographie de cette "nouvelle économie agricole", pour reprendre l'expression de l'agronome Michel Griffon, est loin d'être fixée. La compétitivité de chaque filière (maïs, canne à sucre, colza etc.) et donc de chaque région du monde dépend à la fois de son rendement énergétique - qui doit être supérieur à l'énergie consommée pour produire, transporter, etc. -, de ses coûts de production, de la capacité de ses acteurs à profiter - ou à se protéger - de la concurrence mondiale et du prix du pétrole.
Des récentes études de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont montré que la plupart des biocarburants existants ne sont compétitifs, sans subventions, qu'au-delà de 80 dollars le baril de pétrole. Distilleurs et agriculteurs proposent d'autres calculs. "En la matière, le poids des lobbies est tel qu'il est quasi impossible d'obtenir des données fiables", note avec amertume un chercheur. L'INRA, pour ne pas froisser sa tutelle, le ministère de l'agriculture, a ainsi renoncé à communiquer publiquement sur ces sujets.
Le retour de la Princesse
Notre princesse préférée avait préféré prendre une retraite pour se resourcer et se recentrer sur elle-même. Un des écueils du blog, de la blogosphère, c'est le manque de recul, de distanciation : mélanger les genres.
D'un côté, lorsque l'on a des yeux verts étincelants et que l'on écrit que l'on est à la recherche de "même d'un vieux" (traduisez la quarantaine), cela peut créer des vocations. Mais lire un blog et laisser des commentaires est plus glamour que de vivre avec la personne dont on ne perçoit pas encore toute la profondeur d'un handicap. Car comme dirait Teache A, suite à la semaine 'couple', en les lisant : 'c'est impossible alors de vivre en couple' !
Les jours et semaines passées n'ont pas été de trop pour Ann qui les a mis à profit pour améliorer ses talents d'illustratrice, car au niveau du dessin des mains, il faut qu'elle s'améliore. Dans quelques semaines, j'appelle NATHAN JEUNESSE pour essayer de prendre un rendez-vous avec la responsable nationale pour lui présenter mon avant-projet de livre de marmottes, pour essayer de le cadrer.
Dans l'un de ses articles, Bubblegum girl sur son blog, lançait un cri de révolte en écrivant qu'elle 'ne voulait plus grandir' et que le monde des adultes ne lui plaisait vraiment, mais vraiment pas.
Entre Princesse Ann qui se promène jamais sans son livre du Petit Prince et moi qui m'endort en pensant aux marmottes dans leur terrier, elle a de quoi espérer. même si les psy ne pensent pas de la même manière !
ANGEL
Du kitsch, du vrai, voilà ce que nous propose François OZON dans son dernier film à travers de cette jeune fille d’épicière, capricieuse, égoïste, qui va devenir écrivain à succès pour le grand public. De la gloire jusqu’à sa chute.
C’est avec ce prisme, cette vision qu’il faut apprécier le film. Sinon, le risque est de n’y voir qu’un film ampoulé aux effets faciles, aux décors d’un goût douteux et à l’histoire prévisible. Un film de gare pourrait-on mentionner ou d’avion même si la longue durée ne correspond pas (2h17).
Deux références - qui ne peuvent être innocentes - sautent à mes yeux : la scène ou Angel cite ses propres paroles en tant que spectatrice lors d’une de ses pièces de théâtre adaptée qui fait irrémédiablement pensé à ED WOOD de Tim Burton (une fin transcendée, imaginée mais tellement belle) ; l’autre à rechercher par filiation chez Pédro Almodovar. Dans
La durée a un défaut lors de la fin du film : trop appuyée, trop longue, trop mièvre. Une des remarques que l’on pourrait faire à Ozon, c’est que son personnage central ne vieillit pas, malgré la quarantaine qui le touche. Romala Garai joue Angel avec ce côté doux mais aussi diable, sans oublier la touche gothique, version d’Amélie Nothomb à la fin. Si l’on fait donc abstraction du parti pris de ce film anglais, tourné en anglais avec des acteurs anglais, on ne peut prendre qu’un plaisir de spectateur face à cet être dans son univers d’auteure, indifférente à la guerre, aux peines du monde, de ses proches et même d’elle-même lorsqu’elle tombe amoureuse.
Un exercice de style presque réussi dans lequel le réalisateur français semble se plaire (8 FEMMES l’était aussi) sans se complaire.
Tout est dans cette scène (du désir jusqu'à sa fin) - La critique vers 17h
Mineurs en prison (fin)
La télévision remplit le temps. Le premier défi de la vie quotidienne, c'est la propreté. La prison est neuve, mais les rats viennent de faire leur apparition. Car, au pied du bâtiment des mineurs, le gazon est jonché de détritus. La matinée commence avec un seau et un balai. A 8 heures, les détenus doivent avoir nettoyé leur cellule. Tous les repas y sont servis. Les "verts" ont le droit de prendre leur déjeuner en commun, mais nul ne le demande jamais.
Les activités principales sont la promenade et l'école, dix heures par semaine. Deux demi-journées sont consacrées au sport. Plus ponctuelles, des activités thérapeutiques et des ateliers animés par des bénévoles jalonnent le reste du temps : atelier BD, écriture rap... Rien n'est imposé. "Si on oblige, on va au clash", disent les surveillants.
Dans sa mini-salle de classe à cinq places, Philippe Laheyne, l'instituteur, évoque sa fierté d'avoir réussi à faire venir les adolescents. Mais l'enseignant souligne un "paradoxe triste" : "J'en ai un qui revient pour la quatrième fois en prison. Vu son mode de vie, c'est le seul endroit qui lui permette d'avancer. La première fois, il était illettré. Maintenant, il peut écrire." Pour plusieurs de ces jeunes, "c'est un peu leur maison. Ils sont tellement livrés à eux-mêmes dehors qu'ils font, j'en suis sûr, ce qu'il faut pour revenir, même s'ils nous disent que la prison c'est de la merde."
Semaine COUPLE fin
Hier, 2e plus forte affluence de l'année ;-)
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Demain la critique de ANGEL ('Ozon filme bien la neige' - Teache A)
Le retour
Mais en attendant les vagues balinaises, j'aurai l'occasion de m'habituer à la chaleur. Le sol est sec. Sécheresse ne rime pas automatiquement avec canicule. Des sueurs peut-être froides vont sûrement ruisseler sur certains fronts dimanche prochain. La fin de longs épisodes politiques, pas toujours intéressants même si les enjeux nous enchaînent pour 5 ans arrive.
Sur LASTDAYS, une nouvelle première va être tentée : vos commentaires seront transférés en direct en articles dès 20 heures.
En fait, ce qui m'ennuie le plus, cela ne sera pas le peu de commentaires (une particuliarité de ce blog malgré 200 visites par jour) mais l'absence du MASQUE ET LA PLUME. A chacun son addiction. En ce qui concerne la politique, on ne peut que prévoir une absence d'intérêt dès fin juin, histoire que les politiciens puissent faire voter les lois qui leurs conviennent. Certains attendent à leur tour, leur retour avec impatience avec une programmation qui ne manquera pas de commentaires.
LES TEMOINS
Combat. Tel est le titre qu’aurait pu prendre le film d’André Techiné. Dans quelques années, lorsque l’on fera un point sur ce cinéaste, peut-être réévaluera-t-on son précédent film LES TEMPS QUI CHANGENT magnifique de romantisme avec le retour éblouissant de Gérard Depardieu. André Téchiné a ce talent de savoir mettre en valeur les acteurs, ce qu’il confirme une nouvelle fois avec LES TÉMOINS. Cette fois, ce n’est pas un gros costaud mais un petit chauve en la personne de Michel Blanc qui fait une composition inoubliable de retenue, d’émotion, de sensibilité.
La trame du film commence par une histoire d’adultère peu commune (le mari d’Emmanuel Béart sort avec le petit ami de son meilleur ami homosexuel), qui va être bouleversée par l’irruption du SIDA. En 3 chapitres situées dans les années 84 et 85, on est tout d'abord marqué par la forme avec un traitement de l’image, qui donne un couleur datée tout autant que chaude (surtout dans les scènes près de la mer), ensuite par les personnages tous psychologiquement chargés (Michel Blanc en docteur homosexuel mais chaste avec son jeune ami, le mari typé bisexuel, l’épouse fille de riches qui n’aime pas son enfant et qui perd l’inspiration pour son prochain livre, la violoniste dans sa bulle musicale à l’opposé de la vie dissolue de son frère, ….) et enfin par une consistance, un rapport physique entre les personnages (on n’hésite pas à se montrer nu(e)).
A ce stade, pour apprécier le film il faut donc surmonter la définition des personnages, dont le plus touchant reste celui de Michel Blanc, mais aussi pouvoir croire à l’interprétation d’Emmanuelle Béart qui depuis son opération des lèvres (Mission impossible, 1996) ne fait pas ‘vrai’ à mes yeux et gâche les scènes dans laquelle elle apparaît. Par contre, le naturel de Julie Depardieu, dans son monde de musique, renvoie à celui de son père dans LES TEMPS QUI CHANGENT et fait qu’elle gagne (c’était la première fois que je la voyais jouer) un prénom.
L’amour dans ce film est charnel, entouré de la mort mais avec la vie dans le personnage du jeune Manu qui la dévore tout en restant lucide. La direction d’acteurs, d’actrices est parfaite, les dialogues ciselés, les personnages souvent en marge mais à la recherche d’eux-mêmes si ce n’est d’un idéal. En cela, LES TÉMOINS poursuit un des thèmes du réalisateur.
Mineurs en prison (1/2)
Cet hiver, au quartier des mineurs de Sequedin, il fait chaud comme dans une couveuse. Onze adolescents sont présents. Quatre surveillants, trois éducateurs et un instituteur à temps plein les encadrent. Le quartier des mineurs, moderne, est isolé de celui des adultes. "C'est un quartier qui tourne bien", explique James Courtois, le directeur du centre pénitentiaire. Ouvert en 2004, avec 40 places, il n'a jamais fait le plein.
Quand ils arrivent ici, après un acte grave ou une succession d'infractions et de placements sans résultat, ces adolescents n'en ont pas fini avec la violence. Ils cassent la cellule, insultent les personnels. " Pour la première fois, on leur dit non. Forcément, ça passe mal", analyse le chef surveillant. "Certains ont été longtemps livrés à eux-mêmes, d'autres ont vécu avec des adultes déméritants qui les ont laissés tout faire, en ont fait des enfants-dieux." Les intéressés, de leur côté, évoquent la nécessité de "se faire respecter". Dans ce lieu, les caïds "vont voir si les arrivants sont des "victimes", comme ils disent, ou des personnes qui se laissent pas faire, témoigne Pierre. Un qui se laisse faire, tout le monde va l'agresser, le racketter. Avant, j'étais assez violent. Ils savent qui je suis." Depuis quatre mois, cependant, l'adolescent n'a plus de problème de comportement et peut suivre des activités. Les mineurs de Sequedin sont classés en trois catégories. Le régime "rouge" s'applique aux perturbateurs. Ils ont droit au "minimum syndical du code de procédure pénale", comme le résume Aurélie Leclercq, la directrice du quartier : accès aux cultes, à la promenade et à l'école. Les nouveaux arrivants démarrent tous à l'"orange", avec télévision, bibliothèque, activités et sport. Le régime "vert", le plus libéral, donne aussi accès à la PlayStation et au ping-pong. La situation est réexaminée chaque semaine. "Cela permet de gérer les choses sans recourir au disciplinaire", explique Mme Leclercq. Pour Selim, cela n'a pas suffi. Il a effectué plusieurs passages au quartier disciplinaire au cours de ses six mois de peine. L'un parce que du haschich a été retrouvé dans sa cellule. L'autre parce qu'il a été mêlé à un acte de torture sur un autre détenu, des faits qu'il nie.
La suite demain
LASTDAYS presque au plus haut de son indice de qualité depuis sa création (record 90 sur 100)
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Une interprétation sensible (LES TEMOINS)
Le mot du lundi : solidarisme
Cette doctrine peut être considéré comme le soubassement éthique de notre contrat social. Celui-ci a été défini de façon institutionnelle dans les années 30 et à la Libération, dans le cadre d'une conception nationale de l'Etat social.