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LASTDAYS

BALI X : new look

19 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages

Bonjour à Tous !
C'est le jour J pour aller chez le coiffeur. Habituellement j'attendais les derniers jours mais Fred m'avait conseillé de précéder la date pour ne pas avoir quelques traces de blancheur sur mon visage avec une coupe courte.
D'année en année, je réduis les coûts du coiffeur. D'ailleurs, le salon de coiffure d'il y a deux a fermé ses portes. Étrange, il y avait toujours du monde. Lorsque j'écris salon, il faut plutôt voir, une grande pièce avec un grand poster avec différentes coupes qu'un salon que l'on peut trouver chez nous. D'ailleurs des salons comme à Bali, on ne peut en trouver en France, enfin je ne crois pas.
L'an dernier, dans la rue de Mataram, la rue où nous prenons le Temulawak, j'avais en regardant trouvé un salon, avec une clim, une télé cablée allumée et j'avais vite négocié le prix pour trois personnes (environ 6 euros). La dame ne parlait pas beaucoup anglais et comme je ne parlais pas beaucoup indonésien, cela la conversation fut succincte.
Cette année, en allant boire un jus de fruit au petit centre de Patimura, j'ai vu une affiche dans un salon qui affichait une coupe pour 20 000 roupies ! Vu que je voulais une coupe avec une tondeuse, j'y suis allé emmenant aussi mes enfants. La dame fort gentille leur offrit des gâteaux et un verre d'eau. Elle me raconta qu'elle avait deux petits-fils et que son mari était sur une île. La coupe fut rapide. La dame me demanda si je voulais être dégagé autour des oreilles, je répondis par l'affirmatif sans me douter que cela serait dégagé bien autour des oreilles : genre de coupe au mieux de militaire au pire de banlieue.
Pour les enfants, j'ai demandé le ciseaux. Elle s'exécuta mais lorsque nous sommes rentrés à la maison, c'est moi qui me suis fait exécuter ! La coupe de mon aîné ressemblait à celle ratée en France, type Jeanne d'Arc, pour le cadet c'était moins poire !
Retour chez notre coiffeuse de l'an dernier, sauf que le tout petit refusa de se faire encore couper les cheveux ! Cela fit sourire la gentille coiffeuse qui arriva à reprendre et à donner une vraie coupe à l'aîné.
 Pour le plus petit, il fallut attendre deux jours pour qu'il accepte sans souci une coupe de rattrapage. C'est drôle car lorsque nous sommes rentrés, la coiffeuse était en train de manger. Je lui ai dit de prendre son temps. Cette année le changement, ce fut qu'avec le smartphone, je pouvais lui montrer "dégradé", voire même une photo pour suivre le modèle.

 

Pour finir sur les coiffeurs, il y a dans la rue qui mène à la Poppies, au croisement du Frog, un salon de coiffure. Mais comme me l'a dit mon fils "Papa, c'est étrange, ce sont des filles avec des voix d'hommes !". Peu nombreuses le matin mais encore plus accrocheuses en fin d'après-midi, ces personnes déclenchent à votre passage "massage". Je pense que cela est plus que des massages relaxants. Ce sont les seules qui touchent les hommes. Une fois, on a vu un touriste à moto, la cinquantaine passée, discuter avec elles après que l'une d'elles l'ait alpagué. Même lorsque je passe avec mon fils, j'ai droit à une demande de massage !
Moins drôle, au jour où j'écrivais ces mots, il y avait "seulement" 140 morts à Lombok, 1 400 blessés et 4 200 touristes évacués.
Après ces péripéties capillaires, nous sommes allés au Poste 2 pour vori Marcello mais il n'était pas là. J'apprendrai plus tard qu'il avait pris un jour de repos car c'était le premier anniversaire de sa deuxième fille Hazel. J'apprendrai aussi que trois baigneurs se sont fait attraper ("skip") par les courants dans la matinée.
Je croise sur la plage Saïd avec sa copine, comme l'an dernier. Je lui dis que j'applique sa technique pour les moustiques, à savoir sulfater en quittant la chambre pour arriver le soir dans une chambre où l'on ne craint pas d'être piqué. Il me donne une autre technique : laisser la lumière de la salle de bain allumée pour au retour sulfater la pièce avec les moustiques qui se seront réfugiés dans cet endroit humide et avec de la lumière. Je n'ai pas encore testé cette méthode.

 

Le crépuscule arrive vite, en une vingtaine de minutes. Après la douche, nous décidons de retourner au bakso malgré le prix touristique que l'on nous applique Dans cet endroit, on trouve du Temulawak et on peut guetter le pouet pouet du bakpao. Comme d'habitude, nous sommes immergés dans la culture indonésienne même si j'entends mes enfants me demandaient des frites ou d'aller au Burger King ! Ils me demandent même dans combien de jours on rentre. N'ayez crainte, on rentre bientôt en France ; par contre, je ne suis pas sûr que l'on revienne à Bali !

 

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