BALI X : The naughty duck
24 Août 2018 , Rédigé par Kitano Publié dans #Voyages
Bonjour à Tous !
La petite souris est là, on l'entend. Non pas la petite souris qui prend les dents des enfants mais une vraie petite souris que j'ai déjà vue deux fois dans les allées du Lusa.
Comment savoir qu'il y a une souris sans la voir ... et bien en l'entendant, le soir et dans la nuit. Ces derniers temps, je ne l'ai plus entendu, signe que les maigres ont eu une discussion avec elle.
Je me souviens avoir vu dans la rue de Mataram et aussi sur la Legian un rat. C'estun peu normal vu les offrandes et le système de ramassage des ordures.
Parlons d'ordures depuis au moins trois jours, les ordures ne sont pas ramassés à l'entrée du Poste 4, autrement dit à l'entrée de laplage, celle où nous avons juste une rue à traverser (la Pantai Kuta). Cela sera fait juste avant les festivités pour la commémoration de la fête de l'indépendance le 17 août.
Si j'avais prévu cela ou si vous voyagez, prévoyez quelques jours pour assister à la fête dont les festivités commence le 15 , pendant 5 jours, au moins à Kuta. Pensez aussi à ce que nombre de commerces soient fermés.
Une dernière fois, nous sommes allés au restaurant japonais qui est toujours un plaisir et qui est la seule entorse aux menus indonésiens durant ce séjour. On n'a pas pu, pas voulu tester le menu du restaurant américain de restauration rapide, de toutes les manières, je pense que ce qu'apprécient en premier les enfants, c'est le cadeau dans leur menu.
Ce qu'auront apprécié mes enfants, c'est la piscine de l'hôtel. Avec drapeaux rouges, cela aura été une aubaine mais pour ma part, je trouve dommage de se baigner dans une piscine à moins de cent mètres de la plage.
Sur le chemin de la plage, jalan Benesari, il y a sur la droite des commerce qui auparavant, il n'y a pas si longtemps, était de la végétation. Les premiers commerces se sont ouverts et ont fermés. Il y a eu des beignets (pas repris depuis), le salon de tatouage (pas repris) et un autre mais j'ai oublié ce qu'il vendait. En face de ces commerces, c'est-à-dire, à deux mètres, le physionomie de la rue évolue. Il y a eu ces derniers jours 3ouvertures : une petite boutique de vêtements (promis à la fermeture), un petit snack (je ne lui prédis pas un avenir, il a fallu au moins deux jours pour voir la pancarte des prix) et un stand de jus de fruits où l'on ne peut que prendre le verre de jus de fruits ou le café puisqu'il est peu profond (moins de deux mètres), il est tenu par la famille du Komala et a une fois de plus la particularité de ne pas afficher ses prix.
Par contre, il est un endroit où il y a du monde mais toujours du monde, c'est le Naughty Duck.
C'est une clientèle essentiellement masculine avec deux ou trois femmes indonésiennes qui discutent à l'extérieur sur des poufs, sièges, tabourets tout au long de la fin de la journée jusqu'à la fin ou presque de la nuit. Je n'ai jamais compris le succès de cet endroit. J'y ai compté d'une dizaine à une vingtaine de personnes sans discontinuer.
Cette clientèle est essentiellement masculine et âgée. L'un de la compagnie est facilement reconnaissable car il a des tatouages. Les tatoués et les tatoueurs sont légions à Kuta mais celui-ci dénote des autres. Il est à la retraite, a de longues moustaches blanches et de nombreux tatouages dont certains sur le visage. L'un d'entre eux représente un revolver. Normalement, cela doit signifier que malgré son petit gabarit, il ne doit pas être un tendre.
Beaucoup plus tendre, note copain qui travaillait au Komala il y a trois ans. Il savait quelques mots de français "comment allez-vous ?", "mon ami". Il a connu mon fils aîné lors du premier voyage. Ensuite, il a quitté le restaurant pour la boutique de beignets et le voici depuis deux ans dans ce restaurant dans la rue menant à la Poppies. A chaque fois, c'est lui qui nous reconnaît (d'habitude, il est à l'intérieur de son établissement). Il me dit que son propriétaire est français. Et oui, il y a des hommes d'affaires à Bali. Je pense à ce français qui, il y a quelques années, avait construit un hôtel sur une des îles Gili (j'ai oublié laquelle). Son activité n'était pas florissante et il savait lorsqu'il laissait les indonésiens s'en occupaient qu'il se faisait escroquer. Les îles Gili étant devenues à la mode, il avait eu le jackpot ... sauf que les tremblements de terre du mois d'août ont anéanti tout cela.
Pour finir, on entend beaucoup de français ici. D'ailleurs nous croisons Mysti qui nous parle encore de ces mêmes histoires et du comportement toujours intéressé des indonésiens. Ce n'est pas du tout ma perception, peut-être avons-nous des relations et un comportement différents face aux personnes que nous rencontrons. Je vous en parlerai lors du dernier billet qui s'annonce dans deux jours.
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