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MYANMAR 2006 : Mandalay
Il y a des jours comme cela ou les rencontres se multiplient. Peut-etre est-ce du a une meilleure ouverture ou l'envie du dialogue.
Une nuit de plomd de 21h a 8h. Trop rare. Je suis pret pour le petit dejeuner sur le toit de l'hotel avec seance de photo avec la marmotte. Trois francaises arrivent. pourtant , c'efst avec une japonaise que je vais discuter une bonne heure. Elle s'appelle MASAKO, dans son pays elle est nurse. Cela fait des mois qu'elle voyage autour du monde. Elle sera en France, fin aout avant d'aller aux Etats-Unis. Son anglais est approximatif et la prononciation pas evident mais elle a un traducteur (japonais/anglais). C'est toujours un delice de rencontrer des japonais et des japonaises si gentilles. Je ne retrouvera pas, par la suite, un tel feeling avec des japonais.
Ayant deja visite la colline de Mandalay et ses nombreux temples, je ne renouvelle donc pas l'experience. J'avais fait aussi la remontee en bateau de l'AyeYarwady (orthographe approiximatif) en bateau vers MINGUN ainsi que des excursions vers INWA, AMAPAPURA et SAGAING. Ce que j'attends c'est de revoir Piyin U lin demain. Avant cette etape de redecouverte, je retourne dans un restaurant bamar - 2/3 de la population l'est - le meme qu'il y a trois ans : AYA MYIT TaS (prononcez EMIETA, rue 81/36). Je reprends un catfish servi avec une dizaine de petits plats de legumes, soupes, sauces et des boys qui s'empressent de remplir verre et assiette des qu'ils sont vides. On dirait qu'ils ont fait un stage dans le resto muslim a Lasha (voir episode precedent).
La sauce du poissobn a trop d'huile a mon gout mais le poisson n'est pas frit, sa chair est fine, un delice (1500k). J'en profite - fait exceptionnel - pour prendre un coca (900k) que je laisse degazifie et dilue de moitie d'eau. C'est un remede lorsque l'on est barbouille. Je mange trois assiette de riz, je m'hydrate avec un litre d'eau. Visiblement ce traitement m'amenera vers une amelioration.
Retour a l'hotel pour une digestion et un changement de chaussures avant de revoir un autre cote du fort (environ deux km de cote). Je retrouve l'hotel de luxe que j'avais visite, ils discountaient la chambre de 150$ a 130$ par jour. Meme habille comme je le fus, j'avais fait le tour de l'hotel et de ses toilettes ! Je remarque deux couples que je vais croiser plus tard. Des francais, professeurs pour les femmes. Surement qu'eux, acceptent plus facilement qu'il y ait des prix pour touristes et pour locaux ! Ils payeront leur jus d'orange 400, moi 150 ! Mais c'est normal, dans leur verre, il n'y avait ni glace et ni canne a sucre !
La journee est chaude, vers 18h la circulation reprend plus d'activite mais comme l'on est dimanche, les rues etaient calmes (when the streets have no noise). Moins d'intensite que dans la capitale mais pas moins d'activite dans le marche ou je regarde la vie. Un vendeur de billet de loterie engage la conversation. Il etait rickshaw et maintenant aimerait etre guide pour des francais. Il sait qu'il devra travailler dur pour acquerir la langue. Il veut regarder des films francais, j'espere que cela sera les bons mais je doute qu'ils puissent avoir ROIS ET REINES. Je lui donne les formules classiques et usuelles. Il doit partir travailler. Sur le chemin retour, des enfants me disent 'hello'. Dans l'apres-midi, nombre de rickshawsm'ont propose leurs ervices. Arrivee a l'hotel, c'est avec deux europeens que l'on cause: ils ont un mois au Myanmar, reviennent d'INLE LAKE ou ils ont eu des problemes aux yeux a cause de la pluie mais rien de grave. Eux vont maintenant manger chinois.
En ce qui me concerne, la fatigue arrive, mes pieds sont lourds a la suite de la marche, ce ne sont pas les baskets pour le jogging que j'avais. Demain, le coup de coeur d'il y a trois ans.
MYANMAR 2006 : When the streets have no name
15h03. Ils n'avaient pas menti. Alors qu'auraravant certaines compagnies donnaient l'heure de depart mais pas d'arrivee, la duree a ete respectee. Depart 17h15, arrivee 08h20. Pas trop fatigue meme si je n'ai pu que rarement croise mes jambes danc ce car ou j'etais - mais je m'en doutais - le seul touriste. Des touristes, il y en a plus qu'il y a trois ans et beaucoup de francais. Diredction AD1, l'hotel de la derniere fois, une simple pour 4$ avec deux lits et salle de bains. Je ne le sais pas encore mais cela sera ma meilleure chambre de tout le voyage.
Je choisis un rickshaw (velo avec un petit siege) pour 2$ (3500 par taxi). 9 km et les images reapparaissent. Le plan des villes anglaises convient parfaitement a ma theorie de la ligne droite (voir voyage precedent en Inde), et cela est d'autant plus facile qu'il a dans chaque ville une tour de l'horloge. Les rues n'ont pas de nom (comme le chantaient Bono), elles sont numerotees par un numero cote Nord/Sud (de 60 am 80) et jusqu'a 40 en Est/Ouest. Contrairement a Yangon, il y a de nombreux ecriteaux dans les deux alphabets, meme si la peinture de certains a tendance a disparaitre.
Je suis a dix pas du coeur du marche, un grand marche ou se vend textile, nourriture et autres objets. Dans certains coins, on pourrait se croire retourner au Moyen-Age (je pense a ces trieuses d'oignons), la route goudronnee et les voitures en plus.Il y a trois ans, j'avais visite la colline de Mandalay mais comme pour Yangon, je m'abstiendrai cette annee. Je n'en ai pas de souvenirs qui puissent me pousser a recommencer.
Il fait chaud, tres chaud, 35.5 vers 17h.Un souffle d'air et de l'ombre change rapidement cette sensation d'etouffement. A midi, j'ai mange un 'mounti' (tradcution de ce que j'ai entendu) dans une grande cantine : grosses nouilles pimentees avec une 'farine' consistante (300 k). Il y avait du the chinois. Bien entendu, je n'ai pu m'empecher de prendre la Marmotte en photo ce qui a fait rire et sourire bon nombre de jeunes serveurs (vraiment jeunes - dix ans peut etre).
En fin de journee, j'ai voulu change et j'ai suivi le guide pour de la cuisine SHAN(LAsHIO LAY RESTAURANT - rue 23/84) : poisson dans une jolie sauce orangee. Je l'ai trouve trop gras, c'etait du poisson frit (1500 avec riz, legumes et deux verres de the). J'ai beaucoup mange de riz (il y avait une gamelle bien remplie) car je ne suis pas encore remis de problemes intestinaux : imodium encore. Un grain de sable a ecorche mon orteil, un pansemant nouvelle generation (avec gel, on le laisse quelques jours). Sur le bras j'ai une marque soit de piqure,oit d'allergie au cou et je ne parle pas d'un bouton a l'aisselle du bras droit.
Des mon arrivee a l'hotel, j'ai bu 1.5 litres, j'en avqais besoin. Le soir, encore la meme quantite. J'ai visite un autre hotel, le Royal Guest house : les chambres sont plus petites, un seul lit et sans salle de bain pour un dollar de moins. La Marmotte veut avoir ses aises ! On reste a AD1.
J'arrete ma promenade vers 18h. J'ai vu un des 4 cote du fort (entoure de douves - normalement photo).Beaucoup de sourires, il faut dire que mon chapeau nepalais me transforme en muslim (il y en a un peu ici) mais bien plus encore de 'hello'.
MYANMAR 2006 : Flash back
Comme hier, mon petit dejeuner a dure une heure. Plus d'une dizaine de plats : fruits, confiture, pain de mie, legumes, nouilles, the, jus de fruits. J'ai fait le plein d'energie. Je dois etre deshydrate vu le nombre de tasses de the bues en compagnie de deux francaises a la retraite (ou presque). J'ai finalement achete mon billet pour Mandalay dans une agence (en face de la gare routiere) au lieu de le prendre a l'hotel : d'abord c'etait moins cher (8 000 au lieu de 12 000) et en plus je n'ai pas a payer le taxi pour aller a la lointaine station de bus (4$), un pick up viendra.
Souvent, en Asie, on pourrait croire qu'ils sont toujours en train de mangert. Mais cela n'est qu'une illusion. Les femmes restent fines. Difficile de dresser un profil type birmanne car il y a 4 ethnies : tibeto-birman, mon-khmer, Thai et Kayin. On trouve bien sur des indiens et des chinois ce qui fait passer la couleur de peau de pale a mat, tres mat.
J'ai decide du programme de mon voyage maintenant que je vais mieux : 2 nuits a mandalay, 3 a PIYI U LIN (c'est la rason de mon voyage), 3 au lac d'INLE et un retour a YANGON pour visiter dans une ville a cote ou il y a le rocher d'or (il a fait la couverture d'une edtion precedent du LONELY)> Mon depart pour les plages thailandaises devrait donc etre avance. Maintenant, j'ai mon bus vers MaNDALAY qui m'attend.
Il a trois ans, j'ai des souvenirs peu agreables : manque de confort pour des heures de bus qui n'en finissaient pas, la chaleur (avec une reaction et des boutons sur tout le corps pendant quelques jours - miliaire est le nom) et une journee a rester alite a cause d'un probleme de ventre. Mais rien que de penser a Piyin U Lin me rejouit.
dvd : CARS (en VO ST anglais)
Pour une fois, un Disney qui offre un film qui sort des sentiers battus (certes vers la fin) et des routes ici normatées pour le public americain. Car le film est d'abord dirigé vers ce public avec un hymne a la nostalgie, aux grands espaces.
Là ou un SUPERMAN, echoue car il n'est plus en phase avec la realité de l'après 11 septembre, ce film realisé en images de synthèse nous montre une partie de l'Amerique delaissée (mais on ne parle de pauvres), voire dépassée dans son économie et de sa production la plus représentative : l'automobile.
On croirait voir des décors réels et presque des personnages humains dans ces voitures (il n'y a pas de representation humaine). A partir de l'histoire classique d'un élément hors de son environnement, voire dans un contexte totalement contradictoire, ce n'est pas ; pour une fois ; à une ode a l'intérêt individuel mais à celle de la recherche personnelle, de l'aide, de l'amitié, bref des valeurs morales.
C'est dans ce sens que le film de J. Lasseter peut se lire. Il y a bien entendu les sempiternelles chansons, les longs plans sur les paysages, les bons sentiments mais dans un ton doux-amer qui fait de CARS un film pour une famille dont le père pourrait expliquer le sens des valeurs a ses enfants.
Les ceintures
Depuis la creation de la ECW, il y a donc 3 programmes avec seulement 2 ceintures. Enfin, il y avait deux ceintures : l'une celle de champion du monde des poids lourds pour Smackdown et l'autre celle de la WWE pour RAW. On peut tout de suite se demander si celle de Smackdown ne merite pas - comme je l'ai vu lors d'une emission - l'appellation de celle toute simple de champion du monde vu que Rey mysterio son detenteur, n'est pas un poids lourd !
C'est donc Rob Van Dam qui a la ceinture de Raw, mais ce dernier fait partie de la ECW. Donc, nul doute que la ceinture reviendra a l'emission Raw surtout que RVD, porte autour de sa taille les deux ceintures (Raw et ECW). Alors, maintenant le retour d'une ceinture de champion indisputee (comme ce fut le cas avec l'absorption de la WCW par la WWF debut 2000) serait-il opportun ?
La question de forme (que faire alors pour la ceinutre de debut pour le vainqueur de cette ceinture) est moins crucuiale que la question de fond : toutes ces ceintures creent une inflation de titre qui brouillent la visibilite des titres. Mais a la WWE, ce sont surtout les aspects commerciaux qui priment. Ils feront du simple dans la multiplicite>
