Bali 7 : Bonsoir
Des tortues, nous avons vu des bébés tortues. A quelques minutes près, on repartait avec seulement une vidéo de la statue géante de tortue au début de la Pantai Kuta.
Une matinée classique avec un réveil matinal d’un des deux enfants. Direction la plage avec sa maman, je dors encore avec l’aîné. Selon le rapport, la plage le matin est sale, on peut même voir un rat mort !
Je me souviens, il y a 4 ou 6 ans, que des équipes vers 6h30 ratissées la plage pour enlever les déchets et autres sachets plastiques. Ils ont même un tracteur au couleur rouge d’une boisson sucrée pétillante. Je n’en ai lu que le titre mais selon un article d’un journal gratuit d’ici, le Kuta Weekly, ils prévoient une augmentation de 60% du nombre de touristes d’ici 2016. Lorsque je lirai l’article, je pourrais peut-être savoir si cette augmentation est locale ou étrangère. Cela pourrait aussi expliquer que les pelouses à l’extérieur des murs d’enceinte de la plage sont sales. Je ne dis pas que les touristes sont les plus propres ou que les indonésiens ne se soucient pas de l’environnement mais lorsque j’observe leurs manières, ils n’ont pas le même respect que nous.
Toujours ce même constat, cet été est calme au Komala et dans les restaurants : certains sont vides, d’autres à peine remplis tandis que certains ont leur clientèle. La plage était encore bondée de monde aujourd’hui. J’ai entendu siffler les lifeguards, tous les jours je viens leur parler avec mon fils, on se serre la main, on se connaît maintenant ; je leur ai dit que je faisais la police ; encore aujourd’hui j’ai dû intervenir deux fois. Ces surfeurs débutants je ne les apprécie vraiment pas.
Avant d’en arriver là, on a pris le petit déjeuner à la cuisine du Komala où l’on devait être une demi-douzaine mais l’ambiance n’était pas à la conversation. Il y avait un couple de français, ils se remarquent vite à leur accent. La jeune femme avait son sac ! La jeune femme russe avec de longs cheveux noirs et des yeux bleus était présente avec son mari ou compagnon. Cela tourne beaucoup au Komala, les gens ne restent pas ou ne restent plus comme auparavant. La période de Victor, Saïd et les autres est terminée.
Sur la plage, à côte de nous, il y avait un groupe de français, sur la plage devant nous, un père construisait un barrage avec son fils blondinet et sa plus grande fille typée brune indonésienne. Les indonésiens et les autres aussi sont contents lorsqu’ils savent parler quelques mots de français, ce sont toujours les mêmes : bonjour, comment allez-vous ?, ça va bien, oh lala. C’est comme moi avec l’indonésien, à part que je connais les chiffres en plus. Je n’ai jamais fait l’effort d’essayer d’améliorer mon vocabulaire. J’avais pourtant programmé sur Outlook, tous les mois, une heure pour apprendre l’indonésien mais je n’ai fait que reporter ! Le souci, c’est que même si j’arrivais à me faire comprendre, je ne pourrais pas comprendre ce que me disent les autochtones.
Ce matin, direction le Mata-hari pour regarder le lait pour bébé (il n’y aurait que la marque Nestlé sinon le reste ce sont des laits aromatisés), les couches et acheter gâteaux, boissons et boissons énergisantes en poudre pour ramener en France. J’aurais presque pu arriver à la rupture du stock mais je me suis contenté de seulement dix paquets de cette boisson qui me rappelle mes vacances en France. Dans les supérettes, soit ils n’en ont pas, soit leur stock se compte sur les doigts d’une main. En prévision, j’ai pris du mosquito coil, du repellent à pulvériser pour les enfants. Les pauvres, ce sont eux qui sont le plus piqués et en plus, ce sont eux qui réagissent le plus.
Aujourd’hui, j’ai fait le traitement d’attaque avec du mosquito toute la journée dans la chambre et dans la salle de bain. Je crois que j’ai réussi. Réussi au moins à nous intoxiquer mais au moins, il n’y a pas de moustiques. Que c’est désagréable d’entendre le son d’un moustique dans la nuit. J’utilise une crème que j’avais acheté en Inde mais dont la date de péremption est 2009, je crois. Je pense qu’elle est encore efficace.
Ce soir, j’écris avec un doux vent, il doit faire 23 degrés, ce matin, le ciel était chargée et lors de notre retour, il commençait à faire chaud mais cela était supportable, il faisait moins chaud qu’en France ! Mis à part une année, où les chiffres ont baissé, ce n’est qu’une succession d’augmentation de lâcher de tortues qui a lieu à Bali. Cette opération est financée par une compagnie aérienne indonésienne (la Garuda) et une boisson pétillante noire de marque rouge, il y en a une troisième mais j’ai oublié. Tous les jours ou presque, ils organisent une course de bébés tortues. Les personnes pour choisir leur tortues (pour 150 000 roupies). Vers midi, le responsable sort les bassines rouges où il y a du sable avec les tortues et sélectionne celles qui peuvent aller à l’eau (il regarde leur ventre) puis les met dans un grand bac d’eau. Il est aidé par des bénévoles, je n’ai vu que des femmes (touristes).
Après une vidéo des bébés tortues et après que le monsieur nous est donné deux autocollants (i love turtle), retour à la maison avec un détour vers le masakan que je connaissais (à la sortie de notre hôtel, à gauche, direction la plage, à côté du notaire). C’est bon mais c’est cher (ou l’inverse). Pour le prix, on s’est permis d’emprunter une cuillère qui nous servira dans notre bungalow pour manger de la papaye(j’ai oublié tant de choses avant de partir de France … pardon la Marmotte !).
Le soir, cela a été pire. On voulait manger un bakso mais en ce dimanche de nombreuses adresses sont fermées, on s’est donc rabattu sur le restaurant Komala vu que ma compagne ne voulait pas manger dans la rue. Je crois qu’elle a vu trois rats aujourd’hui et elle n’aime pas les rats (elle compte rat même un rat mort). La soupe de fruit de mer (seafood soup) était bonne mais la ration était celle pour un enfant et le prix pas adapté à la quantité ! On va boycotter ce restaurant !
Vers 23 heures, j’entends des bruits de pas, c’est un employé du Komala qui va faire visiter une chambre à des coréens (j’ai entendu leur réponse à la question Where do you come from ?). En écrivant ces lignes, j’ai entendu du bruit, je me lève et me dirige vers la chambre où dorment les enfants mais rien, tout est normal. Le bruit continue, il vient du toit, cela doit être l’écureuil. Cela fait du bruit un écureuil le soir ! il est tard et comme on dit au revoir aux vagues en fin de journée, je dis bonsoir à l’écureuil. On se verra, comme d’habitude, demain matin au petit déjeuner.