BALI 7 : Le jour d'après
Cette journée est passée vite.
Cette fois, c’est moi qui vais me lever le dernier. Il faut dire que le tout petit a tourné, s’est retourné, s’est réveillé, a bu souvent pendant la nuit. J’étais à côté de lui.
Vers 9h, après un café balinais que j’ai failli me préparer car il n’y avait personne en cuisine !
Je trouve que le personnel s’est réduit. Ils ne doivent pourtant ne pas manquer de liquidités au Komala. Il est vrai que c’est un des hôtels pas cher, pour ne pas écrire le meilleur rapport qualité prix.
Dans la chambre nous avons deux lits, une table, une sorte d’armoire, une baignoire (sans la bonde mais de toute façon, l’eau est froide) avec des toilettes séparées.
Je me prépare pour aller à Tuban, lorsque j’ai deux flahs (oui comme à mon arrivée). Au lieu d’aller à Tuban comme me l’a indiqué le policier de la veille, je vais aller au poste central et ensuite au lieu de prendre un taxi, je vais demander à l’employé (dont j’ai oublié le prénom) de m’emmener en moto.
Je lui raconte mon histoire, il accepte. Direction le bureau de change et le centre commercial pour leur demander s’ils ont trouvé un passeport ou si une personne l’aurait trouvé : négatif.
Maintenant, nous voici au poste de police que je connais car il est sur la direction de mon supermarché, jsute après mon marchand de noix de coco qui est à Java, période de ramadan oblige. Ce sont ses vacances annuelles.
J’ai du mal à ouvrir la porte lorsqu’une jeune policière vient à mon aide. Elle parle mieux anglais que ses deux vieux collègues hommes. Je leur raconte mon histoire, on l’écrit sur un rapport qui sera ensuite tapé sous Word. Sur un mot, le policier ne savait pas écrire ‘passport » ! Par contre, pour me dire qu’il faudra payer 100 000 roupies pour les frais d’administration, il sera le faire. J’attends d’avoir le papier signé avec le tampon pour lui dire dans un anglais qui lui fera comprendre 50 et qu’il accepte !
C’est le document qui va enclencher la mise en œuvre de la procédure de remplacement de mon passeport.
Retour à la maison pour un repas au Warung 96. Aujourd’hui, cela va être la journée ‘ne plus manger dans ces endroits !’. On les connaît mais on a oublié (j’aurais dû relire mon blog !) qu’au Warung 96, la musique est forte, que les ventilateurs ne sont pas pour la déco. On est peu nombreux. Par contre, il y a deux chaises pour bébé, c’est à signaler, comme est à signaler qu’un bébé met presque plus de nourriture à terre que dans sa bouche ! Notre tout petit va mieux. Maintenant, rien qu’en touchant son front, je peux dire s’il a de la fièvre ou pas. Et, il n’en a pas. Il faut écrire que sa maman lui a fait la totale : antibiotique, doliprane, solupred. Il me semble que son doigt va mieux. Demain, le médecin si cela empire. Il reprend goût à la nourriture et nous donne même des sourires. L’avion, la clim, le changement de climat, le décalage horaire n’ont pas dû arranger sa situation. On verra demain.
On a toujours le problème de garder au frais les antibiotiques qui se présentent sous forme de poudre dans laquelle il faut mettre de l’eau et la mettre au frais. La solution de quelques glaçons n’est pas efficace. Je vais demander juste à la sortie de l’hôtel de me mettre au frais ces deux bouteilles. La vieille dame accepte. De retour de la plage, le produit sera vraiment frais. J’avais aussi comme solution d’acheter un paquet de 5 kg de glaçons mais tous n’auraient pu entrer dans le petit sac isotherme.
Le soir, après discussion, on va au masakan après Patimura, juste après les jus de fruits, à côte du magasin de jouets qui existe depuis des années. Je l’aimais bien, ce masakan bien que les prix fluctuent toujours à mon sens. La poussette fait peur à l’une des dames. Le grand s’est endormi. Voir des points rouges sur de la nourriture n’est pas bon signe, même si dans ce restaurant musulman ils vous disent ‘non, ce n’est pas très pimenté !’. En fait, la sauce est pimenté. Deux piments sur une échelle de trois. C’est pimenté mais mangeable. Je trouve que cela a plus de goût que le curry de ce midi. Je vais finir le repas de ma compagne qui a cessé de lutté. La viande était dure. C’était la journée ‘on n’y reviendra plus ! ‘. Et pourtant, à l’époque, il faisait une superbe omelette délicieuse. Mais c’était avant, la belle époque.
Revenons un peu plus tôt dans l’après-midi. De retour du Warung 96 (on n’y reviendra plus), je pars pour chercher le FOTO STUDIO pour me faire deux photos d’identité. Les photos vont partir en France et il vaut mieux qu’elles soient conformes. J’ai eu l’adresse sur le site du consulat. C’est à Séminiak. Je pense y être rapidement mais j’ai oublié que c’était loin. Je veux faire le repérage car aujourd’hui c’est encore un jour férié et ils peuvent être fermés. AU bout d’une à revoir les magasins dont je me souviens, le supermarché Bintang, je trouve le lieu ouvert ! Je leur explique en montrant en indonésien les phrases sur mon ordinateur. Il faut être sûr. En fait, ils vont faire une photo pour la recadrer et donner le fond adéquat. Pour un euro, j’ai droit à six photos. Mais vu la tête que je fais, cela va être difficile de donner ces photos !
Le retour sera beaucoup plus rapide. Le temps de me changer et d’aller à la plage vers 5 heures passées avec la tribu. Les vagues sont molles, trop. Il y a toujours ce vent et cette eau froide. Pas de baignade, je suis l’aîné qui prend de l’assurance avec et contre les vagues. C’est un plaisir de le voir comme cela. Je comprends que ce soir, il va s’écrouler. Le tout petit veut venir avec moi ; je le porte et le fais toucher les vagues de la main.
Je devrais plutôt nager le matin mais demain matin, j’ai booké l’employé du Komala pour m’emmener au Consulat avec le dossier. Demain, on j’y verrai plus clair. Notamment à savoir si je vais devoir aller à Jakarta retirer mon passeport !
De retour au bungalow, l’aîné se réveille et il a faim ! je vais lui acheter ce que je peux au magasin ouvert 24h sur 24, des tranches de fromage et des pâtes en boîtes (dont il ne mangera que quelques fourchettes mais bon, il aura mangé).
Il est tard et je vais finir cette journée et ce billet. Il me reste encore tant de choses à revoir et de rencontres à faire, parce que pour moi, le voyage a été interrompu.