Bonjour à Tous !
Dernière ligne droite des articles pour vous qui avez sûrement repris le chemin du travail et de l'oubli des vacances.
Ce billet, je devais l'écrire en fait l'an dernier mais la hernie discale et la douleur liée à celle-ci ne m'ont pas permis de le faire.
Zatoichi, c'est d'abord une vingtaine de films, au Japon, dans les années 60. Elle met en scène un masseur aveugle (cela sera toujours le même acteur) qui va se trouver à régler des différents et à protéger les faibles.
En France, ce personnage va trouver un écho cinématographique en 2003 avec Takeshi Kitano qui va réalisé et joué le film, à la demande d'une amie de l'acteur des années 60 et 70 (plus un film en 1989). Ce film restera le plus gros succès public mondial de Takeshi Kitano, qui pour ce film s'était teint les cheveux en blond platine.
L'an dernier et cette année, nous avons vu le monsieur que je nomme Zatoichi et que les enfants appellent "le monsieur aveugle".
Il a un bâton pour se repérer dans les allées de l'hôtel. Depuis le temps qu'il marche et qu'il connaît, il ne se repère pas si facilement que cela.
Son activité consiste avec le bâton, à savoir si l'une des trois poubelles à côté de la réception est remplie. Si c'est oui, il la prend, sort de l'hôtel et va la vider ... je ne sais où. Un jour, je l'ai vu se faire aider par un touriste qui le guider. Il faut mentionner que lorsque l'on sort de l'hôtel, il y a 5 mètres avant la petite rue où circulent des voitures ; il ne faut pas dans ce cas trop s'éloigner du bord car de trottoir, il n'y en a pas.
Zatoichi est presque toujours vêtu d'un tshirt, d'un bermuda avec des cheveux blancs qui tiennent avec un élastique. Il a un bungalow presque en face du nôtre. En inspectant mieux, je me suis aperçu que c'était un grand bungalow. Je ne pense pas qu'il y ait des lumièreres.
Il ne porte pas de lunettes, ses yeux sont fermés. Deux ou trois fois, je l'ai vu en costume traditionnel se faire emmener en moto.
Je me suis souvent demandé quelle était sa fonction. Pourquoi l'hôtel gardait une tele personne. Comment pouvez être sa vie.
En réglant notre séjour, j'en ai profité pour poser la question : "qui est cet homme aveugle ?".
La réponse de l'employé à voix basse fut la suivante : "c'est le boss".
Je tombais tellement des nues que je n'ai pas posé d'autres questions. Ma question suivante aurait été : "quel est son nom ?", puis "quelle est son histoire?".
Il restera pour moi Zatoichi et pour mes enfants "le monsieur aveugle" qui leur disait hello lorsqu'il passait et que mes enfants lui disaient bonjour.
Pour en terminer avec les gens de l'hôtel, voici les personnes que nous avons croisé.
Tout d'abord, ce duo (je ne pense pas que cela soit un couple) coréen de filles. J'écris coréen mais je ne suis pas sûr, en tous cas, elles n'étaient pas japonaises au son de leur conversation. la première devait mesurer au moins 1,75 m, athlétique, sportive, avec une tête qui ne souriait jamais. Sauf une fois, elle regardait un portable et cela lui conférait une allure plus humaine.
Une fois, je l'ai vu à la plage en train de courir avec son portable autour du bras, je l'ai recroisé ensuite en train de faire des étirements. Elle aimait le matin, êter devant la piscine. Autant, elle était sportive, autant sa copine était plus classique, plus petite, plus enrobée (lorsqu'elle se baissait, il n'y avait qu'une "ligne" visible sur son ventre).
J'ai croisé aussi, celui que je nommais le "journaliste". Il avait un look de journaliste années 1970 avec ses lunettes carrées, spécialisée dans l'international. Il avait un air gentil, il était seul.
Passons sur la mode des débardeurs sans soutien gorge. Deux femmes l'ont porté lorsque nous déjeunions. La première parlait espagnole, elle avait des lunettes, un mari, des enfants et des amis. Elle avait un débardeur échancré. Elle en l'a mis qu'une fois. Son amie, l'après-midi faisait des mouvements d'art martial.
La seconde femme, d'une trentaine d'années à peine, était grande, plus grande avec un dos que j'ai trouvé rectangulaire et une visage en croissant de lune, c'est-à-dire que le menton était bien plus avancé que le front. On pouvait se douter qu'elle savait qu'elle avait une belle poitrine bien faite car elle était soit avec le débardeur, soit en haut de maillot de bain même pour quitter l'hôtel. Elle était seule.
Pour finir et avant de vous parler d'une sacré bande dans l'hôtel qui mérite un article spécial, il y avait un groupe de 4 personnes, un homme et trois femmes. Vu leur âge et leur profil, je pense qu'ils étaient à la retraite et que l'homme voyageait avec sa mère et sa copine et que la troisième femme était son épouse mais je n'en suis pas totalement sûr !
En tous cas, ils avaient le sourire et cela est bien le plus important. Sourire qui m'a manqué pour ce voyage.